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28 décembre 2009 | à 09h27

À mi-parcours (1ère partie) : un début de saison riche de promesses

Retour sur la première partie de saison en Ligue 1 du Stade Rennais Football Club. Journée par journée, revivez les moments clés du parcours rennais en championnat.

À mi-parcours (1ère partie) : un début de saison riche de promesses

Pour la reprise du championnat de Ligue 1, le Stade Rennais FC rencontre une équipe novice à ce niveau, l’US Boulogne Côte d’Opale. Le début de la partie tourne largement en la faveur des « Rouge et Noir », et c’est logiquement qu’Ismaël Bangoura, le nouvel attaquant guinéen du SRFC, ouvre le score d’un joli retourné acrobatique dès la 7ème minute de jeu. Le match est totalement dominé par la formation dirigée par Frédéric Antonetti, et Kader Mangane retrouvant la compétition après dix matches de suspension, profite d’un corner pour inscrire de la tête, le deuxième but rennais juste avant la mi-temps. La seconde période sera plus équilibrée, les Boulonnais se montrant moins timorés que lors des quarante-cinq minutes précédentes. Cela n’empêchera pas les coéquipiers de Petter Hansson de porter l’estocade avec un troisième but dans les arrêts de jeu de la rencontre, par l’intermédiaire de Jérôme Leroy. Trois bons points dans la musette et une première victoire pour les « Rouge et Noir » et pour le nouvel entraîneur de l’équipe bretonne, Frédéric Antonetti.

Pour son premier déplacement de la saison, le SRFC défie l’équipe de l’OGC Nice dans son bouillant stade du Ray. Un match particulier pour le nouveau coach des « Rouge et Noir », Frédéric Antonetti ayant quitté le club de la Côte d’Azur durant l’inter-saison. La rencontre se joue sous une chaleur de plomb. Malgré une nette domination territoriale rennaise, ce sont tout d’abord les « aiglons » qui se montrent les premiers en action, mais Nicolas Douchez veille au grain. On s’achemine vers un score de parité à la mi-temps, lorsque Ben Saada après un beau raid solitaire ne laisse aucune chance au portier rennais. Dans la foulée, les joueurs bretons bénéficient d’un pénalty. Gyan ne se fait pas prier pour transformer la sentence et remet les deux équipes à égalité. En seconde période, les joueurs de la Capitale bretonne se montreront supérieurs aux sudistes, mais les nombreuses tentatives des « Rouge et Noir » resteront vaines. L’expulsion d’Inamoto en toute fin de partie freinera sensiblement les velléités des joueurs stadistes. Le SRFC ramène finalement un point précieux de son périlleux déplacement en terre niçoise.

Lors de la troisième journée de championnat, dans un stade chauffé à blanc et « plein comme un oeuf », les joueurs rennais reçoivent l’équipe entraînée par Didier Deschamps, l’Olympique de Marseille. Le début de rencontre est haletant, les deux équipes n’attendant pas l’habituel round d’observation pour se livrer une belle bataille. Tour à tour, Niang puis Bangoura sont tout près de donner l’avantage à leurs équipes respectives. Mais il faut patienter jusqu’à la 37ème minute de jeu et une faute de main de Diawara dans la surface de réparation Olympienne, pour voir enfin le score se débloquer au tableau d’affichage. Jerome Leroy ne se pose pas de questions et transforme le pénalty. Le milieu de terrain rennais inscrit par la même occasion, son deuxième but de la saison. Les joueurs de Frédéric Antonetti regagnent alors les vestiaires avec un but d’avance. À la reprise, le coach marseillais procède à plusieurs changements, effet immédiat, puisque Niang très en verve depuis le début de la rencontre, égalise sept minutes après le repos. La suite de la partie verra les deux gardiens réaliser de somptueuses parades, dont celle de Nicolas Douchez à bout portant face à Morientes. Le score n’évoluera plus, les « Rouge et Noir » se contenteront aisément du partage des points face à l’armada marseillaise.

Pour le compte de la quatrième journée du championnat de Ligue 1, les joueurs rennais se déplacent dans l’antre d’un promu, pour y défier le RC Lens. Les premières minutes sont à l’avantage des « Rouge et Noir » et dès la 4ème minute, Bangoura ouvre le score d’une belle frappe pour le Stade Rennais FC. L’attaquant guinéen inscrit son deuxième but de la saison. Quelques minutes plus tard et contre le cours du jeu, alors que la domination rennaise est totale, l’équipe nordiste bénéficie d’un pénalty pour une faute discutable dans la surface de réparation bretonne. Demont transforme la sentence sans trembler. L’égalisation lensoise aura le don de stopper les bonnes intentions des joueurs rennais, devenus amorphes après ce malheureux coup du sort. En seconde période, les deux expulsions de Ramos (à la 50ème minute) côté nordiste et de M’Vila (vingt minutes plus tard) côté rennais, vont modifier la tournure des évènements. À la 73ème minute, Jemâa croit pourtant donner un avantage définitif à son équipe mais Asamoah Gyan parviendra à égaliser dans les arrêts de jeu de la rencontre. Un moindre mal pour la formation bretonne, qui aura cependant balbutié son football après l’égalisation du club artois.

Avec une victoire et trois matches nuls à son compteur, l’équipe rennaise se doit de lancer réellement sa saison avec la réception de l’AS Saint-Étienne. La première période est soporifique, les deux équipes se contentent alors du minimum syndical et n’arrivent pas à se créer d’actions significatives. La seconde mi-temps ne sera pas du même acabit, Frédéric Antonetti ayant probablement « boosté » son équipe à la pause. Les joueurs rennais reviennent sur le terrain avec un tout autre visage et se montrent rapidement conquérants. C’est donc tout naturellement que Sylvain Marveaux parvient à trouver l’ouverture à l’heure de jeu, par l’intermédiaire d’une belle frappe à ras-de-terre qui trompe Jérémie Janot. Par la suite, le portier Stéphanois multipliera les arrêts de grande classe et le score n’évoluera plus. Le SRFC l’emporte pour la deuxième fois de la saison, mais le manque de réalisme de la formation rennaise est dorénavant une source d’inquiétudes pour les supporters « Rouge et Noir ».

Lors de la sixième journée de championnat, le déplacement à Grenoble s’annonce comme un tremplin idéal pour la formation bretonne. Les joueurs Isérois n’ayant pas encore inscrits le moindre point depuis le début de la saison. Les Rennais vont d’ailleurs débuter la rencontre « pied au plancher ». Gyan ouvre le score dès la première minute après un relai parfait avec l’international Français, Rod Fanni. Six minutes plus tard, c’est Sylvain Marveaux qui trompe l’infortuné Viviani, dans un stade des Alpes médusé. Le troisième but stadiste interviendra à la vingtième minute de jeu, Mangane inscrivant son second but de la saison. Le match est interrompu dix minutes plus tard, à la suite de jets de projectiles émanant des supporters grenoblois en colère. Les « Rouge et Noir » ne seront jamais bousculés par une faible équipe iséroise. Mieux, à l’heure de jeu, Gyan obtient un pénalty pour une faute de main d’un défenseur grenoblois dans sa propre surface de réparation. Le Ghanéen se fait justice lui-même et inscrit son premier doublé en Ligue 1. Il en profite pour porter son total but à quatre réalisations. Le match est une nouvelle fois arrêté avant de reprendre quelques minutes plus tard. Le tableau d’affichage ne bougera plus, alors que l’addition aurait pu être beaucoup plus salée, tant les Rennais auront largement dominé les débats. Les joueurs de Frédéric Antonetti obtiennent une deuxième victoire consécutive et soignent ainsi leur goal average.

Après six journées, le Stade Rennais Football Club se positionne à la quatrième place du classement général, en embuscade derrière les grosses cylindrées de ce championnat : Bordeaux, Lyon et Marseille. Les joueurs de Frédéric Antonetti ne comptent aucune défaite depuis le début de la saison et le niveau de jeu affiché laisse entrevoir de beaux espoirs pour la suite de l’exercice.

Vos réactions (2 commentaires)Commenter
Dieu28 décembre 2009 à 16h49

C’est vrai que le début de saison était plutôt intéressant !

30 décembre 2009 à 00h21

Les 1ères journées annonçaient effectivement une saison prometteuse et l’espoir du haut de classement en fin de championnat.
Malgré les qualités indéniables de l’équipe, l’irrégularité des performances et surtout les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de ce que l’on peut attendre ... [j’anticipe sur les parties suivantes]

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