ANALYSE : Benjamin Bourigeaud, un nouveau costume à endosser
Décisif face à Nice après la sortie sur blessure de Martin Terrier, Benjamin Bourigeaud a affirmé un rôle de leader technique qu’il partageait jusqu’ici avec son coéquipier, et qu’il va désormais devoir assumer encore un peu plus.
Il a fallu que la machine se mette en route, comme toujours. Après un été agité où la perspective d’un départ a finalement été écartée au bénéfice d’une prolongation longue durée, Benjamin Bourigeaud a entamé la saison au petit trot. Auteur d’une passe décisive au mois d’août face à Monaco, le milieu de terrain n’a ensuite plus été décisif avant le mois d’octobre, ses prestations du début d’exercice 2022-2023 loin d’être de son niveau habituel depuis maintenant plusieurs saisons. Un démarrage diesel, pour un joueur aujourd’hui bel et bien lancé.
À toute allure
Passeur une nouvelle fois le 13 octobre en Pologne face au Dynamo Kiev, Bourigeaud l’a ensuite été aux 5 matchs suivants, avant d’être buteur, à Lille, puis à domicile contre Toulouse. 8 fois consécutivement, il était décisif par la passe ou le but avant la trêve. Un rythme effréné, mais le faible match du Stade rennais à Reims pour la reprise est venu stopper cette série, avant le but de la victoire face à Nice lundi, son 3e cette saison (7 passes décisives) en 23 apparitions.
Auteur de son 188e match de Ligue 1 avec le Stade rennais, Bourigeaud a inscrit son 40e pion dans l’élite lundi soir, après avoir initié le premier but de son équipe. « Je pense qu’il a eu un déclic. » analyse l’ancien joueur du SRFC et consultant France Bleu Armorique, Gaël Danic. « Aujourd’hui quand il n’est pas à la passe, il fait partie de ceux qui doivent être à la réception. C’est un état d’esprit. Il n’est pas devenu buteur du jour au lendemain, les qualités il les a toujours eu. C’est une question de positionnement, il n’était pas là où il fallait. C’est ça qui a changé. »
La saison dernière en atteste (12 buts, 16 passes décisives), Benjamin Bourigeaud est « un très bon passeur, mais ça devient également un buteur. » En 2021-2022 aussi il avait fallu attendre pour voir le Calaisien marquer, après 22 matchs, face à… Lille, déjà. Cette saison, c’est sur penalty qu’il a ouvert son compteur face aux Dogues, avant de finir du pied droit face à Toulouse, puis du pied gauche contre Nice. « Techniquement il est adroit, et ne se pose pas la question de savoir s’il va la mettre pied droit ou pied gauche. » analyse Gaël Danic. « C’est le football et le jeu qui lui dictent. Il respecte le football. » Même chose pour les passes, quand il se signalait par de belles ouvertures du pied gauche, à la construction sur le but de Terrier notamment. « Il a fait un match extraordinaire, il a fait des passes à une touche de balle que seul lui a vu. » confiait lundi Bruno Genesio.
Double casquette, nouveau costume
Buteur et passeur, Benjamin Bourigeaud est le joueur de Ligue 1 distribuant le plus de dernières passes avant un tir (49) cette saison, et jusqu’alors le 2e joueur du SRFC impliqué dans une séquence dans le jeu s’achevant par un tir (89) ou par un but (13), derrière… Martin Terrier. Le flambeau lui semble donc naturellement destiné. « Lundi, il a pris le match à son compte, il a pris le jeu du Stade rennais, il a pris la balle, il a créé les décalages, de manière constante. » pose Gaël Danic. « Il le fait de temps en temps sur des éclairs, mais là c’était un rouleau compresseur dans les passes qui éliminaient. On avait l’impression qu’il était chargé d’une mission. »
Martin Terrier sorti sur blessure, le Stade rennais a vécu lundi soir un tournant de sa saison, en perdant non seulement son meilleur buteur, mais un leader technique du onze. Un rôle que Benjamin Bourigeaud va désormais devoir assumer un peu plus, par la force des choses. « C’est son rôle. C’est lui, et pas un autre, car ça devient l’atout offensif, ça fait longtemps qu’il est là, il a l’expérience du haut niveau. Il remplit tous les critères pour prendre ce rôle. » tranche Danic.
Prolongé jusqu’en 2026 en septembre après un été ne lui ayant pas apporté les sollicitations espérées à un tournant de sa carrière, Benjamin Bourigeaud voit son rôle encore évoluer pour sa 6e saison au SRFC. « Comme je lui ai dit cet été, on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs. » confiait Bruno Genesio après la rencontre. « C’est aussi très valorisant d’être un des joueurs clés du Stade rennais, car le Stade rennais fait maintenant partie des équipes en France qui luttent pour la coupe d’Europe, pour la Champions League. Être un des joueurs cadres du Stade rennais c’est aussi valorisant qu’être dans un club étranger qui joue la 7e, 8e, 10e place. Il l’a compris je pense. »
À la 89e minute lundi soir, Rennes a arraché 2 points importants dans sa quête du haut de tableau. Deux points grâce à un but de Benjamin Bourigeaud, qui fêtait la victoire avec une inédite célébration jeu de palets. « Je progresse » souriait-il concernant la discipline bretonne. Au Stade rennais aussi, le numéro 14 continue de progresser. Encore et encore.
Sacré bonhomme ! J’espère et je pense que le club va le conserver.
Bourige, cela dépasse le simple cadre sportif. C’est l’âme, le coeur, le souffle vital de l’équipe ! Même avec des performances en deçà, ce qui lui arrive comme à tous, sa présence est toujours indispensable. Sa prolongation fut l’une des meilleures nouvelles de l’année dernière. Espérons qu’il reste encore longtemps sous nos couleurs. Il ne se cache pas, il va prendre ses responsabilités pour cette fin de saison et continuer à prendre de l’épaisseur dans cet effectif, c’est certain !
Souhaitons que les 2 zebulons Doku et Sulemana commencent à comprendre les attentes de Genesio et soient plus que présents avec des centres de qualité
Bonjour
Bon courage MARTIN,une blessure au genou est toujours dure à gérer pour un sportif de haut niveau car très long pour récupérer,maintenant il va falloir DOKU entre’autre pour ne citer que lui prenne sa responsabilité et justifier le montant de son recrutement car pour l’instant ce n’est pas le cas alors joue pour MARTIN
Mais enfin pourquoi Bourige devrait-il donc endosser un nouveau costume ? Nan parce que appelez moi conservateur ou traditionaliste si vous voulez, mais perso je trouve quand même le combo short maillot idéal pour la pratique du football.
Et je sais de quoi je cause. Parce que une fois, à un mariage, où j’avais justement endossé un nouveau costume, après le gueuleton on a décidé de piquer le ballon aux petits qui tapaient la balle sur la pelouse de la salle des fêtes, et bah depuis je déconseille fortement le tacle glissé ou l’amorti poitrine avec un costume.
Sinon à la question de savoir si Martin Terrier est irremplaçable, et qu’il n’y a, d’après le coach, aucun joueur n’ayant des caractéristiques similaires à l’ancien Lyonnais, la réponse est bien sûr que si et il se nomme Ferran Torres. Même style, même taille : 1.84m, et la même valeur marchande d’après Transfermarkt : 35m£.
On pourrait aussi cité, dans un registre proche de celui de Terrier, Son Heung-Min.
Alors Mr Pinault, on sort le carnet de chèques ?
Bourrige est devenu notre chouchou depuis quelques temps déjà mais il doit désormais devenir une légende rouge et noir.Il a tout à gagner car s’il parvient à nous emmener près des sommets ce ne sera pas leicester qui se présentera mais du très gros calibre couplé a l’équipe de France. Pour remplacer terrier, regardons de près les matchs et le comportement de doku et sulemana (doué s’il revient)et Maurice doit suivre quelques pistes au cas où. Cette blessure doit être une opportunité à saisir pour ces joueurs, ainsi va le foot.
Bourigeaud à l’attitude des grands joueurs, le buste droit il voit tout avant les autres. Cet attitude associée à une technique redoutable en font un attaquant hors pair.
Pour remplacer éventuellement TERRIER, surtout pas BOUFAL, ce type n a rien à faire à Rennes !... Pas la mentalité pour être un Rouge et Noir, et pas le niveau !
A CondateFan, Ferran Torres a signé un contrat de 5 ans 1/2 avec le FC Barcelone pour 55 millions d’euros à priori. Clause libératoire, montant astronomique ! Le SRFC fera donc sans...
Quant à Bourrige, il ne pourra faire tous les matchs jusqu’à la fin de la saison. Il faudra aussi savoir jouer certains matchs sans lui. Qui sera le passeur ? Et le finisseur ? On attend toujours que Kalimuendo le soit. Pour Doku, le Stade ne peut plus attendre surtout avec l’absence de Martin Terrier, la concrétisation des qualités que nombreux lui accordent. On attend de lui qu’il déséquilibre la défense adverse et qu’il fasse au moins des centres au cordeau. Et qu’il ne se blesse plus ! Sulemana son alter ego à droite n’est pas non plus à la hauteur des attentes. Lui aussi doit élever de façon significative la qualité de son jeu. Sinon des soucis à se faire sur l’efficacité de l’attaque.
Coupe de france demain soir, Genesio va sûrement faire tourner, pourtant il y a de grandes chances qu’il puisse nous rester que cela au final, alors jouons la à fond.
Moi je ne crois pas beaucoup au sauveur providentiel. … venu de nulle part… C est en équipe que le Stade s en sortira !!! Il faut que chacun fasse plus dans son domaine… Le dépassement de fonction on le voit bien à Lens car toute l équipe a la gniaque… ça doit être pareil pour le Stade et en plus on a un grand entraîneur qui sait où il va n en déplaise aux éternels grincheux qui préféraient sûrement Montagnier…Gourcuff et autres brêles…Pour une fois que l on a compétence et intelligence dans le staff allons y jouons avec nos forces et gagnons !!!!! Haut les cœurs à jamais rouge et noir et plus jamais en bleu !!!!!
À Campesien 35,
Oui bah, figure toi,je m’en doutais. Mais on peut supposer quand même sans grand risque qu’un Terrier en pleine forme aurait été, lui aussi, à l’instar de Torres, transféré pour un prix similaire. À savoir 55 patates. En fait, ce que je voulais dire, c’est que ce Ferran Torres pourrait être le jumeau de Martin. Même style. Même truc même « trick » (non, pas celle là) mais ces deux joueurs se ressemblent tellement que si il y a, à l’heure actuelle, un remplaçant à Terrier, et vice versa, sûr qu’il se nomme Ferran Torres. Des clones ces deux là.C’est bluffant.