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19 juin 2007 | à 23h47

Abécédaire de la saison rennaise (seconde partie)

Suite et fin de notre abécédaire sur la saison 2006/2007 du Stade Rennais.

Abécédaire de la saison rennaise (seconde partie)

- > La première partie de notre abécédaire

N comme Nuls.
Rennes fait une nouvelle fois exception dans ce championnat de Ligue 1, cette fois par son nombre de matchs nuls. À regarder le classement de plus près, on observe que le Stade Rennais est la troisième équipe à avoir le plus souvent partagé les points : quinze fois. C’est un nombre relativement important, surtout pour une équipe qui termine quatrième.
On comptabilise huit "0-0", six nuls sur le score de un partout, et un match nul face à Troyes sur le score de 2-2.
A noter également que le Stade Rennais est la seule équipe, avec l’Olympique Lyonnais, a comptabiliser moins de 10 défaites (9 au total, et 5 pour l’OL dont une contre Rennes)

O comme Offensive.
Avec 38 buts inscrits, le Stade Rennais termine quinzième attaque de Ligue 1. Longtemps “relégables” à ce classement, les “Rouge et Noir” ont terminé en trombe avec douze réalisations lors des six dernières journées de championnat. À titre de comparaison, les coéquipiers de John Utaka, meilleur buteur du club avec onze unités, avaient dû attendre la seizième journée pour inscrire leur douzième but de la saison. Avec ses 38 buts inscrits, le Stade Rennais termine cinquième du Challenge de l’Offensive. Sedan, avec 46 buts marqués, soit huit de plus que Rennes, n’est que...19ème de ce classement.

P comme Public.
En 19 rencontres à domicile, le stade de la Route de Lorient aura accueilli 477 565 spectateurs, soit une moyenne de 25 135 spectateurs par match (septième meilleur total de Ligue 1). Contre Lorient, les “Rouge et Noir” ont joué devant plus de 29 425 spectateurs (record de la saison). Pas une surprise puisque ce match, le dernier à domicile, relevait bien plus que du simple derby : il pouvait permettre au Stade Rennais d’accrocher l’Europe. En revanche, la réception d’Auxerre (victoire 3-1) constitue la plus faible affluence de la saison (20 610 spectateurs).

Q comme Quatrième.
Pour la deuxième fois de son histoire (le club termina quatrième en 2005), le Stade Rennais se qualifie en coupe de l’UEFA via le championnat. Virtuellement troisièmes pendant quelques minutes, les “Rouge et Noir” n’ont finalement accroché qu’une quatrième place. Décevante à chaud mais inespérée au regard de la saison dans son ensemble. Mais quoi qu’on en dise, c’est à la fin du championnat que l’on fait le classement. Tout le reste n’est que provisioire. Même lorsqu’il ne reste que trente secondes à jouer dans la saison.

R comme Reims.
Certains de jouer leur demi-finale de la Coupe de la Ligue à domicile, les Rennais devaient d’abord éliminer Reims, club de Ligue 2. Fatigués, ils s’inclineront. Une désillusion à la hauteur des espoirs placés en cette compétition. « J’ai un regret, un très gros regret même, c’est le match de coupe de la Ligue contre Reims. On n’a rien maîtrisé du début à la fin. Cela a été terrible. Je me méfiais terriblement de ce match, je pensais avoir tout fait dans la semaine pour ne pas que le pire se produise... et il s’est produit. Je n’ai toujours pas compris. » déplorera Pierre Dréossi, interrogé par Ouest-France à l’issue de la saison.

S comme Saint-Sernin.
Débarqué à la tête du Stade Rennais au mois de décembre, Frédéric de Saint-Sernin était loin de faire l’unanimité chez les supporters rennais, satisfaits par Emmanuel Cueff . Avant Rennes-Troyes, premier match à domicile des stadistes sous la présidence de “FSS”, on put même lire « Saint-Sernin rien que tu restes » sur une banderole du RCK. Les bons résultats de l’équipe dans la seconde partie de saison et des prises de positions franches, signes de son implication dans le club (notamment dans l’affaire Nantes-Toulouse), changeaient un peu le regard des observateurs sur ce proche de Jacques Chirac.

T comme Télévision.
Avec 9 diffusions (6 sur Canal +, 3 sur Canal + Sport), le Stade Rennais figure au douzième rang du classement des retransmissions télévisées. Le club breton empoche 2,8M€ (8,5M€ pour Marseille, premier avec 27 diffusions ; 1M€ pour Troyes, dernier avec trois diffusions).

U comme Utaka.
À l’image de son équipe, John Utaka aura mis du temps pour tourner à plein régime. Grâce à une excellente fin de saison (quatre réalisations lors des quatre dernières jornées), l’international nigérian a porté son total de buts en championnat à 11. Comme la saison passée. Puissant, rapide, technique, il est l’un des joueurs les plus talentueux de l’effectif stadiste. L’ancien Lensois doit encore s’améliorer dans la finition pour éviter de nouvelles périodes blanches (aucun but lors des neuf premières journées, aucun autre avant la 17ème...). Non sans humour, Pierre Dréossi parle de son joueur : « Si en plus il marquait, il ne serait pas chez nous mais au Real Madrid. » Bon résumé.

V comme Vannetais.
Le Vannetais Sylvain Marveaux est clairement "la" révélation de cette saison au Stade Rennais. Malgré un temps de jeu assez réduit, le jeune milieu de terrain, passé professionnel en juin 2006, a été de nombreuses fois décisif, avec notamment six buts dont certains de grande classe. Néo-international espoirs, il devrait obtenir plus de responsabilités la saison prochaine.

W comme Wow !
Cri d’étonnement après une sortie dans le bon timing de Pouplin, un ciseau qui fait mouche de Briand, une frappe de loin cadrée de Mbia, une montée d’Edman, une apparition d’Esteban, une inscription d’Ekoko au Conservatoire pour prendre des cours de piano, la frappe enroulée pleine lucarne d’Utaka contre Lorient, le lob d’Emana [ici, ajoutez tout ce qui selon vous a relevé du paranormal cette saison].

X comme le remplaçant de Källström.
Parti à Lyon en juin dernier, Kim Källström n’a jamais été remplacé dans son rôle de "chef d’orchestre" du milieu de terrain rennais. Du coup, on ne sait toujours pas qui tiendra ce rôle à l’avenir, ni si ce "Monsieur X" débarquera avant la prochaine saison 2007-2008.

Y comme Yoyo.
Cette saison 2006-2007 aura été comme la précédente : très irrégulière. Bloqués dans les cinq dernières places du classement durant les dix premières journées, les "Rouge et Noir" auront finalement fait le yo-yo, alternant montée et descente au classement, pour terminer la saison comme toujours par une incroyable remontée jusqu’à la quatrième place. Chuter, remonter un peu, rechuter pour finalement terminer très haut : le lot de cette équipe rennaise.

Z comme Zéro.
Pour voir des buts, ne supportez pas Rennes. Sur trente-huit matches de championnat, les coéquipiers de Simon Pouplin ont réussi à garder leur cage inviolée à seize reprises. Une performance remarquable qu’il convient de nuancer : si Pierre Dréossi a pu s’appuyer sur une excellente défense, c’est peut-être parce qu’offensivement, les performances étaient mauvaises. Par quinze fois, les “Rouge et Noir” ont terminé une rencontre sans marquer le moindre but. Une fois dit ça, on comprend pourquoi huit rencontres du Stade Rennais se sont soldées sur un score nul et vierge.

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