Comme Manchester City, le PSG ou Clermont, le Stade rennais n’est pas adepte du jeu direct
La Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES s'intéresse au jeu direct dans les championnats européens. Sans surprise, le Stade rennais n'en n'est pas un grand adepte.
Ce ne sera pas une surprise pour ceux qui regardent tous les matchs du Stade rennais : l’équipe de Bruno Genesio n’est pas une grande adepte du jeu direct. C’est ce que vient confirmer le numéro 438 de la Lettre hebdomadaire de l’Observatoire du football CIES, qui croise les données physiques et tactiques (‘game intelligence’) de SkillCorner avec les données techniques de Wyscout pour créer un indice de jeu direct sur une base de 100 classant les équipes de 27 ligues dans le monde de celles attaquant de la manière la plus directe à celles pratiquant le style de jeu offensif le plus manœuvré.
Le SRFC sait faire courir le ballon
Parmi les cinq grands championnats, dont la Ligue 1 fait encore gracieusement partie, Rennes fait partie des équipes affichant les plus faibles valeurs de jeu direct (29.7). Le SRFC arrive 8e parmi les formations au jeu le plus "construit" derrière Manchester City, le PSG, Arsenal, Clermont, Fribourg, la Roma et la Fiorentina. Concrètement, ces équipes prennent plus le temps de mettre en place leurs attaques plutôt que de miser sur des transitions directes et rapides, ce qui n’est pas étonnant pour Rennes en l’absence de joueurs de rupture et rapide devant.
Le Stade rennais fait partie des équipes qui attaquent de manière la moins directe et se basent sur un style de jeu offensif « plus manœuvré » parmi les "cinq grands championnats" (10,02 km parcourus par la balle en possession en moyenne). @CIES_Football https://t.co/NnezklquCg pic.twitter.com/Nglb1Uusb9
— Clément Gavard (@Clem_Gavv) November 8, 2023
Par ailleurs, dans le détail, l’Observatoire du football CIES montre que le Stade rennais effectue 10.7 sprints en phase de possession pour 90 minutes ainsi que 67.8% d’appels pour des passes dans l’espace. Enfin, la bande à Genesio sait faire courir le ballon puisque le cuir parcourt 10.02 kilomètres en moyenne quand il est en possession des Rennais. Des chiffres, des chiffres et encore des chiffres, mais l’essentiel pour les Rouge et Noir cette semaine sera bien de retrouver le goût de la victoire. Et de préférence plutôt deux fois qu’une.
Alors que d’autres statistiques prétendent que le Stade Rennais possèdent cette saison un jeu direct...pour la Ligue2.
Direct ou pas direct le jeu des 3 autres clubs précités est nettement supérieur à celui pratiqué par le Stade Rennais actuellement.
Il devrait faire courir l’adversaire plutôt que le ballon
Le football, comme le monde de la bouffe ou celui des fringues, voit défiler des modes. Et pendant un moment donc, plus ou moins long, tout le monde se copie, s’imite, jusqu’à devenir totalement similaire et uniforme. Les grosses lunettes rondes à monture fine, par exemple, ça ne va à absolument personne. Per-sonne.Quant à cette mini giclette de sauce pesto virgulée en plein milieu de l’assiette lors d’un dîner chez les voisins, c’est plus possible. Faut arrêter là.
Eh bah non, même pas, car une équipe comme Clermont continue bêtement de vouloir copier-coller la méthode du tiki-taka Guardiolesque. Mais ça ne fonctionne pas. 17 ème et en route pour l’étage inférieur les auvergnats. Même constat pour l’ex Pep lyonnais tentant vainement de mimiquer le Pep de City. Ridicule. Mais les Gastien et autres Genesio ne font malheureusement que suivre la « fashion » en vogue, quitte à en être les victimes, tout ça parce que c’est-le-truc-qui-se-fait-de-nos-jours, et qu’il vaut mieux avoir l’air con avec tout le monde que pas, mais tout seul. Et, à cet égard, le nouveau prophète solitaire qui prêche un renouveau tactique dans l’univers du foot en voulant faire table rase des vieux dogmes tactiques se nomme Henrik Rydstrom. Ou Fernando Diniz. Je ne sais plus. Enfin du coup ils sont deux. Mais d’ici peu, c’est sûr et certain, nos entraîneurs francais interchangeables un rien mouton vont vouloir les copier.
Le style offensif le plus manœuvré, celui du FC Barcelone de la très grande époque. Elle pouvait se le permettre avec un milieu et une défense au top européen. On se rappelle aussi, du moins les anciens, de l’ Ajax d’Amsterdam début des années 1970 ... , l’équipe entière se mettait en mouvement et laissait peu d’espaces, le jeu total. Là aussi avec des joueurs d’exception. En conclusion, pour pratiquer ce type de jeu, le niveau individuel de tous les joueurs doit être très bon et l’entente parfaite. Sinon la machine s’enraie.
Tout est vrai,mais les passes longues et les renversements de jeu,sont trop rares,ce qui fait que notre jeu devient très prévisible et aussi par manque de vitesse.
2a0 ce soir ,la messe est dite ??