Florian Maurice explique le fonctionnement de la cellule de recrutement du Stade rennais
Dans une interview publiée dans le supplément de Ouest-France, Florian Maurice présente le fonctionnement de la cellule de recrutement au Stade rennais et parle de sa manière de travailler.
C’est parfois une question que peuvent se poser les supporters : comment fonctionne une cellule de recrutement ? Ce n’est pas toujours sorcier et aussi complexe qu’on ne pourrait le penser. Dans une interview publiée dans le supplément spécial Stade rennais de Ouest-France, Florian Maurice explique comment ça marche à Rennes. Le dirigeant n’est pas un adepte des cellules élargies, préférant travailler avec un groupe restreint en lequel il peut avoir confiance, comme il l’avait exposé dans un entretien accordé à So Foot.
« Jérôme Bonnissel, arrivé avec moi au début de mon aventure rennaise, est responsable du recrutement, commence le directeur technique du SRFC dans Ouest-France. Il a sous ses ordres deux scouts qui tournent en Europe et en France. Nous avons aussi deux scouts vidéo, un datascientist et un data-analyste. L’observation est donc faite par le scouting sur le terrain, le scouting vidéo et la data. On recueille un maximum d’infos pour être efficace dans le recrutement et dans l’anticipation. Nous établissons une liste de joueurs intéressants, que nous observons dans la durée grâce à la vidéo mais aussi sur les terrains. »
« La data est un outil qui aide à la décision. Mais la décision finale est prise par par l’observation du jeu, les qualités humaines du joueur, et non par les chiffres. »
Au contraire de Toulouse, réputé pour son fort attachement à la data, Maurice mise d’abord sur l’aspect humain : « La data est un outil qui aide à la décision. Mais la décision finale est prise par par l’observation du jeu, les qualités humaines du joueur, et non par les chiffres. » L’ancien attaquant parle également de son métier, de sa relation de travail avec Bruno Genesio et de sa présence auprès des joueurs.
« Je passe du temps dans le vestiaire, autour du terrain, j’ai beaucoup de discussions informelles, raconte Maurice. Je vois peu de joueurs dans mon bureau, ça arrive lors de moments difficiles, quand il y a un peu plus de tension. Mais je suis toujours dans la même direction que le coach, c’est impossible d’avoir un discours différent, parce que les joueurs sont assez malins pour s’engouffrer dans des failles. Le coach a toujours raison. »
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Enfin la clarté tant espérée ! Elle n’aurait pas pu arriver plus tôt, ne serait que pour les supporteurs qui ne se contentent pas de brailler dans les tribunes ?
S’il y avait un vrai fonctionnement depuis la fin de la dernière saison,ça se saurait.il n’aurait pas vendu à tout va,pour recruter pauvrement dans l’urgence et sans défenseurs dignent de ce nom .j’ai bien peur qu’au mercato d’hiver Terrier ne parte pour des cieux meilleurs,et le staff entraîneur compris se retrouve ailleurs lui aussi.Mr.Pinault roi de la finance ne pourra tolérer tout ça bien longtemps,d’où son achat faramineux dans ce monde d’ultra fric qui dénature tout le sport.
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Et il a l’œil Flo-Mo. Tiens,en vrac et dans le désordre, Ryan Gravenberch, Edson Alvarez, Muhammed Kudus, Teun Koopmeiners, Kim Min-Jae. Tous ces garçons ont en commun d’avoir été ciblés par le directeur sportif Rouge et Noir quand ces joueurs se trouvaient encore dans un certain anonymat. Anonymat relatif, certes, tant ces jeunes footballeurs apparaissent dans les radars de toutes les écuries européennes dès les gategories U17 voire même un peu avant. Ce qui fait que tous les recruteurs possèdent à peu près tous les mêmes noms sur leur liste d’achat. La différence entre les clubs se joue au niveau de l’attractivité salariale. Kim Min-jae décide de signer à Naples, et Flo-Mo débarque tout penaud avec Mohammed Salah.