Hamari Traoré : « La Bretagne m’a adopté »

Si Hamari Traoré a pris la décision de quitter le Stade rennais en juin, le défenseur malien était encore ce mois-ci dans la capitale bretonne, où il a eu le bonheur de fêter une naissance. Avant de rejoindre son nouveau club, la Real Sociedad, le capitaine emblématique des Rouge et Noir est passé à la Piverdière pour parler de la fin de son aventure. « Sincèrement, je me pose la question si c’est vrai ou pas, si je suis parti ou pas. C’est la vie, c’est le foot, je vais essayer de m’adapter, explique Traoré dans une vidéo publiée sur les réseaux du club. Mais ça va faire très bizarre de reprendre la saison ailleurs qu’à Rennes. »

Pour lui, le SRFC n’est pas loin d’être « parmi les meilleurs clubs français ». Il rend hommage au staff médical, à René Ruello, Jean-Luc Buisine et à tous ses entraîneurs, à commencer par Bruno Genesio et la liberté qu’il a pu lui accorder sur le terrain. « J’ai grandi, continue-t-il. Quand je suis arrivé, j’étais un joueur très jeune, très porté sur l’offensive. Je suis devenu plus mature, plus complet et avec beaucoup plus d’expérience. C’est une fierté de porter ces couleurs. Comme je l’ai dit à ma famille, je suis Malien, mais la Bretagne m’a adopté et c’est quelque chose d’incroyable. Je n’ai jamais imaginé passer autant d’années dans un club. Faire six ans ici, à Rennes, je ne l’oublierai jamais. »

« Je pense qu’on a transmis quelque chose à nos supporters. Ils n’attendaient que ça. Le Roazhon Park, c’est devenu une arène imbattable. Quand les adversaires viennent ici, ils ont le cœur et les pieds qui tremblent, et c’est grâce à nos supporters. »

Hamari Traoré n’oublie pas non plus les supporters, témoins et acteurs de la progression du Stade rennais en six ans : « Dans la ville, je ne voyais pas les maillots du Stade rennais, aujourd’hui ils sont partout. Je pense qu’on a transmis quelque chose à nos supporters. Ils n’attendaient que ça. Le Roazhon Park, c’est devenu une arène imbattable. Quand les adversaires viennent ici, ils ont le cœur et les pieds qui tremblent, et c’est grâce à nos supporters. Même quand on ne gagne pas, ils ont toujours été là. Sans les supporters, il n’y a pas de Stade rennais. C’est l’âme du club. On les voit partout, à domicile comme à l’extérieur. Un grand merci à eux. Les seuls remerciements qu’on peut leur faire, c’est de continuer à gagner, à faire monter le club et à l’installer dans le haut du classement. Ils ne méritent que ça, c’est un vrai bon public. »