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28 février 2013 | à 10h27

Les trois vies d’Isidore Odorico

Dans le rétro. Connu à Rennes pour les mosaïques dont il a couvert la ville pendant l'entre-deux-guerres, Isidore Odorico est aussi une figure importante de l'histoire du football. Et du Stade rennais, dont il a défendu les couleurs comme joueur (1912-1925) puis comme président (1931-1938). Portrait d'un personnage captivant.

Les trois vies d'Isidore Odorico

Odorico le mosaïste

Si vous habitez Rennes, vous avez forcément déjà croisé une réalisation d’Isidore Odorico. La piscine Saint-Georges, la Poste, l’église Sainte-Thérèse, plusieurs bâtiments municipaux et une multitude de demeures particulières ont été embellis dans la première moitié du XXe siècle par les travaux de cet étonnant personnage, dernier représentant d’une dynastie de mosaïstes d’origine italienne. Son père (pareillement prénommé Isidore), sûrement chassé par la misère qui frappait son Frioul natal et l’Italie du Nord à la fin du XIXe siècle, a migré en France pour venir travailler à Paris sur le chantier de l’opéra Garnier. Il ne reste pas longtemps dans la capitale puisqu’en 1882, il prend la direction de Rennes avec son frère Vincent, où ils fondent leur propre société, Odorico Frères.

En 1893 naît Isidore Odorico fils. Destiné à hériter de l’entreprise familiale, il étudie au Lycée de Rennes (l’actuel Lycée Émile Zola), puis il s’oriente tout naturellement vers l’École des Beaux-Arts. Plus que la reprendre, Isidore va réussir à développer considérablement la société familiale. Il est un artiste, mais aussi un entrepreneur, qui profite de la demande croissante en mosaïque pour étendre la société Odorico Frères dans tout l’Ouest de la France. S’adaptant à la demande, il spécialise la production dans la mosaïque de style Art Déco - reconnaissable à ses couleurs, ses formes géométriques, ses entrelacs -, alors très en vogue.

A la fin des années 1930, Odorico Frères compte plus de cent employés. Parmi lesquels beaucoup d’immigrés italiens qu’Isidore fait venir à Rennes. Odorico Frères est une entreprise paternaliste, le patron est très apprécié de ses employés, on le surnomme « Dodor ». Certains récits de proches d’Odorico ont également témoigné de la gestion parfois fantaisiste de l’entreprise, dont les finances étaient tenues de façon quelque peu insouciante (2).

Même proche de ses salariés, Odorico est bien un notable, il fait partie de l’élite de la ville. Il s’est fait construire et a décoré lui-même (de mosaïques, bien entendu) sa maison, au 7 Rue Joseph Sauveur, près du Lycée de Rennes. Le quartier, idéalement placé, non loin de la gare, était très prisé par la bourgeoisie rennaise ; il fut appelé « la Californie » en raison de la spéculation financière dont il fut l’objet. La maison d’Odorico se trouve à deux pas de celle du maire Jean Janvier, qui réside au 16 Rue Dupont des Loges, et qui avait en commun avec « Dodor » la passion de l’architecture. Mais aussi celle du football.

Odorico le footballeur

Cet attachement au football fait partie intégrante du personnage d’Isidore Odorico. Tous les proches qu’on interrogeait à son sujet parlaient du mosaïste, mais n’oubliaient pas le féru de football qu’était aussi Isidore. Chez les Odorico, le football était vraisemblablement une passion familiale. Le frère aîné d’Isidore, Vincent, était lui aussi passionné de mosaïque et de football mais, atteint d’une grave scoliose, il n’a guère pu pratiquer sur le terrain ni l’un ni l’autre. Outre l’influence familiale, sa scolarité au Lycée de Rennes, dont le SA a été un adversaire récurrent du Stade rennais au début du XXe siècle, a peut-être contribué à rapprocher Isidore du football. Mais jamais il ne défendit les couleurs de l’association de lycéens (2).

La pratique du football est une facette essentielle du personnage mais, contrairement au mosaïste, le footballeur n’a pas laissé les mêmes traces dans le paysage urbain. On peut seulement reconstituer la carrière footballistique d’Odorico à la lumière de ses apparitions successives dans l’équipe rouge et noire, de 1912 à 1925, et des comptes-rendus qu’en ont laissé les journaux (déjà, à l’époque, les quotidiens rennais ne manquent pas de juger la prestation des joueurs match après match). D’après les archives, le premier match disputé par Odorico avec le maillot rennais est aussi le premier match disputé par le club, en septembre 1912, sur son nouveau terrain aménagé route de Lorient (3). Il s’agit d’un match amical, remporté par le Stade rennais sur le score de 6 à 1 contre le SA du Lycée de Rennes, dans lequel « Dodor » avait donc sûrement quelques connaissances.

Isidore évolue au milieu de terrain, ou plus rarement en défense. C’est surtout après 1918 qu’il semble avoir pris l’habitude de jouer au poste de « demi ». Les premières années, il évolue souvent avec l’équipe B ou l’équipe « 1B ». Les jugements sur ses qualités de footballeur sont nuancés ; en novembre 1912 au sujet d’un match contre l’US Servannaise, l’Ouest-Éclair parle de ses « shoots faibles », en octobre 1913 on lit que « Odorico loupe souvent », en février 1914 il est « trop brouillon ». Les années passant, les évaluations deviennent plus flatteuses, en novembre 1919 Odorico est qualifié de « bon remplaçant », en janvier 1920 de « vieux joueur connaissant toutes les roublardises du football ». Déjà, à l’époque, un joueur de football de 26 ans est donc perçu comme un ancien...

Après une victoire contre l’US Suisse en février 1920, le journaliste de l’Ouest-Éclair salue la performance d’Isidore, qui « gagn[e] bien ses galons d’équipier premier par son courage et son adresse ». En décembre 1920, il est cité avec Guyader, Scoones et Gauvin parmi les meilleurs joueurs d’une victoire contre le CS Rennais. « Dodor » semble donc s’être petit à petit imposé dans l’équipe première. C’est en 1925, âgé de 32 ans, qu’il raccroche les crampons. On peut suggérer que ses responsabilités professionnelles (il était souvent en déplacement) ne lui auront pas toujours permis de s’investir pleinement dans le football.

Odorico le président

Peu après la fin de sa carrière sportive, Odorico s’implique dans les affaires du club. Il devient un dirigeant passionné, qui nourrit pour le Stade Rennais Université Club des ambitions d’hégémonie régionale. Cela se traduira bientôt par une lutte avec la Fédération pour la création d’un championnat national et l’acceptation du professionnalisme en France. Ses sept années de présidence (1931-1938) sont ainsi un tournant essentiel dans l’histoire du Stade rennais. On doit même considérer que ce tournant débute avant 1931, Odorico ayant soutenu financièrement le SRUC dès les années 1920 (1). Le club est officiellement présidé par l’avocat Baudet, mais l’influence d’Odorico - qui est vice-président - est déjà grande.

La compétition majeure dans laquelle évolue alors le Stade rennais est le championnat de la LOFA (Ligue de l’Ouest de Football Association) qui n’est plus adapté aux ambitions rennaises. Les écarts de niveau sont importants, le SRUC affronte des clubs modestes qui n’attirent pas forcément les foules au Parc des Sports. En outre, Odorico et le Stade rennais se rendent coupables d’une rémunération illicite des joueurs - ce qu’on a appelé « l’amateurisme marron ». Pourtant censés être des sportifs amateurs, certains auraient reçu chaque mois des enveloppes de 1000 à 2000 francs (2). Le Stade rennais se trouve même complètement dans l’illégalité, en engageant certains joueurs sans qu’ils ne soient pourvus d’une licence délivrée par la Fédération. Odorico gère le recrutement d’une façon assez étourdie, peu soucieuse des éventuels accrocs. Un peu comme avec son entreprise de mosaïque.

Ces prises de risque témoignent avant tout des aspirations d’Odorico à une professionnalisation du football. Mais atteindre ce dessein n’a pas été une tâche facile. L’histoire de la naissance du football professionnel en France est avant tout celle d’un bras de fer financier entre de grands clubs régionaux désireux de se fédérer dans un championnat national, et les instances organisatrices des championnats régionaux - la LOFA pour l’Ouest du pays - autrement moins disposées à de tels projets. Voir Rennes, Laval ou Angers quitter son championnat serait financièrement dramatique pour la LOFA, qui ne percevrait plus de revenus sur la billetterie des matchs organisés par ces clubs.

En 1929, la LOFA réagit en réformant l’organisation de son championnat. Il est décidé pour la saison 1930-1931 la création d’un groupe unique de douze clubs, alors que les équipes étaient versées jusque là dans trois poules de six. Les nombres des joueurs étrangers et des joueurs des équipes réserves pouvant évoluer avec l’équipe première ne doivent plus dépasser certains seuils. Enfin, le SRUC est pénalisé financièrement puisque la LOFA prélèvera désormais un droit de 15% sur l’ensemble des recettes des clubs (3). La formation d’un groupe de douze équipes a aussi pour eux des conséquences pécuniaires, puisqu’ils doivent désormais disputer un plus grande nombre de matchs, et donc effectuer un plus grand nombre de déplacements.

Le Stade rennais, le Stade lavallois et le Cercle sportif Jean Bouin d’Angers, les meilleures équipes de l’Ouest, refusent de s’engager dans cette compétition qui dessert leurs intérêts. Dans un premier temps, la LOFA n’accepte pas ce désengagement qui, pour les raisons expliquées plus haut, ne lui serait pas profitable. Le Stade rennais est finalement exclu pour la saison 1929-1930 de toute compétition officielle, dont la Coupe de France.

Une culture européenne mise au service du SRUC

La fronde d’Odorico dure trois saisons. Mais c’est une résistance intelligente qui préserve le niveau de l’équipe - et même l’améliore, malgré le retrait de toute compétition officielle. D’une part, Odorico organise des matchs amicaux internationaux, et d’autre part, il recrute à l’étranger. D’origine italienne, il était peut-être aussi culturellement un peu autrichien, le Frioul ayant été sous la domination de Vienne jusque 1919 (2), et il disposait de nombreux contacts un peu partout en Europe centrale où il avait eu l’occasion de se déplacer pour Odorico Frères.

De surcroît, le Stade rennais a déjà, dès les années 1930, ses « recruteurs ». Le premier d’entre eux s’appelle Adolphe Touffait, milieu de terrain du SRUC. Il est à l’origine de la plupart des recrutements de l’époque. Après une sévère défaite en octobre 1929, sur la pelouse de l’US Servannaise (4-0), il est immédiatement envoyé en mission à Prague (avec de l’argent...). Il assiste à un entraînement de l’équipe nationale de Tchécoslovaquie où il repère Mrazek, Nenals ou encore Klenovec, qu’il ramène ensuite à Rennes. Le gardien de but Klenovec gardera les cages rennaises pendant trois saisons, l’attaquant Nenals marquera plusieurs dizaines de buts.

En 1930, Touffait se rend cette fois à Darmstadt, en Allemagne (une ville que « Dodor » connait bien, puisqu’il y fut prisonnier pendant la Première Guerre mondiale), pour disputer la coupe internationale universitaire. Le recruteur rennais remarque un attaquant, Walter Kaiser, qu’il convainc de venir à Rennes pour poursuivre ses études de droit tout en perfectionnant son français, et en portant les couleurs du Stade rennais UC (2). En 1932, il sera le meilleur buteur du premier championnat de France de football. La venue d’immigrés italiens à Odorico Frères et le recrutement d’étrangers au SRUC nourrissent finalement le cosmopolitisme de la ville de Rennes dans la première moitié du XXe siècle. Odorico et les étrangers de Rennes avaient d’ailleurs l’habitude de se réunir dans la « Société des Nations », qui se tenait régulièrement au Café du Lycée, à l’entrée de la rue Duhamel, dans le quartier de la Californie (2).

Le deuxième aspect de la fronde rennaise est donc l’organisation de rencontres internationales. A la fin de la saison 1929-1930 le SRUC est en tournée au Luxembourg. Odorico active à nouveau ses contacts en Europe centrale, et fait régulièrement venir route de Lorient des clubs tchèques : le Viktoria Žižkov, le SK Kladno, l’AFK Prague. Viennent également à Rennes les clubs de Duisbourg, Stuttgart, Jersey, Munich 1860, Vienne, Malines (3). L’organisation de ces matchs de prestige répond à la lassitude de la plupart des joueurs rennais, fatigués du championnat de la LOFA. Comme il l’avait fait avec ses employés en mosaïque, Odorico réunit ainsi l’adhésion unanime de ses joueurs. Le public apprécie lui aussi, 9 000 personnes se massent au Parc des Sports pour la réception de Stuttgart le 30 mars 1930 (3). Les affluences augmentent, la moyenne annuelle dépasse les 4000 spectateurs pour la saison 1930-1931.

Les recettes provenant des billetteries des clubs s’étant effondrées avec l’écartement du Stade rennais et de ses principaux voisins régionaux, les comptes de la LOFA sont pour la première fois déficitaires à l’issue de la saison 1930-1931 (2). Aidé par d’autres présidents de club, comme les sétois Gambardella et Bayrou, Odorico fait finalement céder les dirigeants du football français. Le 17 janvier 1931 est officiellement approuvé le football professionnel. Le premier championnat de France de football, ancêtre de l’actuelle Ligue 1, se déroule lors de la saison 1932-1933. Grâce à Odorico, le SRUC y prend part et termine au sixième rang.

Isidore Odorico est mort à Rennes le 27 février 1945, il y a aujourd’hui soixante-huit ans. Il aura investi dans le Stade rennais beaucoup de temps, de volonté... et d’argent, presque à s’en ruiner. A la fin de sa vie, l’entreprise Odorico Frères est ainsi beaucoup moins florissante que par le passé. Elle périclite avant tout à cause de la baisse de la demande. En revanche, « Dodor » laisse le Stade rennais en bonne santé, et promis à un bel avenir. L’établissement privé dans lequel sont scolarisés les joueurs du centre de formation du SRFC porte son nom depuis 1987.

P.-S.

Sources :
- (1) H. Guénée, Odorico, mosaïste art déco, Archives d’architecture moderne, 2000
- (2) D. Leray, Le Stade Rennais et l’évolution du football en Bretagne : de sa naissance au professionnalisme (vers 1900 - 1932/33), maîtrise d’histoire, 1999
- (3) C. Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, Rennes, 1994
- Archives de l’Ouest-Éclair

Source photo :
Wikipedia Commons

Vos réactions (44 commentaires)Commenter
Louis G28 février 2013 à 11h18

Merci à Paul de nous plonger dans les origines du Stade Rennais et de nous faire connaitre le rôle primordial d’Isidore Odorico qui y aura consacré beaucoup de temps et aussi beaucoup d’argent !...ainsi on comprend mieux comment le Stade Rennais UC est devenu un des premiers Club professionnel de France en 1932...puisse les jeunes du Centre de formation qui porte son nom connaitre cet itinéraire et de s’en inspirer !!...finalement les grandes réalisations sont souvent l’oeuvre de quelques personnes remarquables par leur persévérance et leur dévouement !!...

Bibi peau de chien28 février 2013 à 11h33

Le centre de formation du Stade porte en effet le nom de cet entrepreneur - venu d’un autre pays - dirigeant passionné & en grande partie fondateur du Club , mais sauf erreur il semble que la ville de Rennes ne l’a pas honoré en lui dédiant une rue.
Pour son implication dans la vie sportive locale & aussi pour les traces laissées par ses mosaïques dans nombre de bâtiments publiques
( Piscine . . . ) & privés , ici & sans doute ailleurs , ne serait-il pas logique que soit réparé cet oubli ?
P.S. :
Bravo pour cet émouvant rappel biographique , qui permet à tous
de mieux comprendre comment se sont constituées les fondations de ce Stade que nous chérissons tant . En se déconnectant des contingences du moment , celà permet à tous - jeunes & moins jeunes - de découvrir d’où nous venons , à défaut de savoir où nous allons !
C’est celà aussi l’utilité & la magie de l’ Histoire - Petite & Grande -

28 février 2013 à 11h48

Projet urbain en hommage à la famille Odorico en cours :
http://www.unidivers.fr/la-passerelle-odorico-enjambera-le-bras-de-la-vilaine/

l’étoile brille au sommet 28 février 2013 à 14h12

Merci Paul pour ce super article, en tous les cas, j’en ai encore appris aujourd’hui.
Dans le meme temps, merci à ces immigrés italiens qui nous ont tant apportés. Ces créateurs entrepreneurs d’avant et d’après guerre. J’ai eu la chance de travailler chez l’un d’eux, passionné de football.
C’est quand meme bon quand le football nous réuni avec la culture

nostra28 février 2013 à 19h00

Superbe article, quel sacré bonhomme cet isidore !!!
Je ne connaissait pas l’histoire de cet homme et c’est un vrai régal. Le stade rennais(ou SRUC) est né en grande partie grâce à la patte d’un artiste/chef d’entreprise farfelu et visionnaire !! Excellent. Voilà en tout cas un bel exemple d’attachement au club, ce qui par les temps qui courent n’est pas un luxe !

un supporter28 février 2013 à 20h46

Notre re-nouveau président Mr De Saint Sernin recherche un nom pour notre stade. Quel plus bel hommage que de renommer le Stade de la Route de Lorient Stade Isidore Odorico ?
Qui plus est très chantant à l’oreille...
Merci à cet architecte du Stade Rennais et pourquoi pas de superbes mosaïques représentant le blason du club et ses 2 hermines aux entrées du stade.
IMPORTANT...Vos consignes ne sont pas respectées des propos insultants ont été déposés à l’égard d’Alou Diarra par Mr Murmuroa et ils ont tout de même été diffusés. Cela porte un préjudice à l’image des supporters qui se veulent respectueux de l’intégrité des joueurs. Il est dommage que votre équipe SRO ait laissé passé, nous sommes en droit d’attendre des excuses de votre part.Cet internaute mériterait à mon sens un carton jaune voire un carton rouge avec une suspension de diffusion de ses messages pendant 2 voire 3 matchs assortie d’un sursis illimité sans excuses de sa part.
Certains ont mis à l’index sur le comportement du public lillois avec ses sifflets mais là les jeux de mots douteux de Mr Murmuroa sont à la limite et salissent les amoureux de ballon rond que j’espère nous pourrons rester.

Louis G1er mars 2013 à 11h07

Oui , je suis d’accord pour baptiser du nom de « Stade Isidore Odorico » notre Stade de la Route de Lorient à la lecture de l’article de Paul et de son récapitulatif historique et instructif du Stade Rennais UC...car ce Monsieur a vraiment jouer un rôle majeur pour faire du Stade Rennais une équipe professionnelle et cela dès le début des années 30...il fallait certainement oser à l’époque et ne pas avoir peur de prendre des risques !!...

l’étoile brille au sommet 1er mars 2013 à 11h24

J’adhère également sur l’idée de donner le nom d’ ISODORE ODORICO pour le nom du stade
Bien pour le Stade Rennais et pour la ville de Rennes
ce serait super

klose351er mars 2013 à 11h39

petite paranthese...50000 euros d amende pour envahissement de la pelouse pour la demi finale..le Stade Rennais n est il pas , comme Saint Etienne d ailleurs , libre de faire ceux qu il veut ?...en quoi cela derangent ils ces messieurs qui pour le coup passent leurs temps sur leurs fesses a boire et manger ?......je me souviens d un jour ou Fretel m avait dit : mais monsieur aujourd hui le foot cela n est plus du sport mais un spectacle...on y est...on vient on s assoie et on se casse....bravo......c est aussi pour cette raison, entres autres , que je ne viens plus...marre d etre tripote et flique.....

1er mars 2013 à 12h17

Un match très important ce soir et toujours aucun article à commenter.
c’est vraiment nul !!

Kaliayev1er mars 2013 à 14h05

@anonyme 12h17 : Ben vas y toi écris-le, donne de ton temps et de ton énergie.
Pour les plus patients il y aura un résumé/feuille de match ce soir pour la rencontre contre Montpellier.
Bravo encore Paul pour cet article, un plaisir de se plonger dans l’histoire et le patrimoine local.

mimidu351er mars 2013 à 14h32

HORS SUJET
Pour ce soir mission délicate,Montpellier reste sur 7 victoires a domicile et UN SEUL BUT pris
Mais je vais quand même jouer la victoire de notre équipe.
Dernier point négatif l’état du terrain qui est vraiment pourri.
Bon match a tous et allez RENNES

Laloose351er mars 2013 à 18h02

Thiriez , si j’attrape ta moustache ! Le Stade Rennais punit pour son ambiance, chapeau !

galettes saucisses1er mars 2013 à 18h59

thiriez , ou la maniere de se faire du fric sur le dos des autres , j’espere que le stade va pouvoir faire appel et obtenir du sursis,pour la seule fois que le stade est envahi ( bon enfant , pas de bléssé ) T...H...chiez . bon match a nos rouges et noirs ce soir,sans cabella et belhanda leurs meneurs ,peut etre un bon coup a jouer pour nous,attention a la pelouse, si on peut appeler ça une pelouse. G.S. pas de pronos perdre,nul ou gagné tout est possible.

galettes saucisses1er mars 2013 à 19h26

c’est bien connu , a l’ambiance bon enfant ,thiriez prefere les CONgelés,désolé j’ai pas pu m’empecher . G.S.

solos1er mars 2013 à 20h46

Girard à retenu la leçon du dernier match de sochaux il met deux attaquant de pointe, si le 4-4-2 ne peut se pratiquer chez nous il est en revanche très dangereux pour nous face à des équipe qui peuvent le pratiquer. Vu la taille des attaquants je serais pas étonné qu’il y est un changement de dernière minute en contournant la feuille de match et en mettant finalement A.diarra devant la défense. En tout cas on a pas trop intérêt de subir, si on fait le jeu et qu’on tient le ballon devant (et avec erding feret diallo pitroipa y a de quoi) on peut les dominer. Danzé et makoun doivent faire la différence au milieu, une victoire dépendra de leur relance

rehel1er mars 2013 à 21h22

Il y a plus que de la place pour gagner ce soir encore faut il marquer ce but indispensable. Montpellier est inexistant et peu combattif, il faut les 3 points. Mais je crains ce but assassin ............... attention quand même il y a beaucoup de déchet dans les passes des 2 côtés

1er mars 2013 à 21h29

Voilà un match avec beaucoup d’enseignement :
Nous n’avons absolument pas besoin d’alou diarra !
Quand les Ailiers se rapprochent plus de erding, nos latéraux montent plus et erding est moins seul (ex diallo bon match).
Feret est meilleur quand il simplifie son jeu.

1er mars 2013 à 22h04

et voila 1-0 pour le mshc

XxXTheFoxXxX1er mars 2013 à 22h07

a mourir d’ennui.... voila ou vont les espoirs de bien finir en championnat, plus que la coupe.... début de réponse dès la semaine prochaine

1er mars 2013 à 22h20

A part Feret ya quoi d’encourageant ? (mon seul rayon de soleil dans un brouillard de médiocrité)

le breton du 761er mars 2013 à 22h23

en 100 ans le stade rennais est devenu un club moyen de lique 1 ou il fait bon vivre car la pression du résultat et du classement est inexistante, ou finir huitième est plus « gratifiant » que de gagner des titres. La grande galerie historique des trophées glanés ne s’agrandira pas cette année ; au grand dam des fondateurs du club et des présidents passés qui espéraient sans doute plus que deux malheureuses coupes de france dans l’armoire à trophées.

solos1er mars 2013 à 22h23

Bon ben le match se joue sur plusieurs erreurs d’arbitrage en notre défaveur, ce n’est pas aussi flagrant qu’à nice mais franchement ne pas laisser l’avantage et ne pas siffler penalty sur pit c’est de l’arbitrage petit bras pour public domicile, puis des buts litigieux pour mhsc... voilà, ça fait chier mais rennes à fait un bon match quand même la meilleurs première mitemps depuis la blessure d’aless. Il va falloir des guerrier à la maison contre un sainté au grand complet. Maintenant on va laisser ceux que la défaite des rouges et noirs soulage commenter.

serge 291er mars 2013 à 22h23

bonsoir,anto m etonne encore une fois,l equipe est menee et il sort erding,a j oublie il prefere betonner pour ne pas prendre plus de buts,navrant cet entraineur,vivement la fin de saison

galettes saucisses1er mars 2013 à 22h23

solos, je ne sais pas si tu vois le match ,mais montpellier joue en 4/4/2/ et nous on joue toujours pareil, anto arrete tes conneries ,ou t’on insuffissance est criante, ta chance est passé , et ton cul ausssi ,pour qu’elle retourne envers nous ,fait confiance aux jeunes ,et non aux retraités bléssés . AU SECOURS notre équipe coule. G.S.

solos1er mars 2013 à 22h24

le breton du 76 t’as penser au suicide sinon ?

1er mars 2013 à 22h25

Inadmissible ! Trois erreur d’arbitrage ! Après saint Étienne (faute sur mavinga sur le premier but) après Nice ( penalti sur une simulation reconnu par la fede) maintenant Montpellier ( charge sur le gardien alors qu’il est en l’air). Et étonnant ces trois équipes sont devant Rennes ! Y en a marre ! Faut pas croire pour la finale se sera la même chose !

mendieta1er mars 2013 à 22h25

La loose totale...

solos1er mars 2013 à 22h26

galette saucisse apprend à lire c’est ce que je dis ! aller bon vent les faux supporter ! y en a marre de supporter vos discours toujours plus aigris

rehel1er mars 2013 à 22h31

Rennes aurait pu jouer 10h sans marquer Et je pense que Costil se devait de boxer ce ballon. Pitroipa est l’ombre de lui même en 2013 et il n’y a plus de buteurs potentiels, que dire de Sané et Diarra si ce n’est qu’ils ne méritent pas de faire partie de la feuille de match. Bref une saison comme une autre ou nos rennais sont aux abonnés absents au moment ou il ne le faut pas. Mon dieu que la fin de saison va être longue et triste

mendieta1er mars 2013 à 22h31

Pfff... on s’en fout de l’arbitrage, quand on a une équipe qui tient la route on chiale pas là dessus. On perd car on est moins bon que les autres, point. Y a pas de complot, d’orientation du corps arbitrable ou de pression !

Laloose351er mars 2013 à 22h34

Ça m’enerve , on joue plus de coupe d’Europe , pas de coupe de France , on a plus d’expérience et surtout cette année on a un mental « ce match là l’année dernière , on l’aurait perdu » . Quand on sait que toute les équipes de devant se sont affaiblies , expliquez moi pourquoi on est moins bien classé ?
On mérite rien du tout ! Je l’ai dit le 3/11/11 à Celtic Parc , on a rien appris et on apprendra jamais rien .
Je suis heureux pour Apam qui était tout sourire avec Utaka !
Messieurs , baissez la tête par respect devant les supporters ! Faites au moins semblant :(
La putain de loose35

regthebest1er mars 2013 à 22h35

encore une déception ce soir...
on ne méritait pas la défaite, Monpelier n’a pas montrer grand chose, nous peu de chose.
Le niveau général de l’équipe a baisser. Des joueurs ne sont pas a leur niveau (pit, erding ...). il manque allessandrini ...
Diallo vraiment faible ce soir. je ne sais quoi penser de ce joueur.
j’ai trouvé la charnière Danze Makoun pas si mal. Au moins il y a du pressing sur les joueurs. Antonetti a compris pour alou diarra qu’il n’avait pas le niveau.
Il va falloir s’accrocher et battre st étienne vendredi prochain, sinon attention au moral !!!

francky351er mars 2013 à 22h42

que dire de plus deçu comme beaucoup faut pas ce cacher derriere les erreurs d’arbitrage tellement le niveau de rennes est faible pit na pas renforcé le coté gauche pire le coté droit s’est affaibli merci anto

rehel1er mars 2013 à 22h42

Rennes ne peut s’en prendre quà lui même de ne pas ramener les 3 points ce soir devant une petit équipe de Montpellier, il ne faut pas tout mettre sur le dos de l’arbitre, Allessandrini absent et Pitroipa faible il n’y a plus d’animation en attaque et çà craint pour cette fin de saison

rogers1er mars 2013 à 22h43

un arbitrage à domicile contre nous une fois de plus.
une grosse faute sur Costil sur le 1 er but
et une faute de main d’un montpellierain sur le 2 éme.
et un pénalty flagrant sur l’action de Mavinga puis pitroipa.
trop c’est trop.
On a bien maitrisé le match surtout grâce à Féret et Danzé.
nous méritions au moins le nul, l’arbitre de M... en a décidé autrement.

Dirk diggler1er mars 2013 à 22h43

La saison est en train de partir en sucette de chez sucette !!!
A l’arrière les vannes sont ouvertes,on a de l’eau jusqu’au cou et je crains que ce soit St Etienne le weekend prochain qui nous fasse couler.
Révolte put... Révolte !!!! Faut ce sortir les doigts.
Notre saison aurait-elle pris fin ce triste soir du 15/02 à Lille ??
C’est bien joli de vouloir rendre hommage à Alessandrini en s’échauffant avec des maillots à son nom mais je pense que le meilleur hommage à lui rendre c’est d’essayer de finir cette saison le mieux possible ou tout du moins dignement. Là manifestement on en est loin..
VICTOIRE IMPERATIVE CONTRE ST ETIENNE !!! (pour entretenir l’espoir)

Armorique1er mars 2013 à 22h49

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre coq (COCORICO) ; excellent article, bien documenté et agréable à lire.

cris221er mars 2013 à 22h50

Rennes ne fait un mauvais match mais l’équipe manque de percution et se complique singulièrement la vie dans les 30 derniers métres. Ferret est actuellement le seul joueur capable de faire une différence et après c’est le désert. Mais que va t’on faire de notre jeune guinéen qui passe systématiquement à travers lorsqu’on lui donne sa chance et que dire de Sané si ce n’est qu’il est très limité. Bien-entendu, on pourra toujours se lamenter sur le niveau calamiteux de l’arbitrage mais en L1 , on a rarement des arbitres compétitifs. Enfin, je ne pense pas que Girard la raménera surtout qu’il a passé son temps à brailler après cet arbitre qui a certainement perdu les pédales et fait basculer ce match. souhaitons que cette série s’arrête vite.

galettes saucisses1er mars 2013 à 22h52

solos tu es un mauvais perdant et refuse la vérité,je te laisse a tes reves et bonne nuit mon petit. G.S.

1er mars 2013 à 22h52

encore un bon stade rennais ce soir

Syracuse1er mars 2013 à 22h59

Prévisible, encore.
L’équipe est finalement à sa place et comme d’habitude il n’y a rien à espérer de positif en championnat cette année.
Recette d’un Stade Rennais cuit à la poelle :
Mettre un recrutement mi-figue mi-raisin cet été et une gestion calamiteuse de celui ci en cours de saison, accompagné d’un zest de mercato catastrophique ( merci Môssieur Dré ).
Mélanger le tout à la sauce pépins physiques de joueurs cadres et arbitrage pour le moins souvent partial, vous obtenez un magnifique mélange de déceptions associé au dépit occasionné par ces espoirs trop souvent inhibés Route de Lorient...
Saison terminée en championnat ?
Assurément.
Il reste donc deux matchs importants à jouer et seulement deux ;
Celui du 20 avril, mais avec un SInté qui fini en rouleau compresseur donc on est en droit d’avoir des doutes.
Enfin celui de Nice. Je vais vous dire, je l’ai tellement en travers celui ci que si ils ne devaient qu’en gagner qu’un je voudrais que ce soit celui là... C’est vous dire !

1er mars 2013 à 23h08

Solos, le grand que dis-je l’immense connaisseur du football !
« Rennes ne peut pas jouer en 4-4-2 » (ah bon, stp explique pourquoi) et « va devoir compter sur la relance de Makoun et Danzé pour gagner le match ».
Vraiment, quand on lit Solos et ses habituelles vérités pro-Antonetti, il y a de quoi en « faire pipi dans son pantalon ».
Antonetti est nul, archi-nul. il est en train de couler l’équipe comme il l’a fait chaque année à la même période.
Tactiquement, il est incapable d’évoluer et cela devient catastrophique.
Pourtant, le MHSC était bon à prendre ce soir et jouait sans Belhanda et Cabella.
Heureusement d’ailleurs car on en prenait 4 ou 5.
sI PINAULT ne prend pas la décision d’éjecter le duo Antonetti-Dréossi à la fin de cette saison, c’est à n’y rien comprendre.

galettes saucisses1er mars 2013 à 23h13

anto n’a pas réglé le probleme a gauche,c’est pour cela quand on n’ attaque on est faible et facile a LIRE pour l’ADVERSAIRE,pitt est un electron libre qui balaie le front de l’attaque, et fonctionne a l’instinct, un 4/4/2/ s’impose contre saint étienne , pour arreter l’hémorragie et stoppé la dégringolade, et nous laisser esperer une fin de parcours meilleur. G.S.

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