Montpellier - Stade rennais / Kalimuendo : « Il faut qu’on confirme »

La victoire face à Reims a t-elle fait du bien au groupe ?

Oui ça a fait du bien parce qu’on a su mettre le contenu sur l’ensemble du match, ce qu’on avait pas fait depuis un bon bout de temps. C’était une belle victoire à domicile face à nos supporters donc on a emmagasiné le plein de confiance. Maintenant il faut qu’on confirme, c’est ce qui nous a manqué sur ces derniers mois depuis le retour de la trêve. Ça commence contre Montpellier.

Qu’avez-vous retenu de ce succès ?

On faisait les choses ensemble, on savait ce qu’on devait faire et on l’a très bien fait. On a su mettre les ingrédients pour faire un match abouti, que ce soit en terme d’état d’esprit, de concentration et de disponibilité, d’efficacité aussi. Toutes ces choses ont fait qu’on a pu réalisé un bon match face à Reims.

Qu’est-ce qui te fait penser que vous pouvez confirmer face à Montpellier ?

C’est le contenu qu’on a su proposer. Je pense qu’on a fait un match abouti du début jusqu’à la fin, et c’est vraiment ce qu’il nous a manqué sur ces derniers mois depuis le retour depuis la coupe du Monde. C’est une belle victoire avec du contenu, on n’a pas encaissé. Toutes ces choses-là font qu’on arrive à aborder cette semaine avec le plein de confiance et on espère que ça va bien se passer aussi contre Montpellier.

Vous pensiez-vous dos au mur avant Rennes - Reims ?

Dos au mur non, mais on savait qu’on était passé à côté à Lyon et qu’il fallait qu’on fasse le maximum pour inverser la tendance. On est des hommes comme on l’a dit après le match, et il fallait que l’on prenne nos responsabilités aussi. Ça faisait un bon bout de temps que l’on enchainait pas les bonnes performances, on en avait confiance. Le sursaut d’orgueil est arrivé face à Reims, maintenant il faut qu’on installe une nouvelle dynamique et ça commence face à Montpellier.

Préfères-tu cette configuration du système qui te permet de jouer en pointe seul ?

La position, j’ai l’habitude d’évoluer en numéro 9 toute ma carrière, mais jouer avec Amine (Gouiri) pour moi ça n’a jamais été un problème. On a réussi en début de saison. Ce n’est pas vraiment une question de positionnement mais d’animation. Ça nous réussit maintenant, c’est le coach qui fait ses choix, nous on fait tout pour que ça réussit.

L’animation est différente avec un joueur comme Jérémy Doku. Quelle différence pour toi de jouer au côté d’un joueur de ce profil ?

Jérémy est un joueur qui percute, a la faculté d’éliminer facilement son adversaire, qui peut créer plus d’occasions franches, donner des dernières passes. C’est différent quand on joue avec d’autres joueurs, il faut s’adapter aussi avec tout le monde. Le fait qu’il soit dans le onze c’est bien car il apporte une autre facette dans le jeu de notre équipe.

Tu as eu un rôle en appui pour Meling sur le but de Doku.

J’essaye de m’améliorer, je travaille énormément à l’entraînement les vidéos pour m’améliorer techniquement dans mon jeu dos au but. Je sais que j’ai des axes de progression là-dessus, il faut que je m’y attarde. C’est ce qu’on travaille à l’entraînement, des phases de jeu, des principes. C’est passé contre Reims, maintenant il faut qu’on continue comme ça. Je suis venu devant la ligne des milieux adverses, ce sont des facettes que j’essaye de travailler, d’être le plus complet possible, et après ça a ouvert l’espace pour Meling et qu’il puisse faire la passe à Jérémy.

L’entraînement était ouvert mercredi, comment as-tu vécu ça ?

C’était bien, on a passé un bon moment, nous en tout cas, j’espère que eux aussi également. C’était bien de pouvoir être proche de nos supporters, des personnes qui nous encouragent. Quand on a des mots qui peuvent nous réconforter mais aussi qui nous donnent la force de nous battre sur le terrain. Sachant qu’on a passé une période très difficile. Ecouter ce qu’ils ont sur le coeur, nous le dire et ça nous fait du bien, ça nous donne de la force, et on sait qu’il y a des gens qui comptent sur nous pour faire une très bonne fin de saison.

Cela ne vous a donc pas perturbé pendant la séance ?

Non, pendant la séance c’est comme un match.

Est-ce que vous en voudriez plus des entraînements ouverts au public ?

Ah ça, c’est la direction qui décide, ce n’est pas toujours possible mais c’était bien, c’était une bonne ambiance.

Comment expliques-tu l’échec des clubs français en coupe d’Europe ?

C’est toujours compliqué ce genre de questions. La vérité d’une année n’est pas celle de l’autre. Tout dépend aussi du tirage qu’on a mais je pense qu’il faut se dire qu’il y a un problème. Car oui on a de très bonnes équipes, un championnat qui est très attrayant mais on ne réussit pas forcément ce qu’on doit réussir sur la scène continentale. Après ça passe par du travail, on doit se remettre tous en question, je n’ai pas de réponse à vous apporter là-dessus. Quand on voit le bilan c’est clair, mais je pense que c’est une remise en question totale de notre philosophie, de tout ce qu’il y a autour du football français.

Est-ce mental ?

Sûrement, ça doit être là-dessus qu’on doit avoir un axe de progression ou être plus vicieux, plus fort mentalement pour supporter cette pression-là lors de matchs à haute pression.

Le psychologique est au-dessus du sportif dans les moments compliqués ?

Oui, je pense que notre match de Reims montre notre lâcher prise qu’on a eu totalement. On a su se concentrer sur nous et je pense que c’est ce qui a fait notre force et je pense qu’il faut qu’on continue là-dessus, se dire qu’il reste 7 matchs, 7 finales, et les prendre les uns après les autres. On en a un perdu une face à Lyon, on en a gagné un face à Reims, maintenant c’est Montpellier.

Comment as-tu vécu tes précédents déplacements à Montpellier ?

Compliqué hein, compliqué. C’est une équipe toujours difficile à manoeuvrer. Dans l’ensemble ça a toujours été des matchs très serrés avec des différences de buts minimes. Mais cette année j’espère que ce sera différent. Après je sais qu’ils ont une belle équipe avec un nouveau coach, un nouvel élan donc il faudra qu’on soit préparés pour leur poser des problèmes, et surtout repartir avec la victoire.