Severino Lucas : « J’ai souhaité que Raphinha soit acheté par le SRFC à un prix supérieur à celui de mon transfert »
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Severino Lucas est revenu sur le poids du prix de son transfert en 2000.
« À chaque fois qu’on parle de moi en France, on m’associe au prix de mon transfert. Pendant longtemps, c’était pesant. » avoue l’ancien attaquant à Ouest-France. « Si je pouvais changer la situation, gagner beaucoup moins d’argent mais réussir au Stade Rennais, je le ferais, et sans hésiter ! Après, je sais que le dire aujourd’hui, à 43 ans, est facile… »
Avant d’aller plus loin. « Mais je le pense sincèrement. Pour vous dire, en 2019, j’ai ardemment souhaité que Raphinha soit acheté par le Stade Rennais à un prix supérieur à celui de mon transfert… Pour ne plus être ce joueur le plus cher de l’histoire du club. Manque de chance : son prix était encore un peu au-dessous du mien. Bon, depuis, la question a heureusement été réglée. »
"Je n’étais pas prêt à jouer en Europe"
Si Jérémy Doku puis Amine Gouiri son successivement devenus les transferts les plus chers de l’histoire du Stade rennais, Severino Lucas a livré le conseil qu’il aurait donné au joueur qu’il était il y a 22 ans. « Je pense que je lui dirais de ne pas accepter l’offre du Stade Rennais. Je n’étais pas prêt à jouer en Europe. Je me suis emballé sur le fait de changer de vie. J’aurais dû continuer au Brésil, gagner en maturité et, peut-être oui, aller en Europe, mais plus tard, plus mature, avec ma femme. Le problème, finalement, ce n’était pas Rennes. C’était moi. Peu importe le club où je serai allé à cet âge-là, ça n’aurait pas marché. »
Analyse pleine d’honnêteté et de lucidité...
Les sales heures du stade rennais, ces années de l’an 2000…..des entraîneurs a foisons, dès brésiliens à foison, pour des dépenses a foisons !
Nan mais on va pas non plus critiquer Severino pendant encore vingt ans. Si ? Bon, d’accord, pas le meilleur attaquant de l’histoire du Stade Rennais. Mais. Mais à la même époque, on avait aussi un certain Luis Fabiano qui, lui, par contre, possédait un sacré potentiel. Un cador le mec, en fait.
Mais rien. Il a rien fait à Rennes. On, et quand je dis ON, contrairement au coach actuel je ne pense pas à Lyon, mais ON enfin eux, les gens en charge du SRFC, le staff, l’entraîneur n’ont pas su faire éclore le talent de Fabiano.
Alors mon petit Lucas, t’inquiète pas, à cette époque là, même si comme tu le dis n’importe quel club européen, pour toi, aurait été un échec, Rennes et son proprio quand tu es arrivé achetaient des joueurs comme on se procure des oeuvres d’artistes modernes. Tu vois le genre ? Mais que c’est beau,splendide, et tellement original, de quoi s’agit il ? Oh, celui là, c’est un Gabriel Loeschbor.Vraiment remarquable. Et celui ci ? Là, oh la, celui là toutes les galeries du monde nous l’envie, c’est un Mario Hector Turdo.
Oohhhh ! Ah ouais quand même.
Oh nan mais attendez, parce-que du coup pour respecter la tradition on a reçu un Doku récemment, mais on le sort rarement, c’est super fragile. Et toujours aussi cher en plus.
Donc t’inquiète vraiment pas Severino -c’est pas nous qui paye- parce que même si t’étais pas le meilleur attaquant du monde, ou de Bretagne, ou d’Ille et Vilaine, t’étais un garçon sympathique. L’interview le prouve.