Stade rennais - Lorient / Genesio : « Notre équipe a montré qu’elle était capable de réagir »

Groupe : Rien de nouveau même si je n’ai pas une bonne nouvelle concernant Loic Badé qui a ressenti de nouveau une petite douleur à l’adducteur hier. On attendra les résultats des examens pour en savoir plus dans l’après-midi. Alfred Gomis commence à toucher le ballon, il devrait la semaine prochaine retrouver des exercices où il va s’allonger au sol. Jérémy Doku a repris partiellement avec nous, il sera opérationnel je pense début de semaine prochaine et postulera pour Saint-Etienne.

Gélin : Ça prend plus de temps, mais il a lui aussi repris avec nous collectivement, c’est une bonne nouvelle. Il a l’air d’être sur le bon chemin.

Après Strasbourg : Deux choses très importantes. La première c’est de bien analyser le match, voir ce qui n’a pas marché, et continuer à mettre en place ce qui a bien fonctionné. La seconde, garder un état d’esprit positif. Oui on a perdu des matchs contre des concurrents directs, mais on est toujours troisième. On a notre destin entre nos mains.

Jeu sans ballon : Les matchs à Reims et Strasbourg se ressemblent étrangement. Il y a eu trois périodes : un début de match compliqué, entre la 20ème et la 60ème on a repris le contrôle du jeu, et puis la fin de match où on perd le fil. Monaco c’est un match perdu par des erreurs individuelles. Reims et Strasbourg on s’est mis en difficulté par une fébrilité qui n’avait pas lieu d’être. Notre confiance s’est un peu étiolée après notre but. On sent qu’on a le contrôle du ballon, qu’eux sont fébriles et puis sur une action tout s’est inversé. On doit progresser là-dessus. Physiquement il n’y a pas de problèmes, on a analysé toutes les données, j’ai demandé à mon staff de toutes les sortir. Il n’y a aucune baisse de course en terme de volume ou d’intensité. Ce n’est pas un problème physique. On se fragilise par des pertes de balle idiotes qui conduisent à des occasions pour l’adversaire qui nous fragilisent et nous font rentrer dans une période où on a plus de doute et où l’adversaire pousse. On peut concéder des occasions mais ça ne doit pas nous empêcher d’être en place.

Saturation mentale : Je ne pense pas, je pense qu’on a besoin de bien faire les choses ensemble dans ces moments là. Il y a des moments où on doit peut-être être plus pragmatiques dans notre façon de jouer, défendre, mettre plus d’impact. Dans ces moments on a besoin de leaders, de joueurs pour ramener du calme quand on sent qu’on perd un peu pied. On joue aussi avec un effectif très réduit depuis le début de saison.

Compliqué de compter sur les jeunes : Evidemment, on sait que les jeunes il y a des moments plus favorables pour les lancer. Quand ça va bien, que le match tourne bien, c’est plus simple pour un gamin qui n’a pas d’expérience de rentrer ou de débuter que lorsque l’équipe est dominée ou sur le reculoir. Je pense que c’est un problème d’avoir Jérémy et Kamaldeen pas présent, Loic pas présent aussi, Flavien un peu plus tôt. Ce sont des choses qui pèsent aujourd’hui avec l’accumulation des matchs où on aurait peut-être besoin de temps en temps d’amener un peu plus de fraicheur.

Changements tardifs : A Strasbourg c’est compliqué de lancer des jeunes. C’est plus les mettre en difficulté que leur rendre service. Stratégie du club ? Bien sûr, mais avec des joueurs qui auraient dû être plus souvent présents. J’entends beaucoup de mes confrères qui se plaignent d’avoir un effectif insuffisant, mais je veux bien comparer notre effectif avec celui de ceux qui luttent pour la coupe d’Europe. Il y a eu des évènements qui ont fait que cet effectif a été décimé quasiment toute l’année.

Sulemana et Doku jeunes joueurs : Jérémy a déjà une année titulaire, Kamaldeen aussi au Danemark. Ce sont des joueurs pouvant impacter en cours de match, qu’on a pas depuis longtemps.

Guirassy : Possible (qu’il faudrait l’incorporer plus), on verra ce qu’il se passera dans les jours à venir.

Omari : J’ai très très peu apprécié le compte-rendu du match concernant Warmed. Je pense qu’on est à la limite de la malhonnêteté sur le commentaire du match de Warmed sur le match de Strasbourg. Je fais passer le message, ce n’est peut-être pas à moi de le faire. Il faut garder un peu de lucidité dans ce qu’on dit car ce n’est pas anodin.

Equipe doit-elle se forcer à pourrir des matchs : Oui, et l’équipe doit progresser là-dessus, c’est mental aussi. D’ailleurs Strasbourg l’a bien fait. On doit arriver à faire la différence entre garder une philosophie de jeu, car c’est c’est notre ADN et que c’est comme ça qu’on peut avoir des résultats, et qu’il faut conserver ça. Mais aussi être parfois capable de dégager un ballon.

Omari : Warmed a toute ma confiance. Si Loic avait été à 100%, il y aurait peut-être eu une réflexion mais je trouve le jugement sur Warmed très dur depuis quelques temps. Non pas qu’il fasse des matchs extraordinaires, mais je trouve le jugement, et notamment le dernier match, à la limite de la malhonnêteté. J’ai confiance en lui, il sait ce que je pense de lui, ce que ses coéquipiers pensent de lui, je lui ai demandé de fermer un peu les écoutilles, de se concentrer sur son jeu. C’est un jeune joueur, c’est sa première saison. C’est forcément un poste où on est exposés. Il doit aussi apprendre, se forger un caractère, être costaud. Je pense qu’il y a des limites à tout. Il a franchi beaucoup d’étapes, il s’est imposé comme titulaire à part entière. Là il est dans une période un peu plus difficile, mais il ne faut pas non plus exagérer. Il doit apprendre, passer par-dessus ça, surmonter ses épreuves.

Laborde : C’est difficile, un attaquant qui ne marque pas, forcément c’est un attaquant malheureux. Gaëtan reste un attaquant très altruiste qui a des stats individuelles mais joue aussi beaucoup pour l’équipe, dans ses courses offensives ou défensives, dans son jeu. C’est lui aussi une période qu’il doit surmonter, on est là pour les aider. C’est à lui de se remettre en question et de surmonter cette passe un peu plus difficile. Il a un peu plus d’expérience que Warmed, ça lui est déjà arrivé, et il a montré qu’il était capable de réagir, et notre équipe a montré qu’elle en était capable aussi. En début de saison face à Marseille, après la trêve hivernale, on a réussi à enclencher un cycle positif, et c’est ce qu’on va faire. Souffler ? Ça peut être la solution.

Lorient et Saint-Etienne : Il faut retrouver notre solidité défensive. Sur les trois derniers matchs, on a concédé trop d’occasions. Evidemment notre force c’est de marquer, mais on l’a aussi car on récupère bien le ballon et qu’on est solides défensivement. On a un peu perdu ça, il faut le retrouver. C’est collectif, ça part de devant, de l’intensité avec laquelle on déclenche le pressing, de l’agressivité qu’on met dans les duels. Il faut monter le curseur. La pression on en a besoin, c’est ce qui nous fait avancer, celle des résultats, la concurrence. Il faut retrouver certains fondamentaux, notamment quand on perd le ballon.

Système : Ce n’est pas un problème de système, mais on doit faire beaucoup mieux à la perte du ballon. On manque d’agressivité, d’efforts coordonnés. Si on y va les uns après les autres, on va être en difficulté. Il faut retrouver ce goût de faire les choses ensemble.

Lorient : C’est une équipe qui essaye de jouer, malgré son classement. C’est une équipe qui joue très verticale, celle qui a le plus de verticalité dans le championnat. Elle essaye de s’en sortir par le jeu. Elle a causé beaucoup de problèmes à Nice, on sait à quoi s’attendre. Ce ne sera pas un match si facile qu’on ne le pense. On aura notre public qui mérite qu’on leur donne beaucoup de joie. Je pense qu’ils ont été déçus ces derniers matchs, on leur doit de montrer un beau visage.

Remettre tout à plat : C’est peut-être un peu exagéré. C’est surtout l’aspect défensif. On se doit de garder un équilibre, d’abord défensif. Une volonté de presser haut lorsque la situation le demande ou qu’on est en bloc plus bas. A chaque fois qu’on a bien récupéré le ballon, on a bien attaqué. On a un peu perdu ça.