Stade rennais - Marseille / Aguerd : « Mathématiquement, le podium c’est faisable »

Défaite à Nantes : Je l’ai vécu comme les autres joueurs, comme les supporters. Quand on n’est pas sur le terrain, on est les premiers supporters de l’équipe. J’ai eu du mal à dormir comme tout le monde. On a perdu ce match mais on n’est pas abattus. Il y a encore deux matchs à aller chercher.

Impatient de rejouer : Oui, j’ai trouvé que 2 matchs c’était sévère par rapport à la faute commise pendant le match. J’ai hâte de jouer, je me suis très bien entraîné. Ça m’a permis de souffler un peu car j’enchaine beaucoup de matchs cette saison.

Faute sur Laurienté lors de Rennes - Lorient : Regretté ? Non. Je ne veux pas faire faute à la base. Laurienté joue bien le coup, il passe devant moi. J’ai trouvé le carton rouge sévère, mais maintenant c’est derrière moi.

Long repos : Ça m’a permis de travailler encore plus avec Thomas (Choisnard), même si c’est dur de voir les matchs de l’extérieur, j’ai l’habitude d’être sur le terrain et d’aider mes coéquipiers.

Longue période sans match avant Nantes : Moi quand on enchaine les matchs tous les 3 jours je me sens bien. Peut-être que pour l’équipe c’était dur de ne pas avoir de match pendant 10 jours. Maintenant c’est derrière nous et on a un match très important contre Marseille, pour le club, pour les joueurs. Tout le monde dit qu’on est loin du podium mais mathématiquement c’est faisable. On va tout faire pour gagner. Ce qui nous fait chier c’est qu’on n’a plus notre destin en main. Cette année je n’ai pas le souvenir de voir des matchs où on nous fait des cadeaux. Quand on marque on souffre car on prépare les actions de derrière. C’est dur de marquer. Je crois à la chance un peu, on verra comment se déroule la fin de saison.

Nantes : Quand on a marqué, je me suis dit qu’on allait gagner. Après des faits de jeu ont fait qu’on n’a pas pu ramener les trois points. Je ne suis pas allé au stade, j’ai vu le match chez moi c’était dur. Je voyais mes coéquipiers souffrir, et après le match il y a eu des discussions dans le vestiaire. Le lendemain j’ai vu des joueurs touchés par la défaite, mais le coach a pris la parole. On a perdu, mais on n’est pas abattus. Personnellement c’est dur. Je sais ce que je peux apporter à l’équipe, sur le terrain ou humainement dans le vestiaire. C’était dur de ne pas pouvoir aider l’équipe.

Coéquipiers pris par la pression : Il faut être honnête, tous les matchs on a une pression de rendre tout le monde fier. Ce n’est pas parce qu’on s’approche de la fin de saison qu’on a une pression supplémentaire. C’est tous les matchs.

Ce qu’il a manqué à Nantes : Le coach l’a dit, de l’agressivité, à l’image du premier but avant la mi-temps. Quand on perd c’est facile de dire que c’est à cause de tel joueur. Le premier but est à l’image de notre match. On s’est fait bouger sur les duels. Après on est une équipe joueuse, et parfois on oublie qu’il faut défendre, et c’est toute l’équipe.

Réseaux sociaux pour Gomis : Compliqué ? J’espère que non, c’est un grand garçon, un gars qui a de l’expérience. Ça, ça fait partie de notre quotidien. On a toujours un proche qui va nous envoyé ce qu’il se dit. Il ne faut pas rester là-dessus, continuer à travailler, dire que ça fait partie de notre quotidien. Alfred je le connais depuis Dijon, c’est un compétiteur, il chercher à progresser. Je n’ai pas vu Alfred touché par les critiques. Il veut gagner, c’est comme ça c’est le foot.

Jouer avec Gomis derrière lui : Bien sûr qu’on a confiance en lui, comme en Dogan ou Pépé. Je ne suis qu’un joueur de foot, c’est le coach qui décide des onze qu’il met au début, je suis obligé de m’entendre avec n’importe quel gardien.

Marseille : Ils sont performants, à l’extérieur aussi. Nous aussi on a nos armes. On doit se méfier de Marseille, mais c’est à eux aussi de se méfier de nous.

Roazhon Park : Comme Leicester ? J’aimerais bien. Franchement le match contre Leicester, je m’en rappellerai toute ma vie. C’était exceptionnel, tout le monde était debout. J’aimerais bien que le public soit avec nous demain pour nous aider. J’espère vraiment les rendre fiers, et qu’il y aura une ambiance fantastique.

But de la tête : C’est vrai que ça fait un moment que je n’ai pas marqué, mais je ne suis pas payé pour marquer mais pour défendre avant (rires). J’essaye, j’arrive à toucher les ballons, ça reste un axe de progrès. J’espère, pourquoi pas demain !

Blocage psychologique quand Rennes mené : Après le match, quand on l’analyse oui. Mais pendant le match je ne le ressens pas, je suis dans mon rôle d’encourager l’équipe, d’emmener tout le monde, les joueurs aussi. Je ressens que c’est dur car quand l’équipe adverse marque, ils sont plus concentrés, ils sont derrière, c’est plus dur de les manoeuvrer.