Stade rennais - Monaco / Genesio : « Un concurrent direct qu’on peut quasiment éliminer de la course à la Champions League »

Groupe : Pas de retour, et un absent supplémentaire, Nayef Aguerd. Il est malade. On va réfléchir à plusieurs (solutions), à celle qui correspondra le mieux au match de demain. Baptiste (Santamaria) peut-être une solution, Lesley (Ugochukwu) peut en être une autre, Jeanuel (Belocian) peut en être une aussi puisque c’est son poste. On va bien analyser tout ça pour faire le meilleur choix possible.

Blessés : On peut espérer le retour de Loic (Badé) dans le groupe pour Lorient, et Jérémy (Doku) sûrement pour Saint-Etienne. Mais bon, je ne veux plus trop donner d’éléments ou de délais parce qu’on navigue un peu à vue.

Aguerd : Je pense qu’il sera rétabli la semaine prochaine (pour Strasbourg).

Monaco : Il n’y a que trois points en jeu, mais c’est un concurrent direct qu’on peut quasiment éliminer de la course à la Champions League. Ce qui est important c’est de ne pas trop s’intéresser à eux ou à nos adversaires, mais à nous. Continuer d’avancer, prendre des points, on a vu que la victoire à Reims a été très importante niveau comptable. Il faut continuer dans cet état d’esprit là, match après match. On fera le point après Saint-Etienne pour voir où on en est et voir ce qu’on peut espérer. On aura entre Saint-Etienne et Nantes une coupure de 10 jours puisque les gens qui font le calendrier ont eu la bonne idée de mettre la finale de la Coupe de France un samedi pendant une journée de championnat, ce qui pour nous est très arrangeant puisqu’on jouera le mercredi avant de recevoir Marseille le samedi. Pour l’équité c’est vraiment très très bien fait. J’ai vu que Christophe s’était plaint aussi et il a raison. Un jour peut-être qu’on nous consultera avant de faire des choses incohérentes.

Changements à Monaco : J’appréciais beaucoup ce qu’ils faisaient avant avec l’ancien coach. Ils sont sur une bonne série, ont su redresser un peu un moment difficile. C’est un effectif composé pour jouer la Champions League, avec beaucoup de talent individuels et de qualité collective. Ce sera un gros match comme on a pu en jouer ici contre Lyon, Paris, Lille ou Nice. On n’a peur de personne mais c’est une équipe très compétitive pour le haut de tableau.

Analyse difficile : On s’attend un peu près à l’équipe qui débutera demain, il n’y a pas beaucoup d’incertitude. Ce sera la façon dont nous on abordera le match, la façon dont on sera capable de proposer chez nous qui influera sur le résultat.

Temps faibles à Reims : Pour moi c’est surtout la fin de match. Début de match on a concédé beaucoup d’occasions mais sur de grosses erreurs individuelles de relances. On n’a pas été trop déséquilibrés par leur jeu collectif. Par contre la fin de match, oui, car je pense qu’on a oublié de défendre ensemble. A partir du moment on a mené 3-0, on a fait les efforts de manière désordonnée dans la récupération du ballon, on n’a pas fait tout ce qu’on aurait dû faire ensemble, et on a laissé la possibilité à cette équipe de se remettre dans le match. On doit améliorer ça : être capable de bien défendre ensemble. On a une équipe très offensive, portée sur le jeu, et je l’assume. Mais il faut aussi parfois être capable de reformer un bloc avec 10 joueurs derrière le ballon, être collectivement performant pour bien récupérer le ballon. C’est ce qui nous manqué en fin de match. C’est une belle alerte car on a su garder les trois points et ça c’est un peu nouveau. On a réussi à s’accrocher. On ne doit pas oublier que pour bien attaquer il faut être performant dans la récupération collective du ballon.

Manque de fluidité ces derniers matchs : Ce match là (Reims) est un peu bizarre, même sur le début de match il y a eu de bonnes choses offensivement. Ça a été masqué par le nombre d’occasions qu’on a concédés. Entre la 25ème minute et le 3ème but, on a fait beaucoup de bonnes choses dans le même genre que ce qu’on a l’habitude de faire, on a marqué trois buts avec des actions construites, avec du mouvement, de la disponibilité, la qualité technique, la prise de risque. En fin de match on a oublié les fondamentaux. Ce qui fait aussi notre force c’est qu’on récupère bien le ballon ensemble.

Jeu de position : J’ai eu la chance d’échanger avec des joueurs passés par le Barça, qui m’ont donné quelques petits tuyaux sur ce qui était ce fameux jeu de position, comment ils le mettaient en place, le travaillaient à l’entraînement. Je me suis inspiré de ça, des rencontres, des échanges avec des anciens joueurs. La volonté c’est d’avoir une grande liberté quand on a le ballon tout en gardant une organisation rationnelle. J’ai toujours assumé un certain déséquilibre, car c’est ce que j’ai envie de voir de la part de mes joueurs, que c’est plus agréable pour eux de développer un jeu où on prend des risques et on essaye de marquer des buts. Mais il ne faut pas oublier que ce jeu là demande beaucoup d’efforts à la récupération.

Equipes adverses jouant différemment contre Rennes : Non je ne pense pas. Reims a montré plusieurs facettes contre Lyon ou Monaco, ils s’adaptent bien à l’adversaire. On a fait un début de match très timide qui a facilité ça. Je ne ressens rien de particulier chez les équipes contre nous.

Terrier : Il me fait un peu penser à Franck Gava, par sa faculté à marquer des buts, à faire marquer, à se placer entre les lignes, sa qualité technique et son intelligence. Il a pris plus de conscience dans sa régularité, il a plus de continuité dans ce qu’il fait avec le ballon, et sans aussi.

Entame de match : On va avoir un stade plein encore une fois, c’est aussi un élément à prendre en compte, emballer les supporters avec nous. En face il y a une équipe performante aussi. On a la volonté d’attaquer le match pied au plancher pour essayer de faire la différence.

Pression du résultat : Ce n’est pas ce que je ressens pour l’instant, mais ça peut nous gagner. On reste une équipe assez jeune. Nayef par exemple reste encore un jeune joueur, même s’il a 25-26 ans, c’est sa troisième année en professionnel. Je ne ressens pas d’anxiété ou de crispation aux entrainements. On est largement dans les objectifs fixés en début de saison, il faut rester là-dessus.

Omari : Il y a de grandes chances qu’il reste axe droit.

Ramadan : J’ai eu une discussion très franche avec eux, pour leur dire que pour moi ils ont la totale liberté d’agir comme bon leur semblait, et comment ils le ressentaient, notamment les jours de match. Ils sont libres de le faire ou non le jour du match. Nous on met tout en place pour les aider, c’est notre rôle de staff. On en a discuté bien en amont avec les leaders du groupe.

Tait / Martin au milieu : Il y a un enchainement de trois matchs, de nouveau il y aura certainement des aménagements. A Nice j’avais choisi de densifier notre milieu défensivement. Ce sont des choix par rapport à l’adversaire, à ce que je vois dans la semaine. Flavien revient d’une blessure qui l’a arrêtée pendant un long moment. On sait que le 2ème ou 3ème match suivant le retour peut être difficile. Je suis là pour qu’on puisse avoir tout le monde à 100% pour la fin de saison. Kamaldeen (Sulemana) et Alfred (Gomis) ne sont eux aussi pas opérationnels et pour un petit moment encore.

Sulemana et Doku longtemps absents : C’est sûr que c’est un handicap, car ils sont capables par leur percussion et leur vitesse d’apporter en rentrant en cours de jeu ou de débuter un match. Hélas ce sont des absences qui commencent à être très longues. On a sur le banc de très jeunes joueurs, c’est forcément plus difficile pour eux de rentrer en cours de match.

Pinault : Il est satisfait de ce qu’il voit, le visage de l’équipe. On parle tous les jours de la fin de saison, de l’après-saison, de tout ce qu’on doit faire.

Ligue des Champions : Attendre les 3 dernières journées ? Oui, ce n’est pas un manque d’ambition, mais vous voyez bien que le championnat est très serré et que chaque journée a sa vérité. A mon avis, avant la fin du mois il est trop tôt pour dire qui est capable de jouer les 3 premières places ou l’Europe. Les 4 matchs qui arrivent vont être déterminants pour beaucoup d’équipes.