Chaque mois, retrouvez sur SRO l'oeil sur l’actualité du Stade Rennais, décryptée par le site But ! Football Club. Pour cette nouvelle chronique, on va revenir sur la passation de pouvoir entre Julien Stéphan et Jorge Sampaoli.
Après un début de saison calamiteux où le Stade Rennais ne pointe qu’à la 13e place du classement après 11 journées de championnat disputées, le club Rouge et Noir a décidé de se séparer durant la trêve internationale du mois de novembre de Julien Stéphan et de nommer à sa place Jorge Sampaoli, qui s’est engagé jusqu’en juin 2026 avec Rennes. Un changement catégorique de profil d’entraîneur, qui marque un tournant dans l’histoire du Stade Rennais.
Le Stade Rennais étant vu historiquement comme un club calme et posé, le choix Jorge Sampaoli détonne et est aux antipodes de ce dont Rennes a l’habitude. Et pour cause, l’ancien coach de l’Olympique de Marseille est un entraîneur sulfureux, volcanique et fou, on peut le dire. À Rennes, l’Argentin va amener de la folie, de la fraîcheur et un nouveau souffle à un club qui en avait bien besoin. Très proche de ses joueurs et adepte d’un management de l’émotion, Jorge Sampaoli est vraiment l’opposé de son prédécesseur, qui semblait avoir une certaine distance avec ses joueurs et était toujours mesuré dans ces émotions. Le changement de cap est donc total pour le SRFC.
L’échec de Julien Stéphan s’explique surtout du fait qu’il n’ait jamais trouvé la solution avec cette équipe depuis le début de la saison. Aucune équipe type ne se dégageait et le désormais ex-coach rennais a changé plusieurs fois de système de jeu sans trouver véritablement le bon. Désormais le capitaine de ce navire, Jorge Sampaoli, qui n’a pas de système de prédilection, va s’adapter à son effectif pour trouver la meilleure formule et le système qui collera le mieux à ses joueurs. Travailleur acharné, le technicien de 64 ans a profité de la trêve internationale pour faire de la vidéo et se renseigner le plus possible sur ses joueurs avant d’élaborer son plan d’action.
Comme Jorge Sampaoli l’a confié lors de sa présentation devant la presse, ses principales missions seront de donner de la confiance et une âme à cette équipe rennaise, qui en manque cruellement depuis le début de l’exercice 2024-2025. « Le premier objectif, c’est de connaître parfaitement l’équipe et l’organisation à mettre en place pour avoir une identité, et que l’équipe reprenne confiance. (…) La priorité, c’est d’être une équipe, et qu’elle s’améliore beaucoup pour être compétitive. » Et si l’ancien sélectionneur du Chili y arrive, nul doute que les résultats suivront rapidement et que Rennes lancera enfin sa saison et arrivera à remonter au classement. Parce que le talent et le potentiel sont bien là.
Par Fabien Chorlet
Retrouvez toute l’actualité du football sur le site But ! Football Club.
Kikou
20 novembre à 19h21Amen !!!!!!! L espoir fait vivre mais l effectif est surévalué a TOUS les postes
Gicquel
20 novembre à 19h48Urgence en tout , c’est tout …
Pascalito35
20 novembre à 19h51« parce que le talent et le potentiel sont bien là » !!!! Alors là, j’ai besoin de m’asseoir car il n’y a pas beaucoup de personnes (coachs, journalistes) à utiliser le mot talent en ce qui concerne les joueurs rennais.Il y a talent et talent mon cher Thomas et si les joueurs adverses ont plus de talents que tes joueurs, ton talent ne se voit pas. J’attends avec une certaine impatience les matchs à venir.
Marcel Loncle
20 novembre à 20h24On verra bien mais si Sampaoli est bien aux antipodes de ce farceur de fils à papa c’est quand même positif car. si j’ai bien compris, on passerait de l’ère du dogmatisme à celle du réalisme.
Pascalito35
21 novembre à 08h07Pour le match de samedi, pensez vous que Genesio serait prêt à échanger nos talents avec les siens. En d’autres termes, considère t’il nos talents Kalimuendo et Gouiry (qu’il a eu le bonheur de faire venir et de coacher) aussi talentueux que David et Zhebrova ? Allez Bruno, on échange ?
CondateFan
21 novembre à 09h56Aux antipodes du Bouainou dans le sens où on souhaite pas d’ agonie à Rennes Tino Rolré.
Ajouter un commentaire