Stade Rennais Online

Une histoire de barrages (2nde partie)

Rodighiero 1er janvier 2013 à 18h17 14 commentaires

C'était le bon vieux temps, diront les nostalgiques. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Spécialiste des fins de saisons haletantes, le Stade rennais a du batailler à huit reprises lors des différentes épreuves des barrages entre 1953 et 1993. Soit pour accéder à la D1, soit pour s'y maintenir. Stade Rennais Online vous propose ainsi de revivre quatre décennies de rencontres à couteaux tirés. Une rétrospective en deux parties.

Préambule : C’était une époque dorée où il existait encore deux groupes de division 2. Le second du groupe A affrontait généralement le troisième du groupe B et vice versa [1]. Par la suite, les deux vainqueurs se rencontraient lors de matches aller-retour. Mais ce n’était pas encore la fin du supplice : le gagnant de cette seconde confrontation entre clubs de D2, défiait alors le 18ème du championnat de première division. Un authentique parcours du combattant qui permettait au lauréat de ce dernier match, d’obtenir le droit de disputer la saison suivante au sein de la sacro-sainte élite hexagonale.

1984-1985

Troisième de D2 à l’issue d’un très beau championnat, le Stade rennais est pourtant encore une fois au pied du mur. Pour espérer rejoindre la D1, Pierre Mosca peut cependant compter sur l’efficacité de son buteur Mario Relmy, auteur de vingt-et-un buts pendant la saison régulière. Le parcours du combattant stadiste démarre le 17 mai 1985 avec un délicat déplacement à Saint-Etienne, afin d’y disputer les pré-barrages. Seconds du groupe B de D2, les « Verts » ont l’avantage de recevoir dans leur antre de Geoffroy-Guichard. Mais sans trembler, le SRFC l’emporte logiquement deux buts à zéro, grâce à des réalisations de Farès Bousdira et du Lamballais Philippe Morin. Vient ensuite l’heure des barrages de D2. Rennes retrouve alors Mulhouse, une équipe qui a terminée une place devant le club breton au classement. Grâce à un but de Philippe Morin au match aller à Rennes, les joueurs de Pierre Mosca prennent un léger avantage avant la seconde manche. Sur leur lancée, les Bretons réalisent un véritable festival offensif dans l’Est quatre jours plus tard, en s’imposant sur le score de quatre buts à deux (Relmy 2, Samson et Morin).

Mais pour se faire une place au soleil, Rennes est dans l’obligation de s’imposer face aux « Diables Rouges » du FC Rouen, qui ont terminé à la dix-huitième place de D1. Battu à l’aller (1-0), le Stade rennais se refait la cerise au retour, remportant la mise sur le même score, grâce à l’altruisme de Philippe Morin. C’est donc la loterie des tirs au but qui va départager les deux équipes. Et au bout de la nuit, c’est finalement le SRFC qui rejoint l’élite, grâce notamment à des arrêts déterminants de son gardien Pierrick Hiard. Gilbert Le Goff raconte : « J’étais sorti pendant les prolongations et donc, je savais que je n’allais pas tirer les pénalties. Comme à chaque fois que je regardais mes camarades, ceux-ci échouaient, alors je me suis enfermé dans les chiottes. Je ne voulais plus rien voir. J’ai bien fait. On n’a pas pris de but et ça me fait plaisir puisque j’avais lu que, soi-disant, la défense était le point faible du Stade rennais alors que nous avions la meilleure de D2 ». Le mot de la fin revenant à Patrice Rio, qui a raté son tir au but lors de cette folle séance : « À ce moment-là, j’ai eu très peur et j’étais très déçu pour mes camarades. Cependant, je restais confiant. Mais, sincèrement, je voudrais dire une chose : j’aurais souhaité que le match soit rejoué. Ce n’est pas possible de jouer toute sa saison comme cela. C’est trop inhumain ».

Pré-barrages : Saint-Etienne 0 - 2 Stade Rennais (17 mai 1985)
Stade Rennais FC : Hiard - Le Goff, Rio, Marais, Ninot - Zajaczkowski, Muller (puis Robert), Bousdira - M’Fédé (puis Charrier), Morin, Relmy.

Barrages D2, match aller : Stade Rennais 1 - 0 Mulhouse (24 mai 1985)
Équipe rennaise : Hiard - Le Goff, Rio, Marais, Ninot - Zajaczkowski (puis Robert), Muller (puis Marin), Bousdira - M’Fédé, Morin, Charrier.

Barrages D2, match retour : Mulhouse 2 - 4 Stade Rennais (28 mai 1985)
Équipe rennaise : Hiard - Le Goff, Rio, Marais (puis Doaré), Ninot - Robert, Samson (puis Le Dizet), Bousdira - M’Fédé, Morin, Relmy.

Barrages D1/D2, match aller : Stade Rennais 0 - 1 FC Rouen (1er juin 1985)
Équipe rennaise : Hiard - Le Goff, Rio, Marais (puis Robert), Ninot - Samson, Bousdira - M’Fédé, Morin, Relmy - Charrier (puis Le Dizet).

Barrages D1/D2, match retour : FC Rouen 0 - 1 (6-7 t.a.b) Stade Rennais (5 juin 1985)
Équipe rennaise : Hiard - Le Goff (puis Morin), Rio, Doaré, Ninot - Charrier (puis Robert), Samson, Bousdira - M’Fédé, Morin, Relmy.

Plus de détails ici

FC Rouen, saison 1984-1985

1988-1989

Dans la foulée d’Erik Van den Boogaard, auteur de vingt buts durant l’exercice 1988-1989, le Stade rennais accroche encore la troisième place de D2, derrière Mulhouse et Brest. Contraints de passer par la case « pré-barrages », les joueurs rennais se déplacent ainsi dans le bouillant stade des Costières, pour y affronter les « crocodiles » Nîmois. Ces derniers ont de leur côté conclu leur championnat à la seconde place (D2, Groupe B). Malgré de bonnes intentions, les hommes de Raymond Kéruzoré doivent malheureusement s’incliner sur la plus petite des marges dans le Gard (1-0).

Le club phare de la Bretagne devra patienter avant de retrouver l’élite. La déception est légitime, mais Pierrick Hiard se veut rassurant : « L’attitude des gens autour du club nous aide à digérer cela. Curieusement, ils ne sont pas trop déçus. Ils disent que ce n’est pas grave, que nous avons réalisé une super saison, qu’il ne faut pas chercher à aller trop vite. Nous devons avoir l’ambition de remonter : Rennes ne peut se permettre de demeurer trop longtemps en seconde division. En deux ans de travail, de sérieux, le club, hier moribond, a été remis sur les rails. Nous n’aurons pas le droit de nous rater l’an prochain ».

Pré-barrages : Nîmes 1 - 0 Stade Rennais (20 mai 1989)
Équipe rennaise : Hiard - Brusseau (puis Falette), Denis, Garaba - Le Dizet, Goudet, Turban (puis Fauvel), Guillochon - P. Delamontagne, Van Den Boogaard, L. Delamontagne.

1991-1992

18ème de D1, grâce à l’égalisation inespérée de Laurent Huard à l’ultime seconde de la dernière journée de championnat face à Auxerre, le Stade rennais rencontre le RC Strasbourg comme trente-neuf ans auparavant. À l’instar du SRFC, le club alsacien est devenu un habitué des barrages. Battus par le Brest Armorique en 1989, les Strasbourgeois tentent désespérément de retrouver l’élite depuis. Mais Nice puis Lens, les en ont empêché. Deuxièmes de D2 derrière les Girondins de Bordeaux, les hommes de Gilbert Gress ont successivement éliminé Le Mans (3-1) et le SCO d’Angers (1-1 puis 0-0) pour en arriver là. Ils ne comptent d’ailleurs pas se déplacer à Rennes la fleur au fusil. De son côté, le SRFC veut faire la différence à la maison, mais est malheureusement tenu en échec lors du match aller (0-0). Et malgré beaucoup d’efforts, les joueurs de Didier Notheaux ne parviennent pas à réussir l’exploit au match retour en Alsace.

Dans un stade de la Meinau chauffé à blanc, les Bretons sont en effet surpris dès la cinquième minute de jeu, par un but de José Cobos. L’égalisation de Serge le Dizet d’une frappe puissante redonne de l’espoir à toute une région. Malheureusement, un but de Stephen Keshi et un doublé de Jacky Paillard (joueur du SRFC lors de la saison 1990-1991) vont annihiler les rêves de maintien stadiste. L’entraîneur breton craignait d’ailleurs cette seconde confrontation : « J’étais inquiet pour le match retour, car Strasbourg m’avait impressionné. Je regrette nos échecs, notre incapacité à gagner à domicile. Quatre victoires seulement pour dix-neuf matches. Le public de la route de Lorient, si généreux, si patient, ne méritait pas cela. Nous n’avons pas le buteur capable de faire la décision dans des matches où tout peut basculer. La plupart des joueurs seront libérés. Nous repartirons avec de nouvelles méthodes et de nouvelles têtes ». Mais au final, Rennes redescend une nouvelle fois en D2.

Barrages D1/D2, match aller : Stade Rennais 0 - 0 RC Strasbourg (9 mai 1992)
Équipe rennaise : Stade Rennais FC : Rousseau - Rico, Le Dizet - Sorin, Oosterveer, Noël - Ripoll, Huard, Shala (puis Turban), Sliskovic (puis Ribar) - L. Delamontagne.

Barrages D1/D2, match retour : RC Strasbourg 4 - 1 Stade Rennais (13 mai 1992)
Équipe rennaise : Stade Rennais FC : Rousseau - Rico (puis Noël), Le Dizet - Sorin, Oosterveer, Ribar - Ripoll (puis Baltazar), Huard, Shala, Sliskovic - L. Delamontagne.

1992-1993

Deuxième derrière le SCO, le SRFC a obtenu son précieux sésame pour disputer les pré-barrages face à Nice. Vainqueur sur le score de un but à zéro, grâce à une réalisation de Majid Musisi, le SRFC gagne ainsi le droit de défier l’AS Cannes, qui est venu à bout du FC Rouen (2-1) au premier tour de l’épreuve. La première manche des barrages de D2 se déroule ainsi le 28 mai 1993, au stade de la route de Lorient. Du côté cannois, l’entraîneur Luis Fernandez a prévu de jouer en 3-6-1 avec le seul Mickaël Madar en pointe. Il annonce d’ailleurs la couleur : « Ces barrages vont être terribles. C’est une épreuve où il faut d’abord mettre ses tripes sur la pelouse. Les joueurs doivent éliminer la fatigue et puis, maintenant, tout va se jouer sur deux matches. Chez nous, si il le faut, on alignera quatre attaquants pour remonter un éventuel handicap ». Face à un ensemble azuréen particulièrement solide, les Rennais ne trouvent jamais la faille, malgré la plume de Jocelyn Gourvennec et l’activité incessante d’Ulrich Le Pen. Pire, Rennes encaisse même un but à la 73ème minute de jeu. Suite à un centre en retrait de Micoud, Durix adresse une superbe frappe, que Rousseau détourne dans un premier temps. Mais Capoue à l’affût, parvient à glisser le ballon sous la transversale. Cannes l’emporte un à zéro, et fait un grand pas vers les barrages contre le 18ème de D1.

« La consigne était de jouer au sol et de ne pas balancer de grands ballons aériens. On a fait le contraire » précise Didier Notheaux après la rencontre. Tandis que son homologue azuréen Luis Fernandez justifie sa disposition tactique : « Pour les barrages, il faut savoir gérer sur les deux matchs, l’aller et le retour. J’ai donc choisi d’aligner une équipe très regroupée pour jouer le contre à fond. Il fallait que je calcule un peu. Je n’allais pas mettre trois attaquants pour me faire abattre !  ». Au retour, le SRFC est victime du punch de Franck Priou. En expédiant le ballon le long du poteau droit des buts de Rousseau, l’attaquant cannois permet d’abord à son équipe d’ouvrir le score. Malgré une petite domination territoriale, les Rennais vont définitivement baisser pavillon quelques minutes plus tard. C’est grâce à un énième contre et par le biais d’une passe millimétrée de Capoue en direction de Priou, que la bête noire du SRFC réussit à mettre Micoud sur orbite. Le milieu de terrain sudiste glisse alors le ballon hors de portée de Rousseau, après s’être faufilé entre deux défenseurs rennais. Priou se permet ensuite le luxe de corser l’addition (3-0). Les Azuréens poursuivront l’aventure face à Valenciennes, et accéderont à la D1 à l’issue des deux confrontations (2-0 puis 1-1).

Pré-barrages : Stade Rennais 1 - 0 Nice (21 mai 1993)
Équipe rennaise : Rousseau - Rico, Denis, Sorin - Vasseur, Ripoll, Gourvennec (puis Colin), Le Pen, Ribar ; Fahr (puis Darbelet) - Musisi.

Barrages D2, match aller : Stade Rennais 0 - 1 AS Cannes (28 mai 1993)
Équipe rennaise : Stade Rennais FC : Rousseau - Vasseur, Denis, Sorin - Rico (puis Colin), Ripoll, Ribar, Le Pen - Gourvennec, Fahr, Musisi.

Barrages D2, match retour : AS Cannes 3 - 0 Stade Rennais (1er juin 1993)
Équipe rennaise : Stade Rennais FC : Rousseau - Vasseur, Denis, Sorin - Rico, l’Helgouac’h (puis Musisi), Colin (puis Ripoll), Ribar, Gourvennec - Farh, Le Pen.

L’exercice 1992-1993 met finalement un terme à l’éprouvante épreuve des barrages. Cette nouvelle ère marque également le début d’une formule (très éphémère) d’une seule poule à 22 clubs, appelée « Super D2 ». Finis les barrages, la méthode est dorénavant plus simple et moins contraignante : trois accessions en D1 pour trois descentes en D2.

Une bonne nouvelle pour le Stade rennais, qui historiquement, n’a pas été forcément très chanceux dans l’ancienne version. C’est le moins que l’on puisse dire. Battu ou éliminé à sept reprises, le SRFC a cependant connu une incroyable réussite lors de la saison 1984-1985. Un grand et inoubliable bonheur pour tous les supporters des « Rouge et Noir » présents ou pas à Robert Diochon, le 5 juin 1985.

Stade rennais, exercice 1991-1992

Sources :
- Wikipedia
- « Le Stade rennais, fleuron du football breton » de Claude Loire, Ed. Apogée.
- Archives Ouest France
forum footnostalgie

Sources photos :
forum footnostalgie
srfc.frenchwill.fr

Notes

[1Les pré-barrages ont vu pour la première fois le jour au cours de l’exercice 1983-1984, et ont perduré jusqu’en 1992-1993

14 commentaires

  1. Louis G
    1er janvier 2013 à 19h18

    Merci Rodi pour tous ces rétrospectives ...pendant de nombreuses années j’ai surtout consulté le classement en commençant par la fin !...les 10 premiers ne m’intéressaient pas puisque c’était inaccessible pour nous...l’objectif était d’avoir suffisamment de points pour ne pas descendre ou de jouer les barrages car nous avions été échaudés à plusieurs reprises : c’était un peu comme une « loterie »...depuis quelques années nous sommes régulièrement dans les 10 premiers mais je constate que le stress existe quand même dans le mesure où nous souhaitons faire toujours mieux !!...mais pour moi c’est quand même plus confortable maintenant !...est-ce un manque d’ambitions ? ou est-ce le résultat d’ un apprentissage à mieux relativiser les choses ??...

  2. Laloose35
    1er janvier 2013 à 23h31

    Ah que c’était bon ces barrages !!!

  3. Laloose35
    2 janvier 2013 à 00h56

    Quelle ambiance à la Meinau !
    Vive les barrages !!!

  4. Laloose35
    2 janvier 2013 à 01h01

    Je me rappelle avoir croisé les ultras de Strasbourg rue de nemour.

  5. mururoa
    2 janvier 2013 à 08h57

    Sept échecs pour une réussite : tout est dit dans ce constat. Le stade a toujours eu des difficultés dans les matchs décisifs. A rapprocher des statistiques en Coupe de France ou Coupe de la ligue. Cette année démentira-t-elle cette faiblesse psychologique, espérons-le de tout coeur.

  6. eric060
    2 janvier 2013 à 09h31

    Mururoa, c’est vrai que le Stade est souvent fébrile dans les matchs couperets, mais pas toujours ... Le Lorient-Rennes de 1990 avait montré une équipe déterminée à gagner par ce but de plus que Valenciennes jusqu’à la dernière minute, victoire 2-0 qui nous avait permis ... d’éviter les barrages !
    J’en profite pour vous souhaiter une bonne année 2013 ... et de belles émotions avec nos rouges et noirs !

  7. Korrigan
    2 janvier 2013 à 11h27

    Ce qui me fait sourire, c’est quand on lit les commentaires, on en arrive presque a penser que c’était mieux avant...
    A l’époque nous savions que nous ne pouvions pas prétendre à une quatrième place de L1 à la Mi-saison, donc on était contents de ne pas être dans les deux derniers de la D1 ou d’être dans les deux premiers de la D2...
    En fait le ventre mou de la L1 c’est mieux qu’avant, mais moins « exciting »... d’ou certains supporters qui se plaignent.
    C’est logique en fait... logique et Humain

  8. Rosy Varte
    2 janvier 2013 à 14h40

    Je ne pense pas que c’était mieux avant, mais le football me paraissait pourtant plus excitant. L’âge sûrement. J’aimais bien ces barrages, même si la finalité était un peu cruelle.
    En 1985, j’ai vibré comme jamais en écoutant la radio. Beaucoup d’émotion quand je repense à cette terrible séance de tirs au but, que je n’ai point vu... mais que j’ai imaginé en écoutant les commentaires exaltés qui sortaient depuis mon poste.
    Certes, le football a évolué depuis, mais j’apprécie ces retours en arrière. On voit bien le chemin qu’a parcouru le SRFC depuis, et j’en suis ravi.

  9. Dirk diggler
    2 janvier 2013 à 19h04

    John Mensah a signé un contrat de 6 mois à Rennes. J’aime bien le joueur mais faut voir. En tout cas ça fait une possibilité de plus en défense centrale et ça on s’en plaindra pas.

  10. fada29
    2 janvier 2013 à 19h48

    Bonsoir.Tout comme Dirk,c’est un joueur que j’ai toujours aimé.Si nous retrouvons notre John Mensah,c’est à Rennes qu’il a été très bon,le « roc » en défense,plus son experience,je suis preneur.Bienvenue au SRFC John Mensah.ALLEZ RENNES !!!!!!!

  11. Jack of Spades
    2 janvier 2013 à 22h02

    Ca m’a fait bizarre de voir le ticket Rennes – Rouen de 1985. J’y étais et quel souvenir ! On était ressortis abattus…. J’avais l’impression qu’on touchait le fond, et qu’on ne reverrait pas la D1 avant un moment. C’était les années « OTIS ». Je préfère quand même la situation actuelle, même si les trophées se font un peu attendre. Parce que 4.000 péquins à se les « cailler » route de Lorient, en D2 contre Dunkerque, Nœux-les-Mines ou Montmorillon. …. Ca ne fait pas rêver.

  12. Laloose35
    2 janvier 2013 à 23h51

    Ouais avant y avait du suspense, soit on montait, soit on descendait et parfois le stade poussait le frisson jusqu’au barrage !!!
    On avait la gigite !!!!
    Maintenant c’est plus rare mais c’est plus confortable .

  13. hopper35
    3 janvier 2013 à 00h34

    oh là là, ce barrage Rouen-Rennes... je bossais à l’ile d’Yeu... grosse tempête, plus de télé ni de téléphone (pas de portables ni d’internet bien sûr !) j’ai attendu 3 jours pour avoir le Ouest France que j’avais commandé. Le dernier péno avait été marqué par Doaré il me semble.

  14. L’aboyeur de mordelles bas
    3 janvier 2013 à 00h47

    Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce site, mais 19 fois sur 20 présent depuis 40 ans route de lorient.
    Et de ce match de barrage RENNES-ROUEN, mes souvenirs se déroule juste après le coup de sifflet final, ou tout le public rennais scandait « ALLER LES ROUGES ». Malgré notre défaite 1-0 (but de GALLOU qui signa à Rennes la saison suivante), tous le monde y croyait, tellement on leur était supérieur.
    A l’époque tous les ans il y avait une montée, une descente ou des barrages. De quoi nourrir les supporters. Comme maintenant quoi !!!!!!!
    L’aboyeur de Mordelles bas.

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