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9 février 2011 | à 15h02

La Gazette de SRO n°3

Troisième opus de la Gazette de SRO, qui revient en ce mois de février. Des révélations sur le passé trouble d'Erminig, l'annonce par Frédéric Antonetti de l'équipe qui lui fera gagner la Ligue des champions, des nouvelles d'Andreas Isaksson et Florent Chaigneau... tout est dans cette Gazette de SRO, troisième du nom !

La Gazette de SRO n°3

L’histoire

Mi-janvier, Erminig a fait une entrée en fanfare dans le paysage rennais. La nouvelle mascotte a de suite généré des réactions contrastées parmi les supporters rennais, la plupart restant généralement positives.
Reste que l’incertitude restait totale concernant les origines de cette nouvelle venue. Interrogée par le service communication du club, elle avait seulement affirmé venir tout droit de la forêt de Brocéliande, mais les investigations menées depuis ont permis de réaliser une ébauche de biographie.

Comme le soulignait le site internet les3points.com dans un article consacré aux mascottes de clubs de Ligue 1, Erminig s’est d’abord faite connaître sous le pseudonyme de « Blanche l’hermine », et avait subi un cuisant échec pour son premier match du Stade rennais : au Stade de France, pour la finale Rennes - Guingamp, elle déambule du côté des supporters rennais, mais ne parvient pas à influer sur le résultat de la rencontre. Erminig disparaîtra alors comme elle était arrivée : sans explications et dans l’anonymat le plus total.
Mais Erminig n’en était pas à son premier coup d’éclat : loin du monde du football, elle s’est également faite connaître auprès des sapeurs-pompiers du département, en octobre 2008, sous le nom de « Sap’Hermine ». Sur le site internet pompiers.fr, on apprend même qu’elle serait née de l’imagination d’un sapeur-pompier local, connu également comme illustrateur sous le pseudonyme de Yack. Ne lui reste donc plus désormais qu’à mettre le feu dans les tribunes du stade de la route de Lorient.

La revue de web

Aurélien Montaroup (photo : dinamo-minsk.com)


Aurélien Montaroup raconte son expérience biélorusse :
Né à Rennes, formé au Stade rennais, Aurélien Montaroup a depuis connu un parcours atypique. N’ayant pas percé dans l’hexagone, il s’exile en 2008 en Biélorussie, et devient le premier français à évoluer dans ce championnat, sous les couleurs du Dinamo Minsk.
Consultant privilégié de la presse française lors du dernier France - Biélorussie, Montaroup a décidé mi-novembre d’ouvrir un blog pour y décrire sa vie là-bas. Bien sûr, c’est surtout de football dont il est question, mais l’ancien joueur rennais parle également de la gastronomie locale, de l’apprentissage de la langue, ou des trois jours de voiture nécessaires pour aller de Bretagne jusqu’à Minsk. Un joli carnet de bord à suivre semaine après semaine.
Le blog d’Aurélien Montaroup

Le Stade rennais, septième club français... sur Facebook :
Devenu incontournable, le réseau social Facebook s’est du même coup transformé en un indicateur fiable de la popularité des personnalités, ou même des clubs sportifs. Presque chaque club dispose aujourd’hui de sa « page Facebook », et cherche évidemment à s’attirer le plus de « fans » possibles. L’intérêt est simple : fédérer et fidéliser une communauté toujours plus importante, et mesurer - au-delà des simples chiffres de remplissage d’un stade - sa notoriété.
Le site web socialsport.fr observe mensuellement l’évolution de ces audiences, en particulier pour les clubs français, tous sports confondus. À ce jeu, il n’est guère étonnant de retrouver le quatuor Marseille - Paris SG - Lyon - Bordeaux en tête, suivi par les rugbymen du Stade toulousain et par l’AS Saint-Étienne.
Le Stade rennais apparaît lui en septième position, avec un peu moins de 60.000 fans, un chiffre honorable qui le place devant le Toulouse FC ou le RC Lens.
Consulter le classement des clubs français sur Facebook à la date du 18 janvier 2011

Quelle est la pire équipe rennaise de l’histoire ?
Au petit jeu des onze-types, chacun possède généralement son avis. Le site internet horsjeu.net a ainsi - non sans humour - tenté de brosser le portrait d’une équipe du Stade rennais composée des plus mauvais joueurs et des plus gros flops de son histoire.
La sélection opérée, qui fait une large place à des joueurs passés au club depuis 1990, mérite le coup d’œil, et permet de se remémorer les "performances" de quelques joueurs bien vite oubliés. Nostalgiques de Georgi Ivanov, Abdelkrim Jinani ou Grégory Vignal, cet article est pour vous.
Voir le onze-type cauchemar du Stade rennais

La boulette d’Isaksson :
Durant son passage de deux ans au Stade rennais, Andreas Isaksson n’a jamais totalement convaincu ses supporters. On se souvient de quelques arrêts de classe sur sa ligne, mais aussi de difficultés chroniques sur les ballons aériens, et de blessures récurrentes.
Depuis, l’international suédois a vécu une expérience mitigée à Manchester City, avant de se fixer depuis 2008 au PSV Eindhoven où il semble avoir convaincu. Isaksson n’en est pas moins à l’abri de réaliser quelques « boulettes », comme par exemple cette incroyable sortie de sa surface, le ballon dans les mains. C’était face au FC Twente en janvier dernier.

La question

Avec quelle équipe Frédéric Antonetti remportera t-il la Ligue des champions ?

« M’asseoir devant la télé le mardi ou le mercredi soir pour voir en Ligue des champions des joueurs que j’ai lancés, cela ne m’intéresse plus. »

On s’en souvient, Frédéric Antonetti n’avait que peu goûté la défaite concédée à Auxerre le 13 novembre dernier, et avait alors confié son désir de voir ses joueurs réussir sous ses ordres et non plus dans d’autres équipes.
Fin décembre, le quotidien L’Équipe revenait sur cette déclaration, en lui demandant qui, parmi ses anciens joueurs, Antonetti souhaiterait avoir sous ses ordres pour « remporter la Ligue des champions ». Évidemment, l’entraîneur rennais n’a pas souhaité nommer des joueurs de son effectif actuel, même si l’on devine que certains auraient largement eu leur place dans la sélection opérée.

Celle-ci comprend donc des joueurs passés sous les ordres d’Antonetti à Bastia, Saint-Étienne, Nice, et durant sa première année à Rennes. Un effectif suffisant pour gagner une Ligue des champions ? On vous laisse juges...

Gardiens : Hugo Lloris, David Ospina, Éric Durand
Défenseurs : Zoumana Camara, Cyril Domoraud, Rod Fanni, Vincent Hognon, Franck Jurietti, Sébastien Pérez, Cyril Rool, Morlaye Soumah
Milieux : Ederson, Michael Essien, Lubomir Moravcik, Loïc Perrin, Piotr Szwierczewski
Attaquants : Jimmy Briand, Anto Drobnjak, Bafétimbi Gomis, Asamoah Gyan, Bakary Koné, Lilian Laslandes, Frédéric Née, Loïc Rémy, Marama Vahirua.

L’ancien rennais : Florent Chaigneau

Florent Chaigneau en 2004 (photo : staderennais.com)

Qu’on se le dise, Florent Chaigneau retrouve la lumière. Après des années de galère, l’ancien gardien du Stade rennais est en passe de prendre part à un petit exploit. Certes, le géant vendéen (1,97 m) est encore loin du monde professionnel auquel il semblait être destiné, mais les bons résultats de son club du Poiré-sur-Vie sont un vrai bol d’air frais dans sa carrière.

Retour en arrière, il y a un peu moins de dix ans : à Trinidad-et-Tobago, Chaigneau, accompagné de Jacques Faty, est sacré champion du monde des moins de 17 ans. Arrivé au Stade rennais deux ans plus tôt, il fait partie des meilleurs espoirs du club, et se fraye rapidement un chemin vers l’effectif professionnel.
Le 14 février 2004, il profite d’une blessure de Petr Čech pour faire ses débuts en Ligue 1, et pour assurer un intérim de sept matchs, mais Chaigneau accumule les imprécisions et les fautes de main, et encaisse pas moins de 17 buts durant cette période. La saison suivante, Simon Pouplin lui passe devant dans la hiérarchie pour le poste de doublure d’Andreas Isaksson, et un prêt raté à Brighton ne fait que confirmer l’évidence : Chaigneau restera un espoir déçu.
Laissé libre, il rebondit alors à Toulon, où il réalise une saison catastrophique en National. Pris en grippe par le public après une accumulation de bourdes, il doit plier bagages l’été suivant.

Banderole toulonnaise en 2006-2007 (photo : ludo83)
Note : le HTV est le Hyères Toulon Var, le club de basket de la ville

Pendant deux ans, il reste alors sans club, multipliant les essais infructueux, un peu partout en France et en Europe, jusqu’à l’été 2009. Retour alors à la case départ, au Poiré-sur-Vie, non loin de sa ville natale de La Roche-sur-Yon.
Le Poiré évolue alors en CFA2 depuis trois saisons, mais l’exercice 2009-2010 sera celui de la montée tant désirée en CFA. Depuis, le promu vendéen ne cesse d’étonner. Après une série de neuf matchs sans victoire lors des neuf premières journées (dont six nuls), Le Poiré-sur-Vie vient de réaliser une série... de huit matchs sans défaite, dont sept victoires. Du même coup, le club vendéen est remonté au classement comme une flèche, pour s’installer finalement comme leader.
Gardien de la troisième meilleure défense du groupe, avec quinze buts encaissés en dix-sept rencontres, Chaigneau pourrait donc retrouver la saison prochaine le National qu’il avait quitté sur une relégation avec Toulon en 2007. Et pourquoi pas, un jour, regoûter de nouveau au professionnalisme.

Lire les anciens numéros :
La Gazette de SRO n°1 (octobre 2010)
La Gazette de SRO n°2 (novembre 2010)

Crédit photo Erminig : Flammeche

Vos réactions (5 commentaires)Commenter
POKOU 569 février 2011 à 16h32

j’aime bien cette rubrique , qui est rafraichissante
Beaucoup d humour , sans etre mechant ,quelques rappels a notre memoire
collective
Cela nous permets de prendre un peu de distance avec le quotidien footbalistique
A revoir rapidement

Louis G9 février 2011 à 16h55

Je me souviens d’avoir été déçu que Florent Chaigneau ne réussisse pas à Rennes car c’était un goal prometteur et je ne sais pas ce qui s’est passé mais du jour au lendemain tout s’est cassé !! ...j’avais cru comprendre que c’était une mésentente avec son entraineur de l’époque dont je ne me souviens plus du nom !!!...ensuite je l’ai perdu de vue et je suis content d’avoir de ses nouvelles grâce à SRO aujourd’hui et qu’il réussit bien à nouveau dans sa région natale...

9 février 2011 à 17h00

SRO dans les 10 sur twitter et devant les girondins !

Dr Dré motha fucka10 février 2011 à 17h18

@ louis G : comme le rappelle l’article c’est surtout ses prestations cataclysmiques lors d’un intérim du grand Petr. Avec notamment 6 buts consécutifs enchaînés contre Nantes (un match de coupe et de championnat successifs) dont une ou deux franches boulettes. Bref, après ça, la confiance était drôlement entamée.
Et en plus il avait une mentalité de tocard (accident de bagnole avec Mercedes neuve + délit de fuite ou négation ou un truc du genre). Bref, il est passé à côté de sa carrière, et le seul à incriminer c’est lui je crains..

merci pour ces gazettes qui sont excellentes !

Social Sport11 février 2011 à 15h03

Bonjour,
Merci d’avoir relayé le classement des clubs sportifs sur Facebook. Il est actualisé tous les mois sur http://www.socialsport.fr
A bientôt
OIivier

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