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12 octobre 2011 | à 13h51

Un œil dans le rétro : Jocelyn Gourvennec

En marge de la rencontre opposant le Stade rennais au FC Lorient, pour le compte de la 10e journée du championnat de France de Ligue 1, Stade Rennais Online vous propose de revisiter la carrière d’une personnalité commune à l’histoire des deux clubs, en l’occurrence celle de Jocelyn Gourvennec.

Un œil dans le rétro : Jocelyn Gourvennec

L’étudiant prend note et apprend

Jocelyn Gourvennec est né à Brest le 22 mars 1972, mais démarre véritablement sa carrière de footballeur dans le Morbihan, et plus exactement à Lorient. Jeune joueur extrêmement doué et mature, Gourvennec débute en D2 sous la coupe d’Alain Thiboult en 1988, alors qu’il n’est âgé que de 16 ans seulement. À l’époque, les sollicitations des clubs professionnels de l’élite se font déjà pressantes, mais le précoce milieu de terrain breton préfère privilégier ses études au ballon rond. Le FC Nantes et le Stade rennais sont ainsi les premiers à tenter de s’assurer les services du prodige régional. Mais le jeune surdoué prépare alors un baccalauréat D et se satisfait amplement de sa passion du football dans un club morbihannais encore semi-professionnel, et qui oscille entre la D2 et la D3 depuis plusieurs années.

Il dispute son premier « derby » face à Rennes en seconde division, le 5 mai 1990 au stade du Moustoir, lors d’une rencontre encore bien ancrée dans les mémoires collectives des supporters rennais et lorientais. Ce soir-là, il remplace Yves Bouger à la mi-temps, et regarde Jean-Christophe Cano propulser le Stade rennais en première division à la 92ème minute de jeu, alors que le précieux sésame semblait revenir à l’équipe de Valenciennes. La défaite des « Merlus », sur le score final de deux buts à zéro, condamne définitivement le club lorientais à une descente en troisième division. Une sanction qui devenait irrémédiable plus les minutes défilaient, alors que les joueurs morbihannais vendaient pourtant chèrement leur peau sur le terrain, mais en vain. Le Stade rennais revenait de l’enfer, ouvrant ainsi l’une des plus belles pages d’émotion de son histoire bientôt centenaire.
La suite de la carrière de « Joce » est toujours dictée par sa scolarité. ll prend ainsi la direction de la faculté de Rennes, où il s’entraine dans un premier temps avec l’équipe réserve du Stade rennais. Patrick Rampillon ne tarde pas à remarquer son excellente technique et sa clairvoyance dans le jeu, et le recrute comme stagiaire professionnel en 1991. Ce n’est pas vraiment du goût de Georges Guenoum, le président lorientais de l’époque, qui s’indigne avec véhémence à la suite de cet épisode : « Je m’insurge contre les pratiques de maquignon du football. Le cas Gourvennec est significatif. Jocelyn a passé seize ans à Lorient. Son départ nous a rapporté 16.000 francs (2.500 euros environ, NDLR). Quand le Stade rennais le vendra, il empochera de 8 à 10 millions de francs. Vous vous rendez compte. Il faut des réformes pour préserver la souche du football ».

Le surdoué s’en est allé, laissant derrière lui l’amertume des dirigeants lorientais. Dans la foulée, le jeune milieu de terrain dispute son premier match en D1, le 28 août 1991 face au RC Lens (0-0) de Jean-Guy Wallemme, lors de la huitième journée du championnat. Pour sa première saison au sein de l’élite hexagonale, Gourvennec dispute quelques rencontres de championnat. Il revient sur ses débuts au plus haut niveau quelques années plus tard : « J’ai joué cinq matchs en D1 lors de la saison 1991-1992. C’était dans un contexte difficile car nous jouions le couteau sous la gorge à cause de la crainte de la relégation. À l’époque, je débutais dans le milieu professionnel. Ce n’est pas un bon souvenir ».
En parallèle, Jocelyn Gourvennec poursuit des études de STAPS à l’université et affirme sa ligne de conduite. Entre 1992 et 1994, et alors que le SRFC lutte pour la remontée en première division, « Joce » se révèle totalement sur le rectangle vert. C’est le début de sa fulgurante ascension. Son intelligence du jeu, sa vision des espaces et sa technique irréprochable lui ouvrent vite les voies de l’équipe professionnelle. Mieux, Jocelyn Gourvennec devient un titulaire indiscutable de l’entrejeu stadiste. Ses incroyables qualités laissent également pléthore de regrets aux meilleurs ciseleurs de diamant de l’hexagone, déçus de ne pas avoir pu enrôler la nouvelle pépite bretonne, à l’instar de Robert Budzynski, le directeur technique nantais qui voit en lui « le futur grand patron de l’équipe de France ».

Un jeune stratège

Numéro dix « à l’ancienne », le maître à jouer rennais impose sa classe naturelle sur tous les terrains de seconde division. En deux saisons pleines à ce niveau, le jeune milieu de terrain offensif dispute soixante-quatorze matches et marque la bagatelle de vingt-huit buts. L’épatante régularité de ses performances conduit naturellement le SRFC en Division 1. Aux côtés des jeunes pousses formées au club tels que Sylvain Wiltord ou Pierre-Yves André notamment, il excelle dans l’entrejeu rouge et noir via une précision et un jeu de passes diaboliques. Lors de l’exercice 1993-1994, il se distingue également comme le meilleur buteur du club en championnat avec 14 réalisations, et demeure le principal artisan de la remontée du club stadiste parmi l’élite hexagonale.
Michel Le Milinaire son entraîneur, « le druide de Kergrist-Moëlou » ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet : « C’est vraiment un joueur exceptionnel en D2. Il bonifie complètement son équipe et il n’a que 21 ans ». Élu meilleur joueur de seconde division, Jocelyn Gourvennec est l’archétype du footballeur complet, techniquement et mentalement irréprochable. L’ancien vainqueur de l’Eurofoot cadets à Saint-Brieuc est ainsi fin prêt à l’aube de sa véritable première saison au top niveau hexagonal. Ceci dit, il sait aussi qu’il est attendu au tournant par tous les spécialistes du ballon rond : « Quand une équipe monte en D1 sans fonds de jeu, elle a du mal à se maintenir. Même en D2, l’an passé, notre style se rapprochait de la D1. Nous montons avec un acquis de fonds de jeu ».

Au cours de la saison 1994-1995, il est tout simplement exceptionnel et confirme son indéniable potentiel. Outre son immuable empreinte sur le jeu stadiste, il marque également neuf buts, soit le second meilleur total de son équipe, juste derrière l’attaquant helvétique Marco Grassi et ses 15 réalisations. Joueur de classe, à la technique très pure, et à l’intelligence de jeu au-dessus de la moyenne, il se rend pourtant vite compte du gouffre qui sépare la D1 de la D2 : « Les deux années de D2 ont été très formatrices. En D2, je subissais souvent un marquage individuel, j’étais sans cesse en position de duel. J’ai donc beaucoup appris au niveau de l’engagement. En D1, le style est différent, je vais devoir m’adapter. C’est un autre apprentissage mais le jeu devrait mieux me convenir ». _ Ballons savamment dosés, précision diabolique sur les coups de pied arrêtés, services haut de gamme, rapidité d’exécution, toutes ces caractéristiques font partie de l’incroyable panoplie de « Joce ». Le milieu de terrain stadiste dirige la manœuvre à merveille et possède les pinceaux pour éclairer le jeu de sa patte magique, tel un véritable esthète. Et Rennes s’affirme rapidement pour son retour parmi l’élite, si bien qu’après une victoire à Sochaux (3-1) lors de la cinquième journée du championnat, « Joce » ne peut qu’apprécier à sa juste valeur la belle performance d’ensemble de son équipe : « Je retiens surtout la qualité de notre organisation collective. La balle vit. C’est agréable de jouer à ce niveau  ».

Dans la foulée, Jocelyn Gourvennec noircit la première ligne d’une page blanche en marquant son premier but en D1, lors d’une belle victoire face à Cannes (3-1), au soir de la huitième journée de première division. À l’issue de la rencontre, il se confie avec la sérénité habituelle qui le caractérise : « Marquer un but donne simplement plus de relief. Il me paraît plus intéressant de contribuer à ce que le jeu se mette en place. Contre Cannes, j’ai connu plus de déchet que dans les autres matches. Je dois perdre moins de ballons ». La jeune garde rennaise est dorénavant placée sur orbite, mais la suite de la saison se révèle plus difficile. En effet, malgré un Gourvennec toujours aussi rayonnant dans l’entrejeu, Rennes connaît quelques frayeurs au cours de la saison, mais assure l’essentiel au terme des trente-huit journées. Le club breton termine finalement à la treizième place pour son retour en D1, et s’offre le droit d’y disputer une seconde saison consécutive.
De son côté, Jocelyn Gourvennec a mené le bal tout au long de l’année. Deuxième meilleur buteur du club et premier passeur, les cadors de la D1 ne tardent pas à le courtiser, dont le FC Nantes, phénoménal champion de France. Et « Joce » n’est pas insensible aux sirènes nantaises et à son beau jeu : « Nantes, ça ne se refuse pas », reconnaît-il. C’est ainsi que l’emblème régional et universitaire qui a porté à bouts de bras le SRFC durant trois saisons quitte les rives de la vilaine pour s’installer sur les bords de Loire.

À l’époque, le Stade rennais a besoin d’argent et René Ruello n’a pas l’intention de freiner la carrière du jeune breton. « L’hydre rouge et noire » a toujours placé les valeurs sportives au-dessus du paramètre financier. « Rennes m’a permis de progresser. Je vais à Nantes pour continuer à apprendre et me mettre à niveau. J’ai encore tout à prouver contrairement à mes futurs partenaires qui ont déjà montré ce qu’ils savaient faire », indique l’ami de Nicolas Ouédec, son futur partenaire de club.
Opportuniste FC Nantes qui a déniché à deux pâtés de maison de chez lui l’oiseau rare capable de battre des ailes avec la même aisance technique que les « Canaris » de la Beaujoire. Jocelyn Gourvennec a la Coupe du monde 1998 en ligne de mire, et Rennes perd avec son départ son joueur symbole des années 1990. Le meneur de jeu breton et international A’ laisse assurément un grand vide du côté du stade de la route de Lorient. L’homme décisif est finalement remplacé par Stéphane Ziani au cours du mercato estival de l’année 1995.

Rennes - Saint-Brieuc en 1994 (D2)

L’esthète de l’Erdre

Le regard fixé vers ses grands objectifs, et l’apparence parfois ombrageuse, le créateur breton apprécie par-dessus tout les grands rendez-vous où la prime laissée au beau jeu est toujours de mise. Le joueur de granit rejoint donc Nantes à l’orée de l’exercice 1995-1996, après avoir conclu en beauté son diplôme à l’UEREPS (Unité d’enseignement et de recherche d’éducation physique et sportive). Petit clin d’œil de l’histoire, sa thèse finale était d’ailleurs consacrée à l’étude technique du registre exponentiel de son ami de toujours, le Lorientais Nicolas Ouédec.
Ses coups de patte précis et sa parfaite vision du jeu font de lui l’un des meilleurs pourvoyeurs de ballons de la première division. Joueur aux épaules larges et au caractère bien trempé, une étiquette de joueur nonchalant colle avec insistance à son numéro dix. Mais sur l’autel de la D1, l’esthète breton mène brillamment sa barque dans l’aber des critiques, sans l’ombre d’une faille. « Sur le terrain, je ne fais pas semblant ». Faisant fi des préjugés, « l’hydre breton » est particulièrement bien accueilli dans la cité des ducs de Bretagne, retrouvant par la même occasion l’attaquant international Nicolas Ouédec. Ce dernier s’était d’ailleurs déjà exprimé en 1994 à propos de son ami de longue date : « Regardez Jocelyn Gourvennec, que je connais depuis un bail puisqu’il est Lorientais lui aussi et que nous avons joué dans toutes les sélections jeunes de la région, il est pareil. Il ne change pas. Il a le jeu pour jouer en D1 et pour s’y imposer, même s’il est un peu sacrifié en ce moment à Rennes. J’aime son caractère, j’aime son jeu. Je n’arrête pas de lui dire qu’un jour il faudra qu’il vienne à Nantes ».

C’est désormais chose faite, pour le plus grand bonheur de l’avant-centre tricolore. « Joce » est un peu l’attraction du début de saison du FC Nantes et les attentes à son égard sont énormes. « Gourvennec peut être un élément de stabilité. Il a beaucoup de sang-froid et une bonne lecture du jeu », rapporte l’entraîneur nantais « Coco » Suaudeau, qui rajoute également : « Jocelyn sera l’une de mes curiosités cette saison. C’est quelqu’un d’intelligent ».
Malheureusement pour lui, la chance lui manque au cours de son premier chapitre sur les bords de Loire. En effet, Jocelyn Gourvennec se blesse gravement peu de temps après son arrivée, à la suite d’un tacle très appuyé du Parisien Oumar Dieng, lors d’une rencontre entre Nantes et le Paris Saint-Germain au mois d’août 1995. Immobilisé durant cinq mois dès l’entame de l’exercice 1995-1996, avec une vilaine blessure aux ligaments croisés du genou, il atteint pourtant la demi-finale de la Ligue des champions quelques mois plus tard, éliminé par le futur vainqueur de la compétition reine, la Juventus de Turin (0-2, 3-2) et sa pléiade de vedettes internationales, telles que Alessandro Del Piero, Gianluca Vialli et consorts.

Jocelyn Gourvennec, c’est l’archétype même du joueur « mens sana in corpore sano » (un esprit sain dans un corps sain), avec en sus, la volonté toute bretonne des compétiteurs hors normes. Et à force de persévérance, le milieu de terrain nantais retrouve un temps de jeu plus conséquent au fil de la saison. Il marque même un but contre Bastia (victoire 3-1) lors de la 31ème journée du championnat, et revient pour la première fois à Rennes cinq journées plus tard, prenant ainsi part à un fantastique « derby » disputé entre les deux clubs ennemis (2-2).
Jocelyn Gourvennec se confie d’ailleurs après la rencontre non sans une grande émotion : « L’accueil du public à l’énoncé des équipes m’a fait chaud au cœur. J’ai rapidement pu faire abstraction du fait que je revenais jouer à Rennes pour la première fois. Je ne suis pas mal entré dans le match et cela a été de mieux en mieux au fil de la rencontre. Nous n’étions pas assez agressif au début. Mais on a su être plus dynamique pour finir ». Il conclut : « C’était un vrai derby, dans toute la force du terme. Un public nombreux, gai, chaleureux. Un match joué dans un bon esprit, des buts, du suspense, un vrai match de foot ! Ce sera un bon souvenir ». Le Stade rennais termine finalement huitième au classement pour sa deuxième année consécutive en D1, alors que le FC Nantes pointe son nez une place au-dessus. Les deux équipes se qualifient ainsi pour la défunte Coupe Intertoto à l’issue de cette trépidante saison.

Une fin de carrière plus délicate

Lors de la saison suivante, le FC Nantes s’impose à Rennes sur le score de un but à zéro, au cours de la 27ème journée du championnat. Le club de Loire-Atlantique joue le haut du classement alors que le Stade rennais est en perdition totale depuis quelques semaines. Ce soir-là, Jocelyn Gourvennec est l’unique buteur de la rencontre et balaie du même coup les dernières critiques à son encontre. Après une saison d’adaptation, « Joce » s’est accommodé au jeu à la nantaise. Ses statistiques générales sont plutôt bonnes, puisqu’il trouve le chemin des filets à onze reprises pour trente-sept rencontres disputées au cours de l’exercice 1996-1997.
Il effectue ensuite une troisième et dernière saison sur les bords de l’Erdre, le tout sous les ordres du fabuleux tacticien Raynald Denoueix, qui raconte à son sujet en 1998 : « On sent, chez certains, des prédispositions. Jocelyn s’intéressait à la manière dont jouait l’équipe. Maintenant, c’est à lui de se confectionner des méthodes et des idées. On ne fait jamais du copier-coller. L’important est de créer une connivence avec ses joueurs. Je n’ai pas de conseil à lui donner sauf qu’il doit se faire confiance, croire en lui ». Au final, sa carrière sera plus qu’honnête au FCNA, puisqu’il marquera la bagatelle de vingt-quatre buts en championnat, et ce, en l’espace de trente-six mois.

Jocelyn Gourvennec est ensuite recruté par l’Olympique de Marseille en juillet 1998, où il réalise une bonne saison, même si l’entraîneur phocéen Rolland Courbis ne lui fait pas toujours confiance en tant que titulaire. Gourvennec atteint même la finale de la Coupe UEFA avec l’OM, s’inclinant face au club italien de Parme (3-0). Après un passage éclair de quatre mois à Montpellier, le milieu de terrain breton retourne au Stade rennais en janvier 2000, au sein d’une formation dorénavant entrainée par le Finistérien Paul Le Guen. Mais ce deuxième passage dans le club de la capitale bretonne n’aura pas le même éclat que le précédent, le summum de sa carrière n’étant plus déjà qu’un lointain souvenir ou presque.
International espoir puis A’, Jocelyn Gourvennec n’a pas réussi à franchir la marche qui le séparait du niveau international, en dépit de prédispositions largement supérieures à la moyenne. Lors de l’exercice 2001-2002, il commente avec émotion l’arrivée à la tête du club stadiste d’un technicien hors pair, en l’occurrence celle de Christian Gourcuff : « Ça me fait tout drôle car c’était mon idole quand j’étais gamin. Il est arrivé en 1982 au FC Lorient en tant qu’entraineur-joueur. Le club était en Division d’honneur. J’avais deux idoles à cette époque : Ramirez et Gourcuff, les numéros 9 et 10. Pendant des années, j’ai suivi le parcours de ce club. Quand il est revenu en 1991, je l’ai rencontré. Il souhaitait que je reste à Lorient mais j’avais choisi de tenter l’aventure à Rennes. Dix ans après, il va prendre en main les destinées de Rennes ».

Sous l’ère Gourcuff, il ne joue cependant pas ou avec parcimonie et tente d’analyser son échec : « Je devais trop ressembler au Christian Gourcuff joueur qu’il n’aurait pas aimé avoir dans son équipe quand il marquait un but tous les trois ans et abusait des roulettes d’esthète ». Deux ans et demi après, en juillet 2002, il prend la direction de Bastia et joue ses deux dernières saisons en Ligue 1. Sous la houlette de Gérard Gili, il dispute soixante matches supplémentaires et inscrit trois buts. Il termine finalement sa carrière professionnelle par deux piges en Ligue 2, à Angers puis à Clermont. Dans le Maine-et-Loire, il marque certainement le plus beau but de sa carrière avec le SCO en Coupe de France à Marseille (2-3).
Il prend finalement sa retraite de joueur professionnel le 13 juillet 2006. Installé à Nantes, il joue ensuite durant deux saisons en Division d’honneur comme amateur dans le club de Rezé, tout en étant consultant pour la chaîne cryptée Canal+ ainsi que pour le mensuel Le Foot Rennes. En parallèle, il prépare ses diplômes d’entraîneur. Après une première expérience significative et plutôt réussie à La Roche-sur-Yon alors qu’il n’a que 36 ans, il prend en main l’En Avant de Guingamp à l’été 2010, et fait immédiatement remonter le club de Noël Le Graët du championnat National en Ligue 2. Son baptême du feu réussi, Jocelyn Gourvennec aura à cœur de conduire le club costarmoricain vers les sommets... avant de devenir, pourquoi pas, le futur entraîneur rennais dans les années à venir.

Parcours

Joueur :
FC Lorient
1991-1995 : Stade rennais FC
1995-1998 : FC Nantes-Atlantique
1998-1999 : Olympique de Marseille
1999-janvier 2000 : Montpellier HSC
janvier 2000-2002 : Stade rennais FC
2002-2004 : SC Bastia
novembre 2004-juin 2005 : Angers SCO
2005-2006 : Clermont Foot
2006-2008 : FC Rezé

Entraîneur :
2008-2010 : La Roche-sur-Yon VF
Depuis juin 2010 : En Avant de Guingamp

Sources :
forum footnostalgie
- Archives Ouest France
- Wikipedia

Crédit photos :
forum footnostalgie
- Collection personnelle

Vos réactions (6 commentaires)Commenter
le breton du 7612 octobre 2011 à 18h06

je pense sincèrement que c’est lui qui risque de remplacer antonetti. Il a la carrure pour le faire, il connait le foot français et il fait de très belle chose à Guingamp.

more-than-this3512 octobre 2011 à 18h17

avant de remplacer Fred, qu’il entraine de bons clubs de L2, puis plusieurs de L1 avant....Il n’est passez expérimlenté pour passer de guingamp a un club européen comme Rennes

mais dans quelques années pourquoi pas

Tutubreizh12 octobre 2011 à 19h05

Amis supporters bonjour.
Kéruzoré, Gourvennec et Mvila demain : autant de joueurs d’exception qui ont marqués et marquerons l’’histoire du SRFC.Cela dit Josse me paraît encore un peu tendre pour prendre en main les destinées du Stade
Amical bonjour aux supporters rennais du bar Aux Sports rue des Morillons oú bat aussi le coeur du club breton

klose3513 octobre 2011 à 18h15

pour moi il a eu le tort de partir un an trop tot....resultat : 1er match avec Nantes....blessure et plusieurs mois d arret....cela a freine une carriere qui aurait due etre meilleurs......

the miz13 octobre 2011 à 20h37

Un gars qui avait du talent mais qui paradoxalement aura déçu par la suite.

un peu comme Meriem,Luccin,Meghni,Dalmat voir Vairelle.

moyyy14 octobre 2011 à 15h56

Classe et intelligence : tout est dit !
Il m’a fait aimer venir Route de Lorient et c’est vraiment dommage que l’association Gourcuff (entraineur) - Gourvennec (joueur) n’ait pas mieux fonctionné.
Il a montré son attachement au club, l’idée de le voir un jour venir entraîner le Stade me plairait assez.

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