Scores Rennes en direct
18 avril 2013 | à 09h00

Faites-nous rêver !

Même s'il ne s'agit pas de la sacro-sainte Coupe de France, le Stade rennais disputera ce samedi sa sixième finale de Coupe. Stade Rennais Online vous propose ainsi de revisiter les cinq précédents dans l'histoire du club phare de la Bretagne, entre 1922 et 2009.

Faites-nous rêver !

1922 : Une première historique

À cette époque, le football n’est pas encore professionnel. Rennes évolue alors au sein de la LOFA (La Ligue de l’Ouest du Football Association), l’équivalent de la Division d’Honneur. Une ligue qui s’étend d’ailleurs bien au-delà des frontières bretonnes, jusqu’à l’Orne et les Deux-Sèvres notamment. Du coup, la Coupe de France est la seule compétition disputée au niveau national en 1921 et 1922. Pour y faire bonne figure, les dirigeants rennais sortent le grand jeu pour attirer des bons joueurs sur les bords de la Vilaine. Le bilan de l’intersaison est ainsi de 22 départs pour 13 arrivées. Pendant l’épreuve, c’est d’ailleurs François Hugues, l’une des recrues de l’été, qui se montre le plus à son avantage. Véritable artiste du ballon rond, le demi-centre international s’impose petit à petit comme le maitre à jouer de la formation stadiste. Capitaine émérite, c’est lui qui inscrit le but égalisateur contre Lille lors du premier quart de finale (1-1) [1]. Son réalisme permet alors au Stade rennais de disputer une revanche, et d’obtenir une qualification sur la plus petite des marges (1-0). Un bien bel exploit, lorsque l’on sait que les Nordistes étaient jusqu’alors invaincus face à des équipes françaises. Dans la foulée, le club breton écrase l’Olympique de Paris en demi-finale (3-0), grâce à un triplé de Jean Caballero. Le club porte-fanion de la Bretagne parvient ainsi à se qualifier en finale de la Coupe de France, et ce pour la première fois de son histoire.

Seul hic, l’adversaire proposé est de taille : il s’agit du Red Star. Vainqueur du trophée la saison précédente, le club audonien compte dans ses rangs plusieurs joueurs d’envergure, dont le gardien de but tricolore Pierre Chayriguès. Par ailleurs, les coéquipiers de Lucien Gamblin ont rendu une copie parfaite pour accéder à la dernière marche, marquant à dix-huit reprises en cinq rencontres et n’encaissant que trois buts. Comme espéré par la majorité des observateurs, la finale de la cinquième édition tient toutes ses promesses. Dans un stade Pershing bondé par les 25.000 spectateurs présents, les joueurs du SRUC entrent les premiers sur le rectangle vert, comme pressés d’en découdre. De son côté, le club francilien souhaite rapidement imposer son statut de favori. C’est ainsi que les Bretons entament les débats avec crainte, pratiquant le marquage individuel par peur de se faire surprendre en contre. Au bout de quinze minutes, le Red Star mène déjà 1-0, grâce à une frappe en demi-volée de Paul Nicolas. Pendant ce temps, les offensives de Jean Caballero sont parfaitement cadenassées par les Audoniens, même si ce dernier est tout près de trouver le chemin des filets dès l’entame de la seconde période. Quelques minutes plus tard, c’est M. Gastiger qui trouve le poteau de l’intarissable Chayriguès. Rennes a raté le coche. En effet, les Franciliens doublent finalement la mise en fin de rencontre, sur une reprise de la tête de Raymond Sentubéry.

Au terme d’une finale particulièrement alerte, les banlieusards parisiens l’emportent sur le score de deux buts à zéro, et gagnent ainsi leur deuxième Coupe de France consécutive. Malgré la défaite, le SRUC a fait bonne figure et a tenu la dragée haute à ses adversaires du jour. Le gardien stadiste Charles Berthelot faisant de nombreuses parades durant le match notamment.

Finale 1922 : Red Star 2 - 0 Stade rennais (7 mai 1922)
Équipe rennaise : Berthelot - Molles, Lenoble, Scoones, Hugues - Gastiger P., Bourdin, Gastiger M. - Caballero, Marc, Delalande.

1935 : La « scoumoune » rennaise

Devenu professionnel en 1932, le Stade Rennais Université Club s’illustre une seconde fois en Coupe de France, et ce trois années plus tard. Dixième de première division, le club breton doit réaliser un bon parcours dans l’épreuve reine hexagonale, sous peine de sombrer dans l’anonymat. Pour accéder à la finale, les Rennais terrassent ainsi successivement Juvisy en 32èmes (8-1), puis l’AS Brestoise et l’ Excelsior Roubaix lors des tours suivants (deux fois 4-2). En pleine confiance, le SRUC domine ensuite de justesse les « Diables Rouges » de Rouen en quarts de finale (1-0), et enfin le SC Fives à Paris (3-0). De son côté, le prestigieux Olympique de Marseille a lui aussi subi un parcours chaotique en championnat, et souhaite absolument sauver sa saison par le biais de la Coupe de France. Large vainqueur du futur champion sochalien en quarts de finale (3-0), le club du Vieux-Port s’ouvre une voie royale vers la finale, en dominant le Red Star en demies (3-2). Marseille atteint ainsi la sacro-sainte finale de la « Vieille dame » pour la deuxième année consécutive, après celle perdue face à Istres (2-1) la saison précédente.

En lever de rideau, le Stade rennais junior l’emporte 5-0 face au Red Star, dans la foulée d’un certain Jean Prouff. Vient ensuite l’heure de cette finale inédite, qui se déroule le 5 mai 1935 au stade Yves du Manoir, devant 40.000 spectateurs passionnés. Malheureusement, l’ambiance n’est pas au beau fixe côté stadiste. En effet, des discussions houleuses concernant les primes sont venues troubler la sérénité des joueurs et dirigeants. Ceci dit, le SRUC présente une très belle équipe à Colombes, avec l’autrichien Pleyer ou encore l’ Argentin Carlos Volante. Par contre, l’inénarrable Walter Kaiser manque à l’appel, puisqu’il a été victime d’une fracture de la cheville lors de la demi-finale contre Fives. Wolweiller, quant à lui, a la jambe fracturée. Côté olympien, l’équipe est au complet. Elle peut en effet s’appuyer sur des joueurs expérimentés, tels que le gardien Di Lorto, Kohut ou Roviglione. Trop forts, les Olympiens parviennent à faire la différence durant la première période, et sont logiquement récompensés par des buts de Charles Roviglione et de Wilmos Kohut. Tandis que le troisième est inscrit par le malheureux Jean Laurent contre son camp. Un joueur marseillais confie d’ailleurs à la mi-temps : « Nous menons 3-0, n’en rajoutons pas, cela dévaluerait notre victoire ».

En dépit de l’activité de Carlos Volante en seconde mi-temps, les Rennais n’arrivent pas à inverser la tendance et s’inclinent donc sèchement trois buts à zéro. L’OM remporte le trophée Charles Simon pour la quatrième fois. Le SRUC ne recevra pas la Coupe des mains du Président de la République Albert Lebrun, et devra patienter 30 ans avant de respirer à nouveau la bonne odeur d’une finale.

Finale 1935 : Stade rennais 0 - 3 Olympique de Marseille (5 mai 1935)
Équipe rennaise : Collet - Rose, Pleyer, Laurent, Volante - Gardet, Rouxel, Boccon - Bernasconi, Chauvel, Cahour.

1965 : Les portes du sacre

Un nouvel entraîneur débarque sur les bords de la Vilaine à l’été 1964, il s’agit de Jean Prouff. Personne ne le sait encore, mais c’est le début d’une magnifique aventure. Quatrième de D1, le Stade rennais se révèle grâce à la meilleure attaque de l’hexagone. En Coupe de France, le SRUC dispose de Nice sur le score de 5-2, lors des quarts de finale. Dans la foulée de son magnifique triumvirat offensif composé de Rodighiero, Pellégrini et Dubaële, le club breton élimine ensuite Saint-Étienne. Les Verts sont en effet laminés à Paris (3-0), par un Stade rennais de gala. À la sortie des vestiaires, Jean-François Prigent est même interpellé par le mythique Robert Herbin : « Ce n’est pas dans mes habitudes mais je vous félicite tous. Vous étiez les plus forts ! » lui dira-t-il, bon prince. Mais avant de décrocher la lune, le SRUC doit encore se défaire de l’équipe de Sedan. Pour se hisser jusqu’au sommet, les Sangliers du mythique entraîneur Louis Dugauguez ont de leur côté battu successivement Audin-le-Tiche, Amiens, Sochaux, Toulon, le Stade français, dans la foulée de Marc Rastoll, le Breton de Morlaix. Le 23 mai 1965, c’est un Parc des Princes plein comme un œuf qui célèbre la troisième finale de l’histoire des deux clubs. Au même moment, toute la Bretagne est derrière le Stade rennais, et n’espère qu’une seule chose : que le diction jamais deux sans trois ne se vérifie pas. Malheureusement, les Rennais ne semblent pas être dans les meilleures dispositions, et sont pris à la gorge par la jeune équipe sedanaise. Rennes encaisse alors deux buts dans le premier quart d’heure, inscrits par Jacques Marie et André Perrin. Les Bretons sont méconnaissables, comme paralysés par l’événement. Au bord de la rupture, le SRUC trouve néanmoins les ressources nécessaires pour réduire la marque juste avant la mi-temps, par l’intermédiaire d’Ascencio.

Les deux équipes tournent maintenant à plein régime. À l’heure de jeu, le canonnier en chef Rodighiero est mis sur orbite par une longue passe de Marcel Loncle. « Rodi » se détend alors et propulse de la tête le ballon au fond des filets. Le SRUC est revenu du diable vauvert (2-2), non sans avoir frôlé la correctionnelle à plusieurs reprises. Vient ensuite l’heure de la prolongation. Malgré quelques frayeurs, dont une action litigieuse dans la surface de réparation bretonne en fin de match, Rennes tient jusqu’au bout. Une revanche est donc nécessaire trois jours plus tard [2]. Le 26 mai, c’est un Parc des Princes toujours aussi rempli qui accueille la seconde manche entre Rennais et Sedanais. Seul changement notoire côté stadiste, Brucato remplace Cédolin qui s’est blessé. Ce sont les Ardennais qui ouvrent le score à la 20ème minute, à la suite d’ un pénalty transformé par Yves Herbet. Les Sangliers ont dominé les débats en première période, et regagnent les vestiaires avec un avantage mérité d’un but. Mais le SRUC n’a pas dit son dernier mot, et réagit dès l’entame de la seconde mi-temps. En effet, Daniel Rodighiero égalise à la 47ème, grâce à une belle ouverture de Marcel Loncle. Quinze minutes plus tard, Pellégrini effectue une tête en direction de Loncle, qui trouve le chemin des filets grâce à une superbe reprise de volée. Rennes se met définitivement à l’abri en fin de rencontre, « Rodi » transformant un pénalty au nez et à la barbe du portier sedanais Tordo. Cette fois-ci, la Coupe ne peut plus échapper au Stade rennais. La Bretagne chavire de bonheur en ce printemps 1965. C’est enfin la consécration pour le club breton, et pour son entraîneur emblématique, Jean Prouff.

À leur retour sur Rennes, c’est toute une région qui fête ses héros. Des scènes de joie inoubliables se déroulent ainsi dans les rues de la Capitale bretonne. Après deux finales perdues en 1922 et en 1935, la Coupe de France sourit enfin au Stade rennais. Yves Boutet raconte : « La Coupe de France de 1965 reste mon plus grand souvenir ; au Stade rennais bien entendu. Ce fut vraiment le fait le plus marquant, car j’étais capitaine et c’est moi qui, le premier, a soulevé le trophée. Avant de gagner la première coupe de l’histoire du club, on avait quand même atteint à deux reprises les demi-finales. Cela ne se joua à pas grand-chose à chaque fois ».

Finale 1965 : Stade rennais 2 - 2 Sedan (23 mai 1965)
Équipe rennaise : Lamia - Lavaud, Boutet, Cédolin, Cardiet - Ascencio, Loncle, Prigent - Rodighiero, Dubaële, Pellégrini.
Finale 1965 (rejouée) : Stade rennais 3 - 1 Sedan (26 mai 1965)
Équipe rennaise : Lamia - Lavaud, Boutet, Brucato, Cardiet - Ascencio, Loncle, Prigent - Rodighiero, Dubaële, Pellégrini.

1971 : l’apothéose

Six années plus tard, le Stade rennais se hisse pour la quatrième fois de son histoire en finale de la Coupe de France. Pour atteindre la dernière marche, le SRUC a plutôt bien maîtrisé son destin, mis-à-part face aux amateurs de Mantes en huitièmes voir le film du match. Après avoir bien négocié le match de la peur face à Monaco en quarts de finale, le club breton s’est ensuite défait de l’Olympique de Marseille au terme d’une magnifique demi-finale. De l’autre côté, Lyon a brillamment obtenu sa qualification, aux dépens de Bourges, Cuiseaux-Louhans puis Saint-Étienne. Les « Gones » ont ensuite facilement disposé de Dunkerque en quarts de finale, puis de Sochaux en demi-finale. Pour parvenir à ses fins, l’OL compte sur son arme offensive « numéro une », le prolifique Fleury Di Nallo. Pendant ce temps, les protégés de Jean Prouff se préparent à Saint-Malo. Le 20 juin 1971, 30.000 supporters bretons prennent le chemin du stade Olympique de Colombes. Paris devient ainsi la Capitale de la Bretagne, l’espace d’une journée. La rencontre démarre mollement, et il faut attendre un but refusé à Robert Rico pour voir les deux équipes se réveiller. Ceci dit, les coéquipiers de « Loulou » Cardiet rejoignent les vestiaires sur un score de parité.

Heureusement, le rythme de la rencontre s’accélère nettement en seconde période. Les deux équipes veulent enfin faire la différence, quitte à prendre des risques. André Betta ouvre le score à l’heure de jeu, mais son but n’est pas validé par l’arbitre de la rencontre. S’en suit alors une longue interruption, qui permet à Marcel Aubour de faire le show. C’est finalement André Guy qui délivre le peuple breton, en inscrivant un pénalty salvateur peu après l’heure de jeu. Dès lors, il ne peut plus rien arriver au Stade rennais. Le club breton remporte la deuxième Coupe de France de son histoire, tout comme son Capitaine Louis Cardiet. Mieux, le SRUC a probablement écrit le plus beau chapitre de l’histoire du football breton. La prérogatives du jeu prôné par Jean Prouff sont également mises à l’honneur. Cet adepte du football tourné vers l’offensive est ainsi récompensé à sa juste valeur. Enfin, André Guy nous raconte son but : « Je voulais le tirer à la droite de Chauveau, de l’intérieur du pied droit. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’ai frappé de l’extérieur et le ballon est allé sur la gauche du gardien. J’avoue avoir été étonné. Fort heureusement, la balle a glissé sous la transversale, sinon je ne me le serais jamais pardonné ». Cette victoire lors de la Coupe de France 1971 reste le dernier trophée majeur en date du vieux club breton.

Finale 1971 : Stade rennais 1 - 0 Lyon (20 juin 1971)
Équipe rennaise : Aubour - Cosnard, Cédolin, Chlosta, Cardiet - Garica, Naumovic, Guy - Kéruzoré, Betta, Rico.

Plus de détails ici

2009 : Un terrible échec à effacer

Il faut donc attendre 38 ans pour revoir le Stade rennais atteindre la finale de la Coupe de France. Auteur d’un parcours parfait jusqu’alors, le SRFC a éliminé tour à tour Sochaux, Saint-Étienne, Lorient et Rodez, puis Grenoble à l’issue d’une demi-finale particulièrement stressante. De son côté, Guingamp a surpris tout son monde et continue à forger sa légende. Malmenée dans son championnat de Ligue 2, l’équipe costarmoricaine se sublime dans la compétition reine nationale, éliminant successivement Sedan (3-1) en quarts de finale, puis Toulouse dans son antre, au terme d’une demi-finale pleine de rebondissements. Malheureux finaliste de la « vieille dame » en 1997, l’En Avant de Guingamp de Noël le Graët se présente comme la grosse côte de cette finale. De ce fait, Rennes est pointé comme le favori logique de cette confrontation 100% bretonne.

En ce 9 mai 2009, le Stade de France est totalement décoré en « rouge et noir », les couleurs traditionnelles des deux clubs. 80 056 spectateurs se sont massés dans la mythique enceinte des Champions du Monde 1998. Cette affluence constitue d’ailleurs le record français pour une finale de Coupe. Particulièrement crispée en première période, l’équipe rennaise ne parvient pas à se montrer dangereuse, mis-à-part sur une demi-volée parfaite de Jérôme Leroy, qui échoue sur la barre transversale du portier guingampais. Dès la reprise, c’est Moussa Sow qui touche le portique à son tour. On pense alors les Rennais maudits, jusqu’à ce coup de tête victorieux de l’Américain Carlos Bocanegra (69ème). Malheureusement, les protégés de Victor Zvunka font la décision en treize minutes, via un doublé du Brésilien Eduardo. La fête de la Bretagne se transforme alors en sombre tragédie pour le Stade rennais. La Coupe de France prend la direction des Côtes d’Armor.

L’entraîneur de Rennes Guy Lacombe ne cache pas sa déception : « Avec le rôle de favori qu’ils avaient, les joueurs étaient crispés. En seconde période, on est revenu dans la partie et on a pris le dessus. On a marqué le premier but logiquement. L’égalisation est due à une erreur un peu stupide. On a donné le ballon à l’attaquant. On a manqué de lucidité dans le jeu. Ça a mis un gros coup sur la tête de mes joueurs. Guingamp a été bon. Ils ont fait un parcours remarquable. C’est dur pour nous de perdre ce match. Ce soir, je suis tellement triste. On a tous rêvé d’emmener le peuple rennais au Stade de France. C’est le sort… Il faut un gagnant et un perdant. Ça va être dur de repartir. Il faut de la chance dans le sport. On n’en a pas eu ».

Finale 2009 : Stade rennais 1 - 2 En Avant Guingamp (9 mai 2009)
Équipe rennaise : Douchez - Fanni, Mbia, Hansson (cap), Bocanegra - Lemoine, Cheyrou (Kembo Ekoko, 89e) - Danzé (Pagis, 79e), Leroy, Sow (Gyan, 87e) - Thomert.

Trois défaites pour deux victoires, voici le bilan global du Stade rennais en finale. En ce 20 avril 2013, le club breton a donc une occasion unique de remettre les pendules à l’heure, en équilibrant la balance « Coupe ». Privés de titre majeur depuis 1971, les supporters rennais souhaitent définitivement oublier la déception de 2009, et fêter cette victoire que tout un peuple attend avec impatience.

Sources :
- Wikipedia
- « Le Stade rennais, fleuron du football breton » de Claude Loire, Ed. Apogée.
- « L’aventure du football en Bretagne » de Jean-Paul Ollivier, Ed. Palantines.
- « La grande histoire du football en Bretagne » de Georges Cadiou, Ed. Liv’ Editions.
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www.paperblog.fr
http://www.om4ever.com

Sources photos :
http://retrofoot.blogspot.fr
srfc.frenchwill.fr

Crédit photo :
- Fabien Séris

Notes

[1Il n’y avait pas de prolongations à l’époque. Le match était donc à rejouer

[2À l’époque, il n’y avait pas de séances de tirs au but pour départager les deux équipes. Dès lors, le match est rejoué trois jours plus tard au Parc des Princes

Vos réactions (39 commentaires)Commenter
antifa18 avril 2013 à 09h48

super article, mais c’est pas sympa pour nos nerfs ! le match n’est que dans 2 jours et demi et je suis déja au taquet perso ! j’adore revoir la vidéo de 71, avec le supporter de rennes moustachu, tellement sincère, ca en est touchant !

anonyme3518 avril 2013 à 09h54

Evian vient de nous montrer hier soir, le chemin à suivre , ou comment battre les équipes réputées plus forte que soi !

Pietro18 avril 2013 à 10h10

Y’a quand même un fossé entre la différence de niveau entre Evian et Paris, et celle entre Rennes et Saint-Etienne. J’ai un peu de mal à comprendre la montagne qui est faite de cette équipe qui a juste le même niveau que nous. Si Aubameyang se blesse à la place d’Alessandrini, je pense que les rôles sont inversés. Donc arrêtons avec ce complexe d’infériorité et croyons-y un peu !

wil3518 avril 2013 à 10h11

Tous derrière Rennes samedi soir !
On va faire pleurer toute la France excepté les bretons, les lyonnais et les corses.

boogerman3518 avril 2013 à 10h17

Je sais pas comment on peut le faire mais on doit le faire ! ALLEZ RENNES !
Je n’ose même pas imaginer la défaite, on deviendrai la risée du foot pour un bon siècle ! surtout depuis cette video de com’ pitoyable ! comme ils disaient sur RMC « A rennes ils font tout pour qu’on se moque d’eux », et hier manu petit qui se marre ouvertement après la diffusion de la vidéo à la mi-temps de ETG-PSG !
Y’a pas le choix, on doit gagner !!Enfin le déclic ! Faisons taire tout nos détracteurs !!! J’étais pas au stade en 2009, cette fois j’y suis, espérons que ça porte chance !
ALLEZ RENNES !!

likas5018 avril 2013 à 10h50

L’équipe 21 fait une émission spéciale vert ce soir puis une après midi vert samedi !!!! Si après sa on ne ce sent pas mis de coté ...........je crois que le petit village gaulois contre le reste de la France est belle et bien LA phrase de la finale !!!! Amis rennais J - 2 !!!!!

lycos_918 avril 2013 à 11h10

Comme la France veut que Sainté gagne, cela doit surmotiver les joueurs !!
Rien que pour ca, je souhaite que Rennes gagne, faire fermer leur bouche a certains mange-merde de journaleux, ce serai jouissif !! Même apres la victoire de Rennes, on parlera plus de la défaite de Sainté que la victoire de Rennes !
C’est sur les irrésistibles gaulois étaient bretons !

lycos_918 avril 2013 à 11h24

Irréductibles (pas irrésistibles...)

LEFUR18 avril 2013 à 11h26

Si on retrouve le RENNES du match retour contre ST ETIENNE, on gagnera cette finale, j’en suis convaincu.
ST ETIENNE, ce n’est pas un adversaire insurmontable et LORIENT a su le démontrer.
Au Stade de France, le terrain est aux dimensions maximales et Pitroipa aura des espaces. A lui d’en profiter et de mettre la misère aux défenseurs stéphanois.
Pour ma part, je viens de trouver des billets sur Le Bon Coin et pas à un tarif prohibitif. Il y a encore des gens corrects !
Cela sera ma troisième finale en Live. J’espère rentrer sur Rennes avec un bilan positif. Même un but CSC d’un stéphanois suffira à mon bonheur !

bouchon18 avril 2013 à 11h40

Pensez simplement au fait que ce sera JulienFeret ou Romain Danzé qui brandiront le trophée si on a la chance de gagner. Rien que pour ça, on se doit d’être a fond derrière notre équipe et d’oublier le reste. Car eux, ce sont vraiment des mecs bien, avec de vraies valeurs. Et ce serait une immense fierté de voir l’un des deux, formés au club, soulevé le trophée. Et ce serait aussi un petit clin d’oeil à Mr Rampillon, qui le mérite bien.Tous unis !!

Breizh9218 avril 2013 à 12h10
fabio18 avril 2013 à 12h11

le bagad de cesson doit défiler avec une hache à la ceinture histoire de montrer qu’on est pas là pour faire les sparring partner.

solos18 avril 2013 à 12h20

ALLER RENNES ! Attetien les espaces sur le terrain mon cher lefur aubameyang et mollo aussi ils aiment ! mais tu as raison et c’est pourquoi je le redit ! il faut laisser le jeu au stéphanois ! être au pressing, un erding affuté un pitroipa des gd jour et je compte beaucoup aussi sur un pajot sur-motivé qui referait parler ses jaillissements à la récupe ! Aller RENNAIS TES SUPPORTER SONT LA !

bruno18 avril 2013 à 12h21

urgent il me reste une place pour la finale samedi soir . place bloc h1 tres bien placee . prix 90 euros

dup’s18 avril 2013 à 12h27

Peut importe l’issue de ce match j’ai envie de dire (mm si la qualif en europa league me semble indispensable) tant que les joueurs n’ai pas de regrets !

the miz18 avril 2013 à 12h29

Allez le Stade rennais !!!!!!!!!!!!!!!!!
Il faut y croire !!!!!!!!!!!!!!!!!
Sur un match tout est possible !!!!!!!!!!!!!

lacell18 avril 2013 à 13h47

Allez le STADE !!! Bon dieu c’est cette année ou jamais !!!

boogerman3518 avril 2013 à 16h23

Antonetti parle de « tsunami vert » et une petite vague de notre côté niveau supporters ! pourtant y’ora autant de rennais que de stéphanois dans le stade que je sache !
Je pense qu’il cherche à donner l’impression aux verts qu’ils ont déjà gagné, leur donner un excès de confiance, pour les prendre par surprise mais attention, pcq si on perd, on dira qu’il se voyait perdant d’avance en revanche si on gagne on dira qu’il a été malin !
bref, allez rennes !

POKOU 5618 avril 2013 à 17h09

Samedi, je me taperai bien des petits verts
Attention l alcool nuit a la Sainté.....
Mais allez le rouge et le café noir

Stan18 avril 2013 à 17h50

À Le Fur, tous les terrains de L1, de L2 et le Stade de France font les mêmes dimensions, soit les dimensions voulues par l’UEFA qui sont de mémoire 112 m de longueur et 68 m de largeur.

18 avril 2013 à 17h59

Un retour dans le vestiaire qui tombe bien. Je commence à être à fond là, ça monte, ça monte !!!
http://www.rennes.maville.com/sport/detail_-Alessandrini-premier-supporter_fil-2325635_actu.Htm

guevara6718 avril 2013 à 18h38

Les dimensions officielles sont de 105x68

LEFUR18 avril 2013 à 18h46

Stan, pour ton information : les terrains au niveau UEFA ont des normes minimales et maximales en longueur et largeur.
A Rennes, le terrain est donné pour 105 x 68m.
Au Stade de France, données officielles : 120 x 75m.
Maintenant, ce sont des infos peut être contestables et contestées (la preuve) !!

18 avril 2013 à 18h56

Si notre le Stade Rennais veut un 12ème homme ; qu’il sache que nous serons nombreux à le supporter si les 11 sur la pelouse et les remplaçants nous montrent que mouiller le maillot n’est pas un vain mot. Sils sont présents, Nous serons présents ! !
HS : La loi 1 du football établie par l’IFAB ( International Football Association Board ) exige qu’un terrain de foot soit rectangulaire avec une longueur comprise entre 90 et 120 m et d’une largeur de 45 à 90.
Concernant le Stade de France celui-ci fait 105 par 70. Les terrains Rennais et Stéphanois ont la même dimension soit
105 par 68.
Allez, Forza le SRFC. Nous, nous serons présents ! !

BOUTET5818 avril 2013 à 19h04

Message de 18h56 écrit par BOUTET58
Un vieux ... ;.comme LEFUR, Bibi peau de chien et consorts qui ont connu la joie de 2 trophées et qui souhaitent la partager une nouvelle fois avec les plus jeunes dés Samedi soir avec cette Coupe de la ligue.....
ALLEZ RENNES

artmorik18 avril 2013 à 20h23

La gagné non pas pour voir certains joueurs heureux .
Non , non , la gagner pour voir les bretons heureux de la brandir j’entends par là : Romain D. et Julien F.
J’y associe Alessandrini et les jeunes de l’Équipe

Stan18 avril 2013 à 20h52

Je confirme que tous les terrains de clubs professionnels français mesurent 105 mètre sur 68 m (je n’étais pas sûr des dimensions). Par contre, le Stade de France aussi doit respecter ses normes sinon Lille n’aurait pas pu jouer en LDC là bas car ses normes UEFA existent depuis au moins 10 ans.

boogerman3518 avril 2013 à 21h32

KTC officiellement forfait !! ça va être chaud... le mot « exploit » prend encore un peu plus de sens pour samedi !! mais on est derrière quand même !! ALLEZ RENNES !!
Comme disait Costil, Rennes est dans une bonne dynamique en coupe de la ligue ! lool

mimidu3518 avril 2013 à 22h25

2009 je n’y etait pas,pas faute d’avoir essayer,2013 j ’y serai et la je peux vous dire qu’on va le ramener ce trophée,les verts vont avoir une indigestion bretonne.mon prono victoire au temps réglementaire 3 a 2 kana,juju ;erding
allez renes

dje3518 avril 2013 à 22h29

Sincerement j’ai bien peur qu’on la perde encore cette finale, j’espere me tromper, mais avec cette équipe on a tellement été décu que je ’y crois pas, je ne crois plus au stade rennais, dréossi a tué ce club car c’est lui qui prend toutes ou presque toutes les décisions, notemment celle du coach. Il pend des décisions que souvent je ne comprends pas,et franchement niveau recrutement, il y bien longtemps qu’il ne fait plus rever ! romain danzé je sais que tu lis les commentaires parfois, fais moi mentir ! bon courage quand meme

boogerman3518 avril 2013 à 23h05

@dje35 :
Personnellement, je peux pas dire non plus que j’y crois énormément mais maintenant, la finale on y est ! alors n’ayons aucun regrets et tentons le coup à fond !
Et pour nous, aucun regrets, ça veut dire jouer le rôle de 12ème homme au maximum !! je serai au stade, et je compte bien rivaliser avec les stéphanois en tribune !
On fera le bilan de la saison dimanche !

Gerfo19 avril 2013 à 04h14

« Faites nous rêver » c’est fini le rêve, maintenant on veut du concret
Ramenez nous la coupe !!!
ALLEZ RENNES !

antifa19 avril 2013 à 06h28

allez c est l heure de se mouiller les forumeurs !!!
prono : rennes gagne 1 a 0 après prolongation, but de kana biyik, et saint étienne finit a 10 !

lycos_919 avril 2013 à 09h01

1 - 0 pour Rennes, But sur penalty de Feret à la 87ième !!

Gerfo19 avril 2013 à 19h13

1-3 pour Rennes dans le temps réglementaire.

PhilBZH3520 avril 2013 à 00h51

Mon Prono :
1-2 pour RENNES : Féret confirme, et Erding retrouve le chemin des Filets...
Notez, on en reparlera..!! J’ y serai
ALLEZ RENNES...!!!!!! Kénavo..

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