Histoire

Repéré alors qu'il évoluait en région parisienne, Steven Moreira montre de belles dispositions à son arrivée en Bretagne, au centre de formation, avec un bel apport offensif doublé d'un certain sérieux sur le plan défensif. Polyvalent, il est alors principalement aligné sur le côté droit de la défense, mais peut également dépanner dans l'axe. Après quelques matchs avec la réserve, il fait ses premières apparitions dans le groupe pro, puis ses débuts en Ligue 1 à la fin de la saison 2012-2013, lancé par Frédéric Antonetti. Fort logiquement, il signe son premier contrat pro quelques mois plus tard, en décembre 2013, et semble capable d'apporter de la concurrence à Romain Danzé, le titulaire du poste. Mais, malgré le temps de jeu régulier que lui accorde notamment Philippe Montanier, qui n'hésite pas non plus à le replacer plus haut sur l'aile droite, Steven Moreira peine à convaincre sur la durée. Alors qu'il semble parti, dans l'esprit de Christian Gourcuff, pour prendre le statut de titulaire au poste d'arrière droit en début de saison 2016-2017, une prestation décevante à Nice vient sceller son avenir dans son club formateur. Rapidement écarté, il est transféré fin août 2016 au FC Lorient, avec l'espoir de lancer réellement sa carrière en Ligue 1.

Né à Rennes, Maxime Bocel a fait quasiment toutes ses classes au Stade rennais. Après avoir joué trois ans à Pacé, ce défenseur a rejoint l'école de football des Rouge et noir à l'âge de neuf ans, en 2003. Bon an mal an, il a fait son chemin, parvenant à intégrer le centre de formation jusqu'à obtenir un contrat stagiaire en 2012, grâce à sa force de travail. Apparu brièvement avec la réserve, alors qu'il porte le brassard de capitaine avec les moins de 19 ans, il n'est finalement pas conservé par le club en 2013. Il rejoint alors la réserve du SCO Angers et poursuit en parallèle des études d'ingénieur. Un an et demi plus tard, pour faciliter ses études, il tire un trait sur le football de très haut niveau et rejoint l'OC Cesson.

Fils de Pierre Morice, un ancien footballeur professionnel breton ayant terminé sa carrière aux États-Unis, Maxime Morice est né et a grandi au Minnesota. Après avoir joué dans le club de sa ville, il part faire ses études dans une prestigieuse école privée de cet État, la Shattuck-St. Mary's school, et intègre son équipe de soccer. En 2011, il rejoint la prestigieuse université de Yale, et devient très jeune l'un des piliers de son équipe. En 2012, « Max » franchit finalement l'Atlantique pour tenter l'aventure du football en Europe. Au Stade rennais, ce milieu gaucher ne reste qu'une saison, et ne joue que très peu en CFA2, se contentant généralement de matchs avec l'équipe C. Non conservé, il quitte le club en 2013 et retourne aux États-Unis.

Attaquant formé à Troyes, Thomas Izerghouf vient renforcer l'équipe réserve du Stade rennais en 2012-2013. Né en Picardie, il grandit dans le Loiret, et débute le football au FCO Saint-Jean-de-la-Ruelle. Repéré par l'ESTAC, il intègre son centre de formation en 2008, et y reste quatre ans. En 2012, après avoir participé à un bon parcours troyen en Coupe Gambardella, il rejoint donc l'équipe réserve du Stade rennais. Malgré une saison honnête, lors de laquelle il n'est, cependant, pas toujours titulaire, il n'est pas conservé par le club. Thomas Izerghouf rejoint alors l'AS Valence, en CFA, puis Sablé-sur-Sarthe, en CFA2. En 2015, il prend la direction de la Belgique.

Formé au Stade rennais, François Blin ne parvient pas à percer avec le groupe professionnel, qu'il intègre au début des années 1970. Numéro 3 dans les buts derrière Marcel Aubour et Daniel Bernard, puis derrière Bernard et Jean-Paul Escale, il ne dispute que deux matchs de D1 en l'espace de deux ans. Frère de Dominique Blin, il part en 1973 à Lorient et garde les buts des Merlus en D2 durant trois saisons. Le reste de sa carrière se dessine d'ailleurs principalement à ce niveau, malgré un passage à Saint-Étienne où il évolue surtout avec la réserve. Après d'autres passages à Gueugnon, Guingamp et Corbeil-Essonnes, il retourne à Lorient en 1983 et y termine sa carrière. Depuis 2014, il tient à Rennes la boutique de galettes et crêpes à emporter « Au Blé Gourmand ».

Quand il signe à Rennes, au printemps 2009, la presse fait grand bruit de cette « pépite » arrachée par le Stade rennais à Arsenal, qui lui faisait une cour assidue. S'il est courtisé par les plus grands clubs, Zana Allée le doit à des qualités techniques hors normes. Son histoire personnelle en fait également un joueur particulier : né au Kurdistan irakien, il émigre très jeune en France avec ses parents. La famille Allée s'installe à Saint-Brieuc, où Zana tape ses premiers ballons, et où il intègre l'AS Ginglin à sept ans. Le phénomène se taille alors une réputation de terreur sur les terrains des Côtes-d'Armor et de Bretagne, puis façonne son talent en préformation à Ploufragan. Quand il signe à Rennes, c'est avec l'ambition évidente d'y passer professionnel. À l'été 2013, quatre ans après son arrivée à Rennes, Philippe Montanier décide de l'intégrer au groupe professionnel. Séduisant, il convainc alors son entraîneur de le faire débuter en Ligue 1, où ses premiers matchs sont néanmoins mitigés. Il signe alors son premier contrat professionnel en décembre 2013, mais un prêt improductif en Ligue 2, à l'AJ Auxerre, plombe sa deuxième partie de saison. Relégué en CFA2 avec la réserve, il y passe toute la saison 2014-2015, faute d'avoir trouvé un nouveau prêt. Dans l'impasse au Stade rennais, il réalise plusieurs essais dans des clubs de L2 à l'été 2015. Lors de l'un d'eux, il séduit l'AC Ajaccio qui l'engage pour deux ans. Pourtant, le petit milieu de terrain ne s'impose pas en Corse, où il ne joue qu'une dizaine de matchs. En janvier 2017, il résilie son contrat en revient en Bretagne, mais pour signer à Concarneau, en National.

Anouar El Guennouni est né à Saint-Claude, dans le Jura, comme un certain Mevlüt Erding. La comparaison s'arrête cependant là entre les deux joueurs car, s'il est lui aussi attaquant, El Guennouni est davantage voué à évoluer sur le côté que dans l'axe. Arrivé au centre de formation du Stade rennais en 2009 en provenance de Jura Sud, l'attaquant a montré de belles dispositions sous les couleurs bretonnes, où il évolue durant cinq ans. Progressant jusqu'à atteindre l'équipe réserve, il n'y parvient cependant pas à se départir de son rôle de joker. Logiquement, c'est ainsi qu'il est laissé libre par le club en juin 2014, et s'engage avec le Dinan Léhon FC en septembre. Il y passe une saison, avant de signer à Beauvais en juin 2015.

Alain Jubert débute sa carrière professionnelle au FC Nancy à la fin des années 1950. Il y connaît deux années de D2 et une saison de D1, et s'affirme comme l'un des bons espoirs français au poste d'attaquant. Un statut qu'il affirme durant deux saisons sous les couleurs de Toulouse, avant de rejoindre le Stade rennais en 1962. Titulaire à la pointe de l'attaque pour sa première année, il marque dix-sept buts, et frappe à la porte de l'équipe de France. Mais la saison suivante est beaucoup moins concluante, et l'arrivée de Jean Prouff comme entraîneur en 1964 scelle le sort de Jubert au Stade rennais. Il est alors prêté durant un peu moins d'un an au FC Metz, puis met un terme à sa carrière professionnelle en rejoignant la Stella Maris de Douarnenez en 1966. En 1976, il fait son retour à Rennes, et devient éducateur au centre de formation. Un an et demi plus tard, alors que le club est mis en règlement judiciaire, l'entraîneur de l'équipe première Claude Dubaële est victime d'un licenciement économique. Jubert prend alors en main l'équipe première en D2, et parvient à la maintenir. Il remplit cette tâche durant une saison et demie, avant de laisser sa place à Pierre Garcia en 1979.

Ce gardien expérimenté, né et formé à Caen, est venu grossir les rangs du Stade rennais pour la saison 2007-2008. Arrivé avec le rôle de n°3, il s'est tenu prêt à prendre la relève en cas de blessures de Simon Pouplin et Patrice Luzi, tout en encadrant en CFA les jeunes gardiens du centre de formation, prenant dans ce rôle la succession de Christophe Revault. Une saison durant laquelle il n'aura joué qu'en équipe réserve, sans disputer le moindre match en Ligue 1. Passé également par Sedan, Laval, Tours, et la Division 2 portugaise avec Estoril pour un total de plus de 250 matches au compteur, Fabrice Catherine ne reste donc qu'une saison au Stade rennais. Un bail qui n'est ensuite pas reconduit, le joueur étant alors laissé libre par le club. Après une ultime saison en National, il prend sa retraite sportive en juin 2009, et devient professeur d'EPS dans le Calvados.

Le latéral gauche Emerson est le neuvième brésilien de l'histoire à évoluer sous les couleurs du Stade rennais. Après les départs de Chris Mavinga et Yassine Jebbour à l'été 2013, le club rouge et noir choisit de se renforcer avec les arrivées de deux spécialistes expérimentés à ce poste : le Toulousain Cheikh M'Bengue, et donc Emerson, qui doit prendre le rôle de doublure. Arrivé en Bretagne quelques jours après avoir résilié son contrat avec Trabzonspor (Turquie), Emerson connaît bien la Ligue 1 : de janvier 2007 à juillet 2011, recruté par Jean-Luc Buisine, il a évolué à Lille. D'abord intégré à doses homéopathiques au groupe pro, il devient un titulaire régulier lors de ses trois dernières saisons dans le Nord, où il convainc moyennement, mais participe au doublé coupe - championnat réalisé en 2011. Transféré à Benfica en 2011, il n'y reste qu'une saison, puis s'aventure en Turquie. Mais, là encore, l'aventure tourne court. En Bretagne, doublure de Cheikh M’Bengue, il n'est titularisé qu'à huit reprises. Il est finalement libéré de son contrat fin mars 2014 par le Stade rennais, retourne au Brésil pour des raisons personnelles, et signe à l'Atlético Mineiro.