Le Stade rennais se structure (1987-1996)
Effectifs à géographie variable. Mettant derrière lui ses années noires, le Stade rennais profite de la fin des années 1980 pour jeter les bases d'une nouvelle organisation, plus solide et mieux adaptée aux évolutions du football moderne. Pièce maîtresse de cette « révolution » : l'avènement du centre de formation.
Construire sur des bases solides
En 1987, le Stade rennais repart de zéro. Piteusement relégué en deuxième division, il doit construire sur de nouvelles bases avec un nouvel entraîneur, l’emblématique Raymond Keruzoré, et renouvelle fortement son effectif. L’objectif est de retrouver l’élite à moyen terme, et de s’y stabiliser enfin.
Dans le même temps, le club se structure. Le 1er juillet 1988, le Stade rennais devient une société d’économie mixte, dont les parts sont détenues conjointement par la ville de Rennes, par le sponsor principal Pfizer, mais également par divers associations et organismes. Il quitte son statut associatif, et devient officiellement une société commerciale.
Plus stable financièrement, il peut aussi se permettre de miser – enfin – sur la formation. En 1987, Patrick Rampillon est nommé directeur du centre de formation, qui inaugure ses locaux de l’école technique privée Odorico, à deux pas du stade de la route de Lorient. Délaissé depuis sa création en 1977-1978, le centre de formation peut enfin travailler correctement, et alimenter efficacement en joueurs l’équipe première.
La marche vers la stabilité en Division 1 ne se fera, toutefois, pas dans la stabilité. Remonté en 1990, sous la houlette de Kéru, au prix d’une fin de championnat à suspense, le club passe deux terribles saisons dans l’élite [1], puis redescend. En 1994, Michel Le Milinaire, pour obtenir ce qui reste la dernière montée en date de l’histoire du club, peut s’appuyer sur les premiers fruits du nouveau centre de formation. Sylvain Wiltord, Laurent Huard ou encore Ulrich Le Pen sont les premiers grands succès de « l’école Rampillon ».
Le premier cité illustre bien cette force nouvelle. Repéré en région parisienne par Daniel Rodighiero, il arrive à Rennes pour y réaliser un essai, puis intègre le centre de formation en 1991. Un centre de formation qui offre à ce Francilien d’origine une structure d’accueil, un accompagnement scolaire, et une formation sportive de haut niveau. Peu à peu, le centre de formation va ainsi tisser ses réseaux de recrutement dans toute la France, et ses joueurs vont compléter l’effectif professionnel.
Cela débute par le Grand Ouest, avec un recrutement chez les jeunes qui s’ancre tout de même principalement dans la région. Hors Bretagne, le Mayennais Ousmane Dabo, le Normand David Voisin ou le Nazairien Tony Heurtebis en sont quelques premiers exemples.
Un effectif ancré à l’Ouest
Passée la « révolution » de 1987 [2], le nombre de nouveaux joueurs intégrés chaque année diminue, et l’effectif se stabilise. Dans un premier temps, Raymond Keruzoré tente de faire progresser son groupe par petites touches, et parvient à le hisser jusqu’en D1 en l’espace de trois ans. Mais la mécanique de l’ascenseur va alors se remettre en route, et l’effectif rennais connaître un nouveau « lessivage ». À partir de 1993, c’est Michel Le Milinaire qui va reprendre le rôle de bâtisseur laissé par Keruzoré deux ans plus tôt.
Durant ces quelques années, le Stade rennais va récupérer de nombreux joueurs du Grand Ouest. Ceux-ci, hors joueurs nés en Bretagne, représentent près de 15 % des éléments utilisés durant cette période de neuf ans. Un record à l’échelle de l’histoire professionnelle du Stade rennais, et une évolution remarquable, dans la mesure où la part de joueurs nés en Bretagne n’évolue pas (légèrement supérieure à 28 % entre 1975 et 1987, elle est stable entre 1987 et 1996).
La conséquence de l’influence du centre de formation ? Sans doute, mais pas seulement. Parmi les joueurs qui intègrent l’équipe première, figurent plusieurs éléments passés dans les clubs de l’élite voisins, dont de nombreux Mayennais d’origine, formés à l’école du Stade lavallois, comme par exemple Michel Sorin, Thierry Goudet ou Jacky Paillard.
Conjuguées à celles d’anciens du Brest Armorique [3], comme Jocelyn Rico ou David Merdy, ces arrivées perpétuent l’ancrage régional du club, alors que celui-ci a perdu son statut de « dominant » à l’échelle régionale, et n’a pas toujours la main sur les meilleurs joueurs locaux.
Le club s’essaye également durant cette période à un recrutement éclectique sur la scène internationale. Si les (ex-)Yougoslaves sont toujours en vogue, avec plus ou moins de réussite (Blaž Slišković, Kujtim Shala, Goran Pandurović), le Stade rennais s’ouvre à de nouvelles nationalités. L’attaquant Baltazar est, ainsi, le premier Brésilien à faire son apparition chez les Rouge et noir. Recruté dans les rangs du FC Porto, il arrive en 1991 avec l’étiquette d’ancien meilleur buteur de la Liga (en 1988-1989), mais ne parvient pas à justifier son statut. Côté Afrique, outre le Camerounais François Omam-Biyik, le Stade rennais innove en recrutant ses premiers joueurs issus de pays anglophones : l’Ougandais Majid Musisi et le Libérien Arthur Farh ne font qu’un bref passage en Bretagne.
Mais le recrutement international du Stade rennais reste encore limité par les quotas sur les étrangers (plus de 80 % des joueurs utilisés durant ces neuf années sont ainsi nés en France, soit le plus fort ratio depuis la fin de l’embargo sur les joueurs étrangers en 1966), et son cœur de cible reste européen. Cette période voit ainsi débarquer à Rennes deux Néerlandais (Erik van den Boogaard et Arnold Oosterveer), deux Suisses (Marco Grassi et Christophe Ohrel), un Bulgare (Nikolay Iliev), un Danois (Brian Jensen), ainsi qu’un Hongrois (Imre Garaba).
Mais un événement de portée internationale, intervenu fin 1995, va venir bouleverser cet état de fait...
Carte interactive
La carte interactive ci-dessous présente les lieux de naissance des 88 joueurs ayant disputé au moins un match professionnel avec le Stade rennais de 1987 à 1996.
Réalisation : Mathieu Garnier / @matamix. ArcGIS API for Javascript.
(Affichage variable selon le navigateur utilisé)
Zoom sur... la formation à la rennaise
En 1977-1978, alors qu’un coup de pouce de la municipalité lui permet d’en réaliser la création [4], le centre de formation est loin d’être la préoccupation majeure du Stade rennais. Comment l’en blâmer, alors qu’il lutte avant tout pour sa propre survie ? Des circonstances défavorables qui vont faire prendre du retard au club rennais dans la formation des jeunes, durant des années 1970 et 1980 où Auxerre et Nantes s’érigent comme des modèles à suivre en la matière.
Plus solide, le club commence à investir réellement dans la formation à partir de 1987. Grâce au travail de Michel Beaulieu, prédécesseur de Patrick Rampillon au poste de directeur du centre, quelques jeunes éléments ont déjà intégré l’équipe pro, comme par exemple Laurent Delamontagne. Mais leur apport reste relativement insuffisant, à l’égard du potentiel existant.
Avec l’inauguration de l’ETP Odorico en 1987, le Stade rennais dispose enfin des moyens de ses ambitions. Et, quelques années plus tard, ses premiers « fruits » arrivent à maturité, prêts à compléter l’effectif pro en championnat.
Le graphique ci-dessus présente l’évolution par saison du nombre de matchs disputés par les joueurs formés au club, au sein de l’équipe première. Chaque polygone correspond à un même joueur.
À la fin des années 1980 et jusqu’en 1991, la présence de joueurs formés au club en équipe première est principalement centrée sur Pierrick Hiard, ainsi que les frères Laurent et Patrick Delamontagne. Lors de la saison 1990-1991, le milieu de terrain Laurent Huard est le premier élément de la période « post-1987 » [5] à s’installer chez les pros. Il en deviendra l’un des hommes de base.
Encore timide au début des années 1990, la formation rennaise connaît un premier « boom » entre 1995 et 1998, de nombreux joueurs s’affirmant en Ligue 1. Dans les équipes de France de jeunes, les jeunes rennais font également leur apparition. Sylvain Wiltord dispute ainsi les Jeux olympiques 1996 avec les espoirs, alors que Yoann Bigné, Ludovic Roy et Mikaël Silvestre étaient devenus quelques jours plus tôt champions d’Europe des moins de 19 ans. De grands espoirs qui attirent les convoitises et causent quelques tracas au Stade rennais : l’affaire Dabo - Silvestre, fera ainsi grand bruit en 1998 [6].
Après 1998, l’arrivée de François Pinault va, dans un premier temps, mettre un frein à l’éclosion des joueurs formés au club. Disposant de moyens énormes, le club met le paquet sur le marché des transferts à l’été 2000, mais pour des résultats très médiocres.
Après deux années d’errements, l’actionnaire majoritaire décide en 2002 de remodeler son club : s’il lui accorde toujours son soutien, notamment financier, c’est désormais au Stade rennais d’optimiser ses atouts, et en particulier son centre de formation. Un changement de cap facilité par l’émergence de la génération qui remporte la Gambardella en 2003. Laszlo Bölöni, choisi pour sa capacité à promouvoir les jeunes talents, ne s’y trompe pas, et intègre un maximum de ces joueurs en équipe première. La saison 2005-2006, pour les Gourcuff, Faty, Briand ou Bourillon, restera comme un sommet de leur jeune carrière. Et à l’issue de celle-ci, le club décroche le premier de ses six titres de « meilleur centre de formation français ».
Depuis, chaque saison, il y a toujours eu un minimum de 10 joueurs formés au club utilisés chez les pros. Mais le nombre de matchs qu’ils disputent, s’il reste relativement élevé par rapport aux années 1990, varie. Après avoir établi un record en 2011-2012, avec 11 joueurs ayant cumulé plus de 300 matchs disputés, Frédéric Antonetti a boudé, la saison dernière, le centre de formation : si 14 joueurs ont ainsi été utilisés, ils n’auront disputé que 210 rencontres, le plus faible total depuis 2005.
La semaine prochaine, septième épisode de la série avec la période 1996-2002.
Sources :
Bibliographie :
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p.
- Claude Loire, Le Stade rennais : fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p.
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », 1998, 319 p.
- Claude Loire et Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir : l’album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p.
Webographie :
- Site web de la Fédération française de football
- Site web de la Ligue de football professionnel
- Playerhistory
- Footballdatabase
- Source photos : srfc.frenchwill.fr
Effectifs à géographie variable :
- 1. Le regard vers l’Est (1932-1939)
- 2. Un ancrage régional (1945-1955)
- 3. Entre hexagone et Algérie (1955-1966)
- 4. Réouverture des frontières (1966-1975)
- 5. Un club qui se cherche (1975-1987)
- 6. Le Stade rennais se structure (1987-1996)
- 7. L’effet Bosman (1996-2002)
- 8. Le Stade rennais de l’ère Dréossi (2002-2013)
[1] À l’issue de la saison 1990-1991, le Stade rennais termine le championnat à la 20ème et dernière place. Il est finalement repêché grâce aux relégations administratives de Bordeaux, Brest et Nice, sanctionnés par la DNCG. Le club n’en profitera guère, étant relégué la saison suivante au terme d’une logique défaite, en barrages, face à Strasbourg.
[2] Cet été-là, outre le changement d’entraîneur, 18 joueurs quittent le club, et 12 joueurs y arrivent ou sont promus en équipe pro.
[3] Nom porté par le Stade brestois de 1982 à 1991.
[4] Une mesure devenue obligatoire pour les clubs professionnels, quelques années plus tôt, sous l’impulsion de Fernand Sastre et Georges Boulogne.
[5] Laurent Huard arrive au Stade rennais en 1987, à 14 ans, en provenance d’un petit club de la région fougeraise. Il figure parmi les premiers locataires de ce qui est encore aujourd’hui l’ETP Odorico.
[6] Dans un contexte post-Mondial 1998 où la formation française est mise en lumière, et où l’arrêt Bosman démontre ses premiers effets, Ousmane Dabo et Mikaël Silvestre (qui totalisaient à eux deux 100 matchs disputés avec le SRFC, sans disposer d’un contrat pro) refusent de signer professionnels avec le Stade rennais, estimant le salaire proposé trop faible. L’Inter Milan s’engouffre dans la brèche et les recrute. A posteriori, la FIFA n’obligera le club italien qu’à verser une indemnité de 28 MF au Stade rennais (environ 4 M€) pour ce litige.
« Hors Bretagne [...] le Nazairien Tony Heurtebis en sont quelques premiers exemples. »
SRO est devenu un site de propagande pétainiste ou quoi ?
Si dans 3 ans, la région Bretagne disparaît au profit de la nouvelle région Grand-Ouest (sic), ce qui risque bel-et-bien d’arriver si on ne fait pas attention, vous direz à vos enfants que Rennes n’est pas en Bretagne ?
Le 44 n’est peut-être pas en région administrative Bretagne, il n’en est pas moins breton, de même que Perpignan est en Catalogne ou Bayonne au Pays Basque.
Le Centre de formation du Stade Rennais après des débuts timides en 19977-1978 sous l’impulsion de la municipalité rennaise et de son maire E. Hervé prend une nouvelle dimension en 1987 avec son nouveau directeur Patrick Rampillon... à noter qu’un de ses premiers stagiaires Laurent Huard est toujours d’une grand fidélité à notre Club...en 1998 le nouveau Président du Stade Rennais, F. Pinault semble négliger le Centre de formation avant de si résoudre et d’embaucher un entraineur (Boloni) qui en fera son « vivier » pour l’équipe première...aujourd’hui et sans doute demain , le Centre de formation retient , à nouveau, toute l’attention du staff et l’embauche d’un nouvel entraineur comme Montanier concrétise cette réalité...
D’accord avec toi Jerem.
Peut-être, pour bien comprendre ta remarque, faut-il savoir que c’est Petain qui a amputé - par un décret - la Bretagne de Nantes et sa région pour affaiblir la Bretagne. Il est évident qu’historiquement et culturellement l’évéché de Nantes (Naoned) est en Bretagne....
Il faut aussi savoir que Nantes était bien content de quitter la Bretagne !! En effet nous étions une région agricole assez arriérée et être breton pour un français était péjoratif, si bien que les nantais ne s’en plaignaient pas à l’époque de partir, même si les générations d’aujourd’hui le regrette.
Respecter un découpage administratif, c’est être Pétainiste.
Ah bon, ok.
Bonne journée.
D’après FootMercato, Rennes aurait refusé une somme assez importante provenant du Quatar pour Pitroipa. Ils l’auraient déclaré intransférable.
pourquoi rennes ne s’intéresse pas a aliadière !? excellent ce joueur...
Merci pour cette série d’articles, c’est ’achement bien à lire.
Par contre, j’avoue n’avoir rien pigé au graphique avec les polygones, même avec les explications en dessous.
C’est un cumul du nombre de matchs joués en liguain par des joueurs formés au club, histoire de montrer que ces dernières années, le club aligne encore plus qu’auparavant ses propres joueurs formés ? Autre chose ?
L’ordonnée donne le nombre de matchs pros joués chaque saison par les joueurs issus du centre de formation.
Et un polygone = un joueur.
Le graphique présente donc également le détail du « poids » de chaque joueur. Plus le polygone est gros, plus le joueur a joué de matchs pour le SRFC durant sa carrière.
Intéressant comme article, et ça met en perspective ce qui nous attend également pour la saison à venir et l’arrivée de Montanier qui vient entre autres pour appuyer le travail du centre de formation. Le graphique avec les jeunes du centre dans l’équipe première montre bien les différentes générations qui ont éclos à Rennes. En espérant qu’on en voie dorénavant continuellement éclore sur les prochaines années, et surtout l’année prochaine !
@Jerem : ce débat est inintéressant au possible, SRO à mon avis n’a pris en compte que le découpage administratif de la Bretagne. Qu’est-ce qui vous permet de dire qu’ils sont pétainistes ??? Oui on sait que Nantes est historiquement bretonne ! Et alors ? Qu’est-ce que ça nous apprend sur l’histoire récente du Stade Rennais et de son centre de formation ??
Je signale aimablement à Sylvain qu’il m’a fallu prendre une loupe pour lire son graphique sur les joueurs formés au Club et l’équipe première...et oui avec l’âge , les lunettes ne suffisent plus...merci d’avoir une petite pensée pour les « vieux » supporters !! ...ceci étant dit , merci surtout pour tous ces articles intéressants qui nous remémorent notre vie de supporter du Stade Rennais et pour l’histoire de ce Club dont nous sommes fidèles depuis plusieurs décennies....
ALLEZ LES BLEUETS !!!!!
Un pti but de Dimitri ou d’Axel et ce serait le bonheur.
Hors sujet..ok mais je m’en fout !!
@Louis G : je m’étais fait la même réflexion, jusqu’à ce que je vois le lien « Visualiser en plein écran » en dessous
Je trouve honteux que le stade fasse payer l entrée du match amical contre luçon et en plus de ça a la piverdière. Il ne font rien pour encourager les supporters a venir
ludo , tu prends un abonnement et c’est gratuit ainsi que les matchs contre guingamp et nantes , au stade de la route de lorient , amicalement . G.S.
Galettes saucisses, paye un abonnement pour voir un amical, c’est un peu limite... Non ???
C’est clair que le club manque de communication envers ses supporters, et l’inverse se produit aussi....
Inquiet du manque de mouvement a Rennes.... Car si l’effectif ne bouge pas, la patte Antonetti dreossi reste très présente.....
C’est toujours bon pour un club d effectue une préparation avec un groupe au complet et ou les transferts sont finis.
Quand est le match de Lorient et Nantes en amical ????
Les rencontres amicales face à Lorient (mercredi 24 juillet à 18h à Pontivy) et Nantes (samedi 27 juillet à 18h au stade de la route de Lorient) seront diffusées en direct sur BeIn Sport. (source site officiel)
@ THE FOX,
Tu as raison pour l’effectif au complet, mais si on ne voulait de temps d’adaptation, fallait pas effectuer ou souhaiter ces changements... y causent pas beaucoup, ils sont « peut être » très actif en sous terrain... Tu ne peux pas changer les coachs, le directeur sportif et demander une évaluation des profils de qualité, de mentalité et de motivation immédiate, impossible... Ce n’est que mon avis, bon week end, amicalement...
La seule question que je me pose, c’est comment réussir a change l’état d’esprit et la façon robotique de jouer des joueurs depuis 4ans, sans rien change ????
Des garçons comme apam boye mavinga et d’autres ne peuvent s’adapter a la façon de jouer de montanier. Ou alors il compte change sa façon de faire jouer son équipe ???
Attends ils le match de 17h et le stage pour effectue des choix ????
On entends parle des objectifs des gros clubs non stop, ce que abrahimovic a mange ce matin, la couleur de ses sous vêtements, et nous, rien de rien, toujours pas de ligne directrice d objectifs pour la prochaine saison.
- le maintien ??? La première place du centre de formation ??? L Europe ???
Bref j’espère un peu de clarté, ça aide pas ceux qui sont dans le doute pour s abonne !
@fireincairo
Je ne connais pas Sylvain, l’auteur de l’article, et je me doute bien qu’il n’est pas pétainiste : j’ai pris un ton volontairement provocateur pour faire réagir.
Mais si Sylvain tient absolument à respecter le découpage administratif actuel (qui date de 1941, il faut en avoir conscience) alors, simplement, il faut être précis : « Hors région Bretagne administrtive [...] le Nazairien Tony Heurtebis en sont quelques premiers exemples ».
Je viens sur SRO car les articles sont d’une très grande qualité, celui-ci y compris.
Je suppose que l’auteur a dû fournir un gros travail de recherche, et l’article n’aurait pas perdu en qualité, bien au contraire, s’il avait donné les mêmes statistiques en considérant la Bretagne.
Ca fait plusieurs année qu’une (grande ?) partie des supporters se plaint du manque d’identité du club, du manque d’implication des joueurs, souvent qualifiés de mercenaires.
L’identité est intimement liée à l’histoire. Donc pour moi ce sujet à parfaitement sa place ici. C’est mon avis.
Une petite question pour finir, penses-tu que la rivalité Nantes-Rennes soit aussi importante si les deux villes n’avaient pas été dans la même région pendant plus de 1000 ans, en étant successivement capitale ?
Allez Rennes !
Parmi les anti-dréo et anti-anto de l’année dernière combien ont pris un abonnement cette année ?
Par contre pour ceux qui sont éloignés ou qui ont un budget serré je peux comprendre qu’ils ne soient pas abonnés.
La devise de certains devrait être toujours à critiquer mais jamais dans le stade.
Je ris d’avance en lisant les excuses qui vont fuser pour ne pas s’abonner.
Merci à tous les vrais supporters qui viennent au stade.
Merci @fireincairo et mes excuses à Sylvain...comme quoi il faudrait aussi être un peu plus « attentif » avant de taper sur son clavier...Bonne journée à tous et vive le Stade Rennais...
The fox, tu ne peux vraiment pas t’empêcher de ronchonner.... Comment peux-tu affirmer de façon aussi catégorique que les joueurs que tu cites ne peuvent pas s’adapter !! Tu les connais bien ? Tu les as vu dans un autre contexte qu’avec Anto ? Laisse le staff travailler sereinement et voir avec qui ils peuvent continuer ou pas. On peut par ailleurs supposer qu’il y a des négociations en cours ( et, à mon avis, c’est plutôt une bonne chose qu’elles soient discrètes ). Alors, patience, comme l’a dit un précédent posteur, si on ne voulait pas de période d’adaptation, il ne fallait pas changer de staff !!
On aura quelques éléments d’appréciation après les premiers matchs amicaux mais inutile d’émettre des jugements aussi définitifs avant....
Rennaise.
font payer pour lucon,a la piv !!!pitoyable !!
il compte peut etre faire un transfert avec la recette,l’année va etre encore tres longueeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!
aloes qu’evian se renforce super bien...nous rien,le vide,desolé armand...
Le finlandais = The fox, jamais contents....
Rennaise
N’y a t’il pas un moyen de suivre les grandes lignes de ce match amical ?
Ne serait ce que les compos ?!
Compo rennaise : Costil - KTC, Kana-Biyik, Armand, Mavinga - Pajot, Konradsen, Féret (cap) - Montaño, Erding, Saïd
Disposition rennaise en 4-1-4-1. Pajot seul devant la défense. Konradsen et Féret associés derrière Erding.
Excuse moi rennaise de donne mon simple avis, j’ai rarement vus des joueurs moyens techniquement, augmente leur capitale technique. Je vois donc pas ou mes propos sont un problème, il y a juste un manque de communication au club, et il serait bien de savoir ou on vas !!!!
The fox, ton avis n’est pas un problème, ce qui m’a fait réagir , c’est ton côté ne laissant aucune place au doute ! La vie m’a appris qu’il faut toujours être mesuré dans nos jugements....
Attendre, de la part de Montanier, d’avoir évalué son effectif avant que le club ne lance son mercato me semble ( je l’ai déjà dit sur ce forum ) du plus élémentaire bon sens et on arrive sans doute bientôt à la fin de cette phase. Quand je vois ceux qui s’étonnent de ne pas encore voir de mouvements, cela me fait doucement sourire, c’est le contraire qui m’aurait plutôt inquiétée.
Rennaise
Mon avis n’est pas défini, c’est l’impression que je ressens depuis la reprise !!!
Je n’ai plus confiance en la plupart des joueurs, encore moins avec la façon de faire de montanier.....
Des mecs incapable de gagne pendant 6mois, incapable de se révolte pour une finale, permets moi d’avoir des doutes.
Enfin j’espère avoir une ligne directrice de notre coach, pour savoir ou on va !!!! Car malheureusement c’est toujours un peu floue
« Je n’ai plus confiance en la plupart des joueurs, encore moins avec la façon de faire de montanier..... » le moins qu’on puisse dire c’est que pour MONTANIER, soit tu l’aimais pas, soit ça chance aura été très brève... expéditif bon d’la !!!!!!!!!!
Je parle pas de montanier, je dis juste que les joueurs présent sont incompatible avec montanier. Tu vois montano drible comme alessandrini ???? Boye relance correctement ou arrêté les attaquants sans mettre en danger la défense ????
Mauvaise compréhension
Ok THE FOX autant pour moi...
Apres y’a des contrats, y pourra pas évincer tout le monde... Je pense quand même qu’il pourra à moyen terme proposer un jeu plus attrayant... qu’on ne se méprenne pas, je suis incapable de prédire une place dans les 5... je crois et j’espère que je serais un peu plus fier de mon équipe... pour le reste wait & see.
nb : Je ne pense pas que les supporters soient euphorique, je crois juste qu’ils adhèrent au projet, et ce n’est pas une garantie de résultat ; hasta luego...
J’ai envie d adhéré au projet de montanier avec l’équipe en place, mais je me demande juste si l’équipe qui a été incapable de ce transcende pour une finale et gagne 2matchs en 6mois arrivera a nous faire levé nous simple supporters.
Après les multitudes de claque des dernières années, je suis devenus très méfiant, mais comme je l’ai déjà dis, des objectifs claires permettrais de clarifié la situation !!!
Sinon tu parles de contrat, c’est clair que certaines chèvres de chez nous comme apam, n attire personne, surtout a une époque ou chacun regarde ses comptes
Perso je pense qu’à ce jour le coach ne peut parler « que » d’objectifs de jeu, c’est ce qu’il fait, vu la moitié de saison pourrie, le chambardement d’organigramme, la jeunesse de l’effectif, les cadors (PSG, MONACO...) en place... j’ai pas envie qu’il nous annonce viser la 7, 8eme place... ça me fera pas B... je préfère qu’il vise le plus haut possible par le jeu, j’ai aussi conscience que pas mal d’entraîneurs vise le jeu en début de saison, et vire leur cuti à l’automne si les résultats suivent pas... Il a pas mal réussi ailleurs, en se faisant conspué parfois au début... Je suis heureux qu’on le tente et je comprends ton désarroi... Allez les bleus pour ce soir, et bon week end à toi et à vous.
Ras le bol de THEFOXXX. Jamais content,critiquant en permanence. En plus il ne vient jamais au stade ! Il se dit supporter ; Va supporter Nantes !
Eliot, ton post est non constructif et sans intérêt, plutôt raz le bol des mecs qui n’exprime aucun opinion, ou ceux qui retourne leur veste. J’ai mon jugement, tu me respectes pas, et bien tu ne me parles pas, regarde avec génération, on discute sans animosité, enfin de la a dire jamais content, je dis juste que je ne comprends pas certaine disposition de l’équipe, le championnat a pas commence, donc retourne dormire ou poste des messages constructifs.
qui c est lui eliot ? il existe sur ce site je l ai remarquer des mecs qui croient avoir la science infuse et se prennent pour Dieu le pere...oui on a le droit de penser differement...oui the fox pose une bonne question..et alors ? ca fait 20 ans qu on attends les objectifs du debut de saison pour toujours la meme rengaine...pas de lignes a part : finir le mieux possible...au bout d un certains temps ca gonfle et c est normal.....maintenant Montanier on verra a l usage...et the fox a encore raison...des mecs qui en 6 mois ont euent un parcours de releguables je me demande comment il va les transformes....donc prudence...encore une fois ...on a l habitude ici...
@Jerem : ok j’ai bien compris que pour toi la question de l’appartenance de Rennes à la Bretagne est importante. Ce que je voulais souligner, c’est que cela n’a à mon avis pas beaucoup d’intérêt de ramener cette même question de l’appartenance de Nantes à la Bretagne à tout va, et qu’en général c’est la porte ouverte aux trolls qui nous font complètement dévier du sujet. Pour ma part, je me considère rennais, je n’ai pas la prétention de me définir breton, bien que j’apprécie beaucoup cette région et ses habitants.
Et quant à la rivalité Nantes-Rennes, cela n’a aussi à mon avis rien à voir avec une appartenance à une même région historique, mais plus simplement au fait que Nantes soit le plus gros rival régional, dans le sens où c’est le club avec le plus gros palmarès dans les 200 km aux alentours. Si ca avait été Cherbourg ou Cholet, on aurait eu la même rivalité.
@TheFox : perso qu’il n’y ait pas d’annonce et que le staff travaille au recrutement sans vague, ça ne me dérange pas. Et puis ils ont repris il y a 2 semaines, il faut peut être leur laisser un peu de temps, non ? Bien que je sois d’accord, je vois mal certains de nos joueurs rentrer dans le plan de jeu de Montanier...
Firecainro, je suis patient, la n’est pas le problème, c’est une des qualités du supporter rennais d’ailleurs.
C’est juste qu’entre la surenchère des « gros clubs », et l invisibilité des infos sur Rennes, je suis un peux perdus. Et effectivement je ne vois pas certains joueurs joue pour montanier, d’ailleurs avec kana biyik, il commence a s’apercevoir des manques criants d intelligence de certains