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Attaquant originaire d'Angola - alors colonie portugaise - comme un certain Eusebio, Eliseu Manuel de Mendonça (dit « Mendoza ») ne fait qu'un passage express sous les couleurs rennaises. Frère de Jorge Alberto, attaquant passé par l'Atletico Madrid et le FC Barcelone vainqueur de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1962, Eliseu est recruté en décembre 1966, en même temps que Silvester Takač. Malheureusement, le Portugais ne suivra pas le même chemin que son collègue yougoslave. Après sept matchs disputés sur l'aile droite ou sur l'aile gauche, il n'est pas conservé par le club. Mendoza brille ensuite aux États-Unis, à Cleveland, puis fait un passage en Turquie.

Originaire des Côtes d'Armor, Julien Féret débute son parcours au Stade briochin. Repéré par le Stade rennais, il intègre son centre de formation en 2000. Évoluant avec la réserve, il est aux portes d'un contrat pro, qu'il n'obtient finalement pas. Recruté par l'AS Cherbourg, il réalise une très bonne saison 2003-2004 en National, qui lui permet de monter un échelon et de se retrouver en Ligue 2, avec Niort puis avec Reims. Après quatre (très bonnes) saisons à ce niveau, Féret est transféré à Nancy et fait ses débuts dans l'élite à 26 ans. Joueur à maturation lente, il s'impose tout naturellement dans l'élite, au point d'en devenir l'un des meilleurs milieux de terrain, et de se retrouver non loin de l'équipe de France. Après trois saisons à Nancy, il reçoit l'intérêt du Stade rennais, et saute sur l'occasion pour retourner dans son club formateur. Il y a pour mission d'en devenir le leader technique, reprenant le costume de Jérôme Leroy. Une mission parfaitement remplie au cours de sa première saison et demie, avec une vingtaine de buts et une dizaine de passes décisives toutes compétitions confondues. La suite est en revanche plus compliquée : lors de la deuxième partie de la saison 2012-2013, Féret sombre avec le reste de l'équipe. La saison suivante, il connaît des débuts difficiles sous l'ère Montanier, et se blesse alors qu'il revenait en forme. Il est finalement laissé libre par le Stade rennais, et s'engage avec Caen en juin 2014.

Comme son frère Patrick, Laurent Delamontagne intègre le Stade rennais après avoir fait ses débuts à La Bouëxière. Après avoir fait toute sa formation au club, il intègre progressivement l'équipe première à partir de 1986, puis obtient son premier contrat pro en 1987. Cette année-là, une descente en Division 2 entraîne un profond renouvellement de l'effectif. Laurent Delamontagne en profite pour s'installer comme titulaire en attaque. En trois saisons, il marque quarante buts, et aide grandement le club à remonter en D1. Ses deux dernières saisons rennaises sont jouées dans l'élite, et lui permettent de gonfler son compteur but. En 1992, le Stade rennais relégué en D2, Delamontagne signe à l'Olympique lyonnais. Il y passera trois belles saisons, la dernière étant bouclée sur une belle deuxième place en championnat. Plutôt que de rester à l'OL et d'y voir son horizon se boucher, Laurent préfère relever un autre défi en signant à Angers. Au final, en Maine-et-Loire, puis à l'ASOA Valence, il disputera quatre saisons en D2 pour boucler sa carrière professionnelle. Retrouvant les rangs amateurs, il achève son parcours de footballeur à Montélimar. Depuis, Laurent Delamontagne s'est reconverti dans la communication, et dirige sa propre entreprise tout en faisant partie du comité directeur de l'AS Valence.

Produit de la formation lyonnaise, Pascal Fugier participe à la montée en puissance du club rhônalpin à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Il quitte finalement le club lyonnais en 1993. Après une saison à Marseille, il signe en faveur d'un Stade rennais qui vient de remonter dans l'élite. Titulaire inamovible en défense, il participe au maintien du club durant deux saisons. Transféré à Montpellier en 1996, il reste sept ans dans l'Hérault et y termine sa carrière. Il se reconvertit ensuite brièvement comme entraîneur.

Auvergnat de naissance, Thierry Ninot fait ses débuts professionnels à l'AS Monaco. Dans la Principauté, il se forge rapidement un palmarès, remportant la Coupe de France puis le championnat. Capable d'évoluer côté gauche ou au centre, il subit en 1983-1984 l'arrivée à Monaco du rugueux Yvon Le Roux, et voit alors son temps de jeu sensiblement diminuer. En 1984, il fait ses valises, direction la Bretagne. Tout juste relégué de D1, le Stade rennais cherche à y remonter immédiatement. Ninot s'installe immédiatement comme titulaire, d'abord à gauche, l'axe étant occupé par le duo Patrice Rio - Dominique Marais. La remontée obtenue, il s'installe cette fois dans l'axe, associé à Rio puis à Henri Zambelli. En 1987, alors que le Stade rennais est de nouveau relégué, Thierry Ninot rejoint Nîmes, en deuxième division. Il y dispute les quatre dernières saisons de sa carrière professionnelle.

Originaire de Mordelles, Guy Biet est formé au Stade rennais dans les années 1950 et 1960. Évoluant le plus souvent avec les amateurs, il dispute deux matchs de Division 1 lors de la saison 1963-1964. Par la suite, cet ailier droit joue également à l'US Perros-Guirrec.

En novembre 1985, un jeune inconnu débarqué de Guadeloupe fait un essai au Stade rennais, recommandé par l'attaquant Mario Relmy qui l'a vu évoluer à l'Étoile de Morne-à-l'Eau. Son essai convaincant, Jocelyn Angloma se voit proposer un contrat amateur, et débute avec la troisième équipe, avant de rejoindre rapidement la réserve... puis de frapper à la porte des pros. Un peu plus de deux mois après son arrivée, il fait ses débuts en équipe première, en Coupe de France. Non qualifié pour la Division 1, il devra attendre mars pour y faire ses débuts. Angloma, qui évolue alors au milieu de terrain, se fait rapidement une place avec les pros. En 1987, l'équipe descend en Division 2, mais Angloma entend continuer sa progression, et rejoint Lille. Dans le Nord, il continue de se tailler une solide réputation, avant de rejoindre le PSG en 1990. Dans la capitale, il est repositionné arrière droit, et rejoint l'équipe de France. Un an plus tard, c'est chez le champion de France marseillais qu'il atterrit, et où il s'impose de nouveau. Vainqueur de la Ligue des champions avec l'OM, il tente ensuite une carrière à l'étranger, d'abord en Italie, puis surtout en Espagne. Exemplaire pendant cinq ans avec le FC Valence, il joue en professionnel jusqu'à ses 37 ans. Il retourne alors sur sa Guadeloupe natale, évolue avec son ancien club de Morne-à-l'Eau et joue les recruteurs pour le compte du LOSC. Inoxydable, il regoûte une nouvelle fois au haut-niveau en jouant la Gold Cup 2007 avec l'équipe de Guadeloupe, à 42 ans.

Attaquant passé par le Cercle Paul-Bert de Rennes, Patrick Consigney joue durant une saison comme professionnel au Stade rennais, en 1977-1978. Il dispute quatre rencontres (dont trois comme titulaire) et marque un but, mais évolue surtout avec l'équipe réserve. Rapidement, il quitte le Stade rennais pour jouer au FC Lorient, qui végète alors en Division 4.

Arrivé en prêt à Rennes au cours de l'été 2005, le jeune Laszlo Sepsi, international espoir roumain, y rejoint alors un autre Laszlo, en l'occurence Bölöni. Aligné généralement avec l'équipe de CFA, Sepsi a quelques fois l'occasion d'évoluer avec l'équipe première. Arrière latéral gauche, on peut alors apprécier chez lui une bonne technique et un tempérament résolument offensif, mais déplorer également des placements parfois approximatifs. Le technicien roumain l'aligne à trois reprises chez les pros, mais jamais en Ligue 1. Après le départ de Laszlo Bölöni pour l'AS Monaco, Sepsi n'est pas conservé par le Stade rennais, et le jeune Roumain doit repartir dans son pays d'origine, au Gloria Bistriţa, un club de première division roumaine. Un an et demi plus tard, il est recruté par le prestigieux Benfica, et obtient sa première sélection en équipe nationale. Il ne joue cependant que très peu au Portugal, et est prêté six mois plus tard en Espagne, à Santander, où il dispute 24 rencontres mais n’est pas conservé par son club. En janvier 2010, Sepsi retourne au pays, le club roumain du FC Timişoara n'hésitant pas à débourser 1,5 millions d'euros auprès du Benfica pour le recruter. Pendant cinq ans, le défenseur continue d'évoluer dans différents clubs du championnat roumain. En 2015, il s'exile de nouveau, et signe à Nuremberg, en D2 allemande.

Tony Heurtebis est l'un des rares gardiens formés au club à avoir réussi une carrière professionnelle. Après deux saisons dans l'ombre de Pandurović, il est promu titulaire pour la saison 1997-1998. Mais les résultats du club sont alors mauvais, et Heurtebis voit arriver l'année suivante la concurrence de Christophe Revault. Relégué au rang de numéro 2, il est ensuite prêté puis transféré définitivement à Troyes, où il devient pleinement un joueur de Ligue 1. Il reste cinq saisons dans l'Aube, seule la dernière étant jouée en Ligue 2. À l'issue de son séjour en Champagne, il passe une saison à Brest, puis rejoint le FC Nantes. Avec les Canaris, il est d'abord relégué sur le banc, puis devient titulaire lorsque le club de Loire-Atlantique sombre en L2. Après avoir pris une part active à la remontée, il est de nouveau mis au rancart, et met un terme à sa carrière à l'issue de son contrat, en 2010.