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Serge Hidalgo est le frère jumeau du célèbre Michel Hidalgo, qui fera une toute autre carrière de footballeur que lui (international puis sélectionneur des Bleus, vainqueur de l'Euro 1984). Les deux frères, fils d'un ouvrier-métallurgiste d'origine espagnole chassé par la guerre civile, naissent dans le Nord, puis suivent les déplacements de leur père. Après un déménagement dans la banlieue ouvrière de Caen, les deux frères Hidalgo commencent à taper dans le ballon sur les terrains vagues de Mondeville, jouant l'un contre l'autre. Après la guerre, les deux adolescents intègrent l'US Normande, puis se font vite repérer par le Havre AC, seul club pro normand d'alors. Michel va vite percer avec le HAC, avant de poursuivre sa carrière au prestigieux Stade de Reims à partir de 1954. Serge ne va, lui, pas connaître la gloire d'une grande carrière. Resté à l'US Normande, il rejoint cependant le Stade rennais alors que son frère met le cap sur la Champagne. En Bretagne, cet ailier ne va participer qu'à quelques matchs avec l'équipe première - onze au total, pour un but marqué - avant de poursuivre sa carrière dans des clubs amateurs.

International marocain, Youssef Rossi est recruté par le Stade rennais en 1997. Défenseur central ayant débuté sa carrière professionnelle au Raja Casablanca, il dispute deux bonnes saisons en Bretagne, entrecoupées d'une participation à la Coupe du monde 1998. Il totalise une quarantaine d'apparitions, puis est transféré à Nimègue aux Pays-Bas, en 1999. Une saison plus tard il rejoint l'Écosse où il reste plusieurs saisons. Après avoir retrouvé le Raja Casablanca puis avoir connu une dernière expérience au Qatar, il prend sa retraite sportive en 2007.

Attaquant trapu venu de Yougoslavie, Ilija Lukić entame rapidement une carrière de globe-trotter. Après des passages aux États-Unis et aux Pays-Bas, c'est ainsi qu'il débarque en France en 1969. Il a alors la lourde charge de remplacer Silvester Takač sur le front de l'attaque, et prend place dans l'axe au côté de Daniel Rodighiero. Prolifique, il marque quinze buts pour sa première saison, mais n'est que rarement aligné lors de la suivante. Lukić inscrit le très bon total de vingt buts en un peu plus de quarante apparitions sous le maillot rennais, mais ne participe pas directement au succès rennais en Coupe de France 1971, laissé sur le banc par Jean Prouff après les huitièmes de finale. À la fin de la saison, il quitte Rennes pour Rouen, où il joue durant une saison, puis termine sa carrière dans des petits clubs autrichiens et belges. C'est là qu'il entame également une carrière d'entraîneur où il ne démentira pas son goût pour le voyage. Après un retour en Yougoslavie, Lukić tente une aventure africaine en Zambie puis en Tunisie, revient en Yougoslavie, puis se fixe dans la péninsule arabique. Là-bas, il devient un entraîneur à succès avec divers clubs émiratis et saoudiens, ne restant que rarement plus de deux saisons avec le même club.

Arrière droit, Frédéric Jay réalise toute sa formation à l'AJ Auxerre. C'est en Bourgogne qu'il fait également ses débuts en Division 1, en octobre 1996. Sous les ordres de Guy Roux, il ne parviendra jamais réellement à s'imposer, ne dépassant les vingt matchs joués que lors de la saison 1999-2000. En janvier 2003, le Stade rennais, en mal d'un latéral droit, sollicite son prêt. L'air breton ne l'inspire pas beaucoup plus que celui de la Bourgogne, et Jay ne convainc pas les dirigeants stadistes de le conserver, alors même qu'il se trouve en fin de contrat avec l'AJA. Il rebondit alors à Grenoble, en Ligue 2, où il joue deux saisons, avant de se fixer en Belgique, à Mons.

Yannick Guillochon est un « enfant » du PSG. Il débute le football au Stade de Saint-Germain, ancêtre du club de la capitale. À la création de celui-ci, en 1970, c'est logiquement qu'il continue sous les nouvelles couleurs rouges, bleues et blanches, intègre le centre de formation, puis fait son chemin jusqu'au professionnalisme. En 1982, il est intégré à l'équipe première parisienne, au sein de laquelle il restera trois saisons. Sur cette lancée, il continue sa carrière par période de trois ans. D'abord au Havre, où il est transféré en 1985, puis au Stade rennais, qu'il rejoint en 1988. Lorsqu'il arrive en Bretagne, il quitte la D1 pour renforcer un club qui cherche à y remonter. Après une saison comme titulaire (aussi bien en défense qu'au milieu), il ne peut disputer que la première partie de la suivante : fin octobre, il est victime d'une fracture du tibia qui le tient écarté pour le reste de la saison, et l'empêche de profiter sur le terrain de la promotion en D1 arrachée le 5 mai 1990. De retour en cours de saison suivante, il ne jouera qu'assez peu, et rarement comme titulaire. En 1991, il met un terme à sa carrière professionnelle, continuant toutefois dans les rangs amateurs avec Poissy. Depuis, il s'est reconverti dans le BTP.

Né dans le Finistère, Gilbert Robin fait ses armes aux Dernières cartouches de Carhaix au début des années 1960. Repéré lors de son service militaire en Algérie alors qu'il joue en amical contre le Stade rennais, Robin retourne en Bretagne en 1963. Remplaçant de Jean-Claude D'Arménia puis de Georges Lamia, le jeune gardien de but joue très peu durant trois saisons, avant d'être promu titulaire en 1966. Durant trois saisons, il est le gardien numéro 1 du Stade rennais, un poste qu'il ne cède que durant la saison 1969-1970. Gérard Lefillatre assure alors l'intérim, avant l'arrivée de Marcel Aubour. Gilbert Robin rejoint lui la Normandie et le Stade Malherbe de Caen. Il n'y reste qu'un an avant de revenir en Bretagne, cette fois au Stade quimpérois. Devenu entraîneur à un modeste niveau, il est tué en avril 2002 lors d'une sortie à bicyclette, sport dont il était devenu un passionné. Une rue porte depuis son nom dans son village natal de Kergloff.

Né près de Gênes, Ernesto Sandroni débute sa carrière professionnelle à Savone. Avec l'équipe ligure, il monte de Serie C en Serie B, ce qui lui permet d'être repéré par le Milan AC. Il lance sa carrière en Serie A avec le prestigieux club rossonero, mais - s'il ne démérite pas lors de ses apparitions - ne joue que très peu. Transféré à l'AC Liguria, il y joue jusqu'en 1946, alors que son club a pris le nom de Sampierdarenese. Il continue sa carrière ensuite à Vicence, puis à Venise, et joue pendant quelques mois en prêt à la Lazio Rome. En fin de carrière, il rejoint la France et le Stade rennais en 1951. En Bretagne, son temps de jeu reste limité à un poste au milieu de terrain où aucun joueur (Esteban Gomez, Jean Cueff, Marcel Mansat) ne s'impose réellement cette saison-là. Après un an à Rennes, il prend sa retraite sportive. Il meurt à Mondovi, dans le Piémont, en décembre 1979.

Après avoir débuté sa carrière à Toulon, en National, Kaba Diawara signe aux Girondins de Bordeaux à 20 ans, en 1995. Révélé par une saison 1996-1997 où il marque sept buts en Division 1, il peine à s'imposer dans la durée en raison de la trop forte concurrence en attaque en Gironde. Prêté au Stade rennais pour la deuxième partie de la saison 1997-1998, il ne marquera que trois buts en Bretagne, mais le dernier sera l'un des plus importants de l'histoire du club. Le 9 mai 1998, son but offre la victoire face à Toulouse, et permet le maintien d'un Stade rennais repris quelques semaines plus tard par François Pinault. Il commence ensuite une carrière de globe-trotter, qui commence par un passage peu fructueux à Arsenal. Après un court passage à Marseille, il signe au PSG, mais ne s'impose pas dans la capitale. Paris le prête dans quatre clubs différents avant de le transférer trois ans et demi après son arrivée au Qatar. Son périple continue à Ajaccio, en Turquie puis à Chypre. En juin 2009, après six mois de chômage, il signe à Arles-Avignon et contribue à faire monter ce modeste club en Ligue 1. Une saison dans l'élite plus tard, il met un terme à sa carrière en juin 2011.

Attaquant réputé au Maroc, Abdelkrim Jinani ne convaincra pourtant personne lors de ses premiers matchs sous les couleurs rennaises, lors de l'été 1997. Après deux titularisations catastrophiques, il est rapidement mis au placard, puis prêté à Laval, en D2. La saison suivante, il est de nouveau prêté, avec cette fois une destination plus exotique, en l'occurrence Shenzhen en Chine. La suite de sa carrière le verra évoluer en Suisse.

Milieu de terrain de poche, Ulrich Le Pen est originaire du Morbihan. Repéré par le Stade rennais dont il intègre le centre de formation, il fait rapidement ses débuts en équipe première, lancé en 1992 par Didier Notheaux. Pendant cinq saisons, Le Pen fait partie de l'effectif pro. Coqueluche du public qui apprécie ses qualités techniques, il joue une centaine de matchs, mais rares sont ceux où il est aligné en tant que titulaire. Ne parvenant pas à s'imposer, il est transféré en 1997 à Laval, en deuxième division, où sa carrière prend un second souffle. Relancé, il rejoint ensuite Lorient avec qui il obtient la montée dans l'élite. Après un court passage en Angleterre marqué par une grosse blessure, il s'affirme définitivement sous les couleurs de Strasbourg, devenant l'un des meilleurs passeurs de Ligue 1 et remportant la Coupe de la Ligue en 2005. Un an plus tard, il retrouve Lorient remonté en L1, puis termine sa carrière en jouant une dernière année sous le maillot lavallois. Pour entamer sa reconversion, il se lance dans le commerce en Mayenne.