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Erik van den Boogaard fait ses débuts avec le PSV Eindhoven en Eredivisie. Jeune attaquant, il peine à s'imposer, malgré neuf buts inscrits en championnat lors de la saison 1983-1984. Cédé au MVV Maastricht, il y trouve une place de titulaire, mais subit une descente en deuxième division en 1986 et n'évolue plus qu'à ce niveau. En novembre 1987, il réalise un essai concluant au Stade rennais, et se voit proposer un contrat. Sous les couleurs rouges et noires, van den Boogaard se mue en une implacable machine à marquer. En 1988-1989, il inscrit près de trente buts, et au total, en deux ans et demi en Bretagne, « VDB » plante à cinquante-cinq reprises. Après trois ans en D2, le Stade rennais remonte en D1 en 1990. Van den Boogaard a joué un grand rôle dans cette accession, mais n'en profitera pas. Avec l'arrivée du Camerounais François Omam-Biyik et pour raisons financières, le buteur néerlandais est poussé vers la sortie. Il reste alors brièvement en D2 avec Rouen, puis prend la direction de la Suisse.

Entraîneur de gardiens, ancien gardien lui-même, André Amitrano a rejoint le Stade rennais en novembre 2007, en remplacement de Christophe Lollichon parti à Chelsea. Amitrano, qui a connu Pierre Dréossi lorsque celui-ci était à l'AS Cannes, a réalisé l'ensemble de sa carrière sur la Côte d'Azur, avec toutefois un intermède à Guingamp où il avait suivi Alain Ravera. À son arrivée il retrouve donc la Bretagne, pour prendre la charge des gardiens du groupe professionnel. En juin 2009, il suit Guy Lacombe à Monaco, là où il a été formé, et y poursuit sa mission après le licenciement de celui-ci.

Daniel Rodighiero débute sa carrière professionnelle au Red Star, club où il fait ses premières armes en Division 2 entre 1957 et 1964, avec une parenthèse à Caen lors de l'exercice 1960-1961. Jean Prouff, l'emblématique entraîneur breton, décèle alors en lui de rares qualités de buteur et décide de l'enrôler en 1964, alors qu'il vient lui-même de devenir l'entraîneur du Stade rennais. « Rodi » réalise une très belle première saison en Bretagne inscrivant 20 buts en D1. Il est également le principal artisan de l'historique succès rennais en Coupe de France 1965. Buteur lors des deux manches de la finale face à Sedan (2-2 puis 3-1), Rodighiero permet au SRUC de remporter son premier titre majeur. Alors sous les feux des projecteurs, il est même sélectionné à deux reprises avec l'équipe de France au cours de cette même année. Lors des deux saisons suivantes, il inscrit le même nombre de buts en championnat, si bien qu'il est dorénavant surnommé « Monsieur 20 buts ». Attaquant prolifique, il inscrit lors de sa période rennaise la bagatelle de 125 buts sous la tunique rouge et noire, et devient ainsi le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club de la capitale bretonne, juste derrière Jean Grumellon (145 buts). Au début de la saison 1971-1972, ne bénéficiant plus que d'un temps de jeu réduit, il décide de rejoindre l'US Valenciennes en octobre. Il ne joue finalement qu'une seule saison dans le Nord, et est même repositionné arrière central. Valenciennes retrouve l'élite mais sans « Rodi », qui préfère rejoindre Laval, pour se rapprocher de la capitale bretonne, où il réside toujours. Durant quatre saisons en Mayenne, Daniel Rodighiero évolue le plus souvent au poste de libéro, devenant un rouage essentiel du club lavallois. Il apporte ainsi son expérience et son professionnalisme à un club qui surprend agréablement les observateurs du football professionnel. Lors de son périple mayennais, il côtoie également un autre grand nom du football rouge et noir en la personne de Raymond Keruzoré. Il met un terme à sa carrière professionnelle en 1976, et travaille ensuite chez Adidas pendant plusieurs années. Daniel Rodighiero devient ensuite membre de la Commission de visionnage de la Fédération française de football, et occupe également le poste de trésorier du club des internationaux de France.

Après des débuts à la Stella Maris Douarnenez, Bruno Marin est formé au Stade rennais, où il arrive en 1979. Trois ans plus tard, il toque à la porte de l'effectif professionnel, mais il ne fait que de discrètes apparitions en équipe première durant deux ans, avant de gagner un peu en temps de jeu en 1984-1985. Pour autant, Marin ne s'impose pas sur le front de l'attaque, et quitte alors le club pour le SCO Angers. Il reste alors trois saisons dans le Maine-et-Loire, avant de jouer successivement à Lorient puis Annecy, Quimper et Concarneau. Bruno Marin devient alors entraîneur dans des clubs de son Finistère natal, tout en travaillant dans les assurances.

Jeune attaquant, Gérard Tonnel connaît des débuts difficiles. Intégré à l'équipe du RCP-Sedan (éphémère fusion du RC Paris et du CS Sedan), il ne fait que de timides débuts en D1, avant de rejoindre les amateurs de Mouzon en 1969. Avec le petit club des Ardennes, Tonnel s'affirme. Il enquille les buts, tandis que son club monte lui rapidement dans la hiérarchie : issu de la division d'honneur, Mouzon atteint la D2 en 1971. Repéré par Troyes, le jeune attaquant continue de s'affirmer dans l'Aube comme l'un des meilleurs buteurs de deuxième division. Le club champenois monte d'ailleurs en D1 en 1973, profitant des 34 buts de son avant-centre. Figure emblématique du TAF (Troyes Aube Football), Tonnel est alors tout proche de l'équipe de France, dont il intègre la sélection B. Du coup, Strasbourg le recrute en 1975. Malheureusement, Gérard Tonnel ne confirme pas, et exécute une saison décevante en Alsace. Rennes pense le relancer en le faisant signer en 1976. Attendu comme le messie pour dynamiser une attaque orpheline d'un Laurent Pokou blessé de longue date, Tonnel marque pour son premier match, mais décevra par la suite. En une saison et demie, il ne marque que huit buts. En janvier 1978, le club en grande difficulté économique est mis en règlement judiciaire. Il doit se séparer de quelques uns de ses gros salaires, dont l'entraîneur Claude Dubaële... et Gérard Tonnel, qui se retrouve licencié, et privé de club durant six mois. Après cet épisode malheureux, il signe à Reims, puis termine sa carrière à Châlons-sur-Marne. Victime de la maladie de Charcot, il meurt en novembre 2016, peu après avoir fêté ses 69 ans.

Natif de Rennes, Yves Boutet fait ses débuts à la Tour d'Auvergne à douze ans. Repéré par le Stade rennais, qu'il intègre en 1955, il en devient rapidement l'un des hommes de bases, avant de s'affirmer comme son capitaine emblématique. Défenseur de devoir, joueur régulier par excellence, il reste douze années au Stade rennais, et cumule près de 400 matchs officiels sous la tunique rouge et noire, record absolu dans l'histoire du club. Sommet de sa carrière la victoire en Coupe de France en 1965. Capitaine, c'est lui qui soulève la coupe le premier dans le ciel de Paris. Deux ans plus tard, malgré tout, Yves Boutet quitte Rennes. Il s'installe alors à Lorient, où les Merlus viennent de mettre en place une équipe professionnelle dirigée par Antoine Cuissard. Boutet y dispute ses deux dernières saisons de joueur, en deuxième division, avant d'assurer brièvement le rôle d'entraîneur après le départ de Cuissard, en 1969. Ce faisant, Yves Boutet adopte le club morbihannais, et en devient même l'un des dirigeants au début des années 1990. Aujourd'hui, il vit toujours à Lorient.

Milieu de terrain yougoslave, Spasoje Nikolić quitte rapidement son pays d'origine pour faire carrière à l'étranger. Joueur au SC Bogoljub d'Obrenovac pendant la guerre, il atterrit au RC Paris en 1945 et y débute son parcours professionnel. Avec les Ciel et Blanc, il remporte la Coupe de France en 1949, puis rejoint l'Italie pour deux saisons sous les couleurs de Venise. Close sur une relégation, sa période italienne s'achève en 1951. Nikolić finit par revenir en France, et signe au Stade rennais. Titulaire en 1951-1952, il est le plus souvent associé à Ernest Vaast. Sa première bonne saison reste cependant sans lendemain, le milieu de terrain étant écarté pendant une bonne partie de l'exercice suivant, qui se termine là encore sur une relégation. En 1953, il signe à Aix-en-Provence, puis devient entraîneur. Durant cette deuxième carrière, il exerce notamment deux saisons en D2, avec Aix puis Béziers. Il dirige surtout l'équipe de Creil durant de nombreuses années, une ville où il meurt en octobre 1978, à 56 ans seulement.

Repéré dans les rangs du Stade nazairien, Yves Audigane rentre au Stade rennais en 1958. Il doit cependant attendre plusieurs mois avant de faire ses débuts en équipe première, barré à son poste de gardien de but par Jacques Rouillé et Bernard Josse. Début février 1959, finalement, Audigane gagne le place de titulaire, et la tient jusqu'à la fin de la saison. Malheureusement, le jeune portier n'est pas suffisamment convaincant, et part l'été suivant à Bône, en Algérie française. Il y reste deux saisons, puis revient à Rennes en 1961. Là, toujours en concurrence avec Rouillé et Josse, il joue quelques matchs, puis devient définitivement numéro 2 à l'arrivée de Jean-Claude D'Arménia l'année suivante. Ses quelques apparitions n'étant que peu convaincantes, Audigane part en 1963 pour Cherbourg, où il joue une saison en D2, puis revient en Bretagne pour porter le maillot du Stade briochin.

Passé par le SCO Angers, Anthony Réveillère est repéré par le Stade rennais qui le recrute peu avant ses 17 ans pour intégrer le centre de formation. Après un an et demi avec les équipes de jeunes, il fait ses débuts en Division 1 en février 1998. C'est le début d'une riche carrière professionnelle. Réveillère dispute cinq années pleines sous les couleurs du Stade rennais, et en devient l'une des pièces essentielles en défense. Désireux d'évoluer, il est prêté avec option d'achat pour six mois en 2003 à Valence en Espagne, mais ne convainc pas le club « ché » de s'attacher définitivement ses services. Rentré en Bretagne, il est finalement recruté par un Olympique lyonnais tout juste auréolé de son second titre consécutif de champion de France. Dans le Rhône, il enrichit considérablement son palmarès et intègre ponctuellement l'équipe de France, confirmant qu'il est l'un des meilleurs arrières droit français. Au total, Réveillère reste durant dix ans sous le maillot lyonnais, et dispute 400 matchs avec l'équipe du Rhône. Après avoir failli signer à Paris en août 2012, puis à Marseille en septembre 2013, il est finalement recruté deux mois plus tard par le club italien de Naples. Il y passe une saison, puis s'engage avec Sunderland en octobre 2014. Après cette ultime saison en Premier League le défenseur finit par mettre un terme à sa carrière, faute de propositions.

Gardien de but malouin, Jean-Claude Boulain signe au Stade rennais en provenance de Dinan. Troisième gardien du club derrière Jean-Claude D'Arménia et Gilbert Robin en 1963-1964, il a l'occasion de jouer deux matchs de Division 1 ainsi qu'une rencontre de Coupe Drago. Avec quatorze buts encaissés en l'espace de trois matchs, son bilan parle de lui-même. Boulain part ensuite jouer à l'AJ Auxerre, alors amateur, en Bourgogne.