Saison 2007-2008

Retour sur la première partie de saison en Ligue 1 du Stade Rennais Football Club. Journée par journée, revivez les moments clés du parcours rennais en championnat.

L'image d'un Guy Lacombe les poings serrés au coup de sifflet final en disait long sur l'importance du match nul ramené de Toulouse par le Stade Rennais, dimanche soir. Car, au-delà de ce point glané à l'extérieur, les « Rouge et Noir » mettent surtout un terme à une série de six défaites consécutives en championnat. Les hommes de Guy Lacombe ont pourtant souffert, et n'ont du leur salut, en première période, qu'au refus de M. Cailleux, l'arbitre de la rencontre, d'accorder un but du Toulousain Mansaré pour une faute peu évidente sur Echiejile. En seconde mi-temps, les Bretons ont cependant pris l'ascendant sur leur adversaire. Un match nul finalement logique, qui permet aux Rennais de totaliser le même nombre de points que l'an dernier à la trêve : 25.

Contraints de gagner par trois buts d'écart, le Stade Rennais comptait sur un effet « Guy Lacombe » pour réaliser son exploit : obtenir une qualification en 16èmes de finale. Manqué ... Sur un terrain qui ressemblait plus à une patinoire qu'à une pelouse, les 22 acteurs ont mis du temps à prendre leurs marques, rivalisant de glissades et de dérapages, même l'arbitre du soir se montrait à la hauteur.

Face à une solide équipe Francilienne qui figurait devant la réserve Stadiste au classement, les hommes de Laurent Huard ont fait preuve d'un bon état d'esprit en s'imposant dans les dernières minutes, dimanche après-midi à la Piverdière, alors qu'ils étaient menés au score avant la pause. C'est un Fabrice N'Guessi aux aguets et un Fabien Lemoine opportuniste qui ont permis au Stade Rennais de l'emporter 2 buts à 1.

Contesté depuis quelques semaines, celui qui avait pris les rênes du club il y a un an et demi a finalement craqué. Démissionnaire, Pierre Dréossi devrait retrouver son costume de manager « à l'ancienne », qui constrate avec celui qu'il s'était lui-même taillé en juin 2006. Un échec pourtant impensable il y a seulement deux mois, alors que le collectif rennais surfait encore sur une vague de réussite enclenchée cet été. Reste à savoir désormais qui remplacera Dréossi à la tête de l'effectif rouge et noir, et quelles seront les relations de celui-ci avec son successeur...

Quand ça ne veut pas, des Rennais en pleine déconfiture concèdent une nouvelle défaite face à des Caennais eux en pleine réussite, mais pourtant largement prenables ce samedi. Quand ça ne veut pas, M. Moulin décide de siffler un nouveau penalty contre les « Rouge et Noir », après qu'Eluchans se soit empalé sur Mbia. Quand ça ne veut pas, Jimmy Briand manque par deux fois son face-à-face avec Planté, en première puis en seconde mi-temps. Quand ça ne veut pas, les Caennais font la même chose que les Bordelais, Valenciennois ou Strasbourgeois avant eux, et enfoncent le clou sur un contre conclu par ce même Eluchans d'un tir croisé. Quand ça ne veut pas, Thomert expédie un tir à bout portant sur la transversale de Planté, alors que le but était grand ouvert. Quand ça ne veut pas, la seule satisfaction est de voir Mickaël Pagis réduire la marque face à des supporters « en grève », dans une ambiance surréaliste. Bref, quand ça ne veut pas... ça ne veut pas.

Une nouvelle fois ce soir, Rennes a sombré. Le constat est simple : douze buts encaissés, zéro marqué en cinq rencontres. 3-0, score sévère, mais qui reflète la même physionomie que face à Valenciennes le week-end dernier. Avec un grand Cassard dans les buts strasbourgeois, une défense rennaise qui fêtait Noël avant l'heure, les hommes de Dréossi ne pouvaient espérer mieux. L'heure de la remise en cause et de la révolte a sonné. Tant qu'il n'est pas encore trop tard...

Décidément bien mal en point, le Stade Rennais a encore une fois coulé totalement ce dimanche. En déplacement à Valenciennes, les « Rouge et Noir » encaissent rapidement un premier but marqué par Savidan sur un coup-franc dévié (11ème), puis poussent sans réussir à inquiéter Penneteau. L'expulsion sévère de Mensah pour deux cartons jaunes (59ème) scellera le résultat du match. Face à des Rennais complètement dépassés, Grégory Pujol ajoute deux nouveaux buts (66ème et 75ème) et enfonce la tête des hommes de Pierre Dréossi un peu plus sous l'eau. Avec quatre défaites consécutives et onze buts encaissés pour aucun de marqué, le Stade Rennais est plus que jamais dans le rouge, et sera dans l'obligation de réagir le week-end prochain à Strasbourg.

Pour des Rennais peu rassurés par leur série d'insuccès actuel, le déplacement à Hambourg s'annonçait périlleux. Et c'est avec des valises bien pleines que les « Rouge et Noir » sont repartis d'Allemagne, étrillés 3 buts à 0 par les actuels troisièmes de Bundesliga. Un score cependant très (trop ?) lourd au vu de la physionomie du match. Hambourg ouvre le score à la demi-heure de jeu, Olic profitant d'une erreur de Guillaume Borne pour filer au but, et servir sur un plateau van der Vaart (30ème). Le Stade Rennais tient le coup sur la majeure partie du match, mais ne parvient pas à inquiéter Rost, le portier hambourgeois, malgré les entrées successives de Thomert, Emerson et Badiane. Les Hanséatiques donnent un peu plus d'ampleur au score en fin de match, grâce au jeune Choupo Moting lancé dans la profondeur (83ème) et à l'Égyptien Mohamed Zidan sur un penalty qu'il avait lui-même obtenu, crocheté par Leroy en pleine surface (90ème). Avec un point en trois matches, le Stade Rennais a quasiment dit adieu à la Coupe de l'UEFA. Seul un véritable miracle pourrait désormais le qualifier.

Quinze jours de repos n'ont pas suffit aux Rennais pour retrouver la forme et la confiance nécessaire pour rivaliser avec un Olympique Lyonnais des grands soirs. Rajoutez à cela un manque de réussite devant le but et avec un arbitrage peu favorable, et cela donne ce résultat : une défaite sur le score de deux buts à zéro à domicile. Un premier but inscrit dès la cinquième minute de jeu par Juninho sur un penalty discutable, et une belle réalisation du jeune attaquant international Hatem Ben Arfa un quart d'heure plus tard, et voila que le Stade Rennais peu mesurer l'écart qui le sépare d'une équipe telle que l'Olympique Lyonnais.