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... alors les matches à l'extérieur du Stade Rennais doivent vous réjouir cette saison. À une exception près, les « Rouge et Noir » ont toujours ramené des matches nuls de leurs déplacements aux quatre coins de la France. Face à l'une des équipes les plus faibles de ce début de saison, le voyage à Valenciennes n'aura pas fait exception, pour le quatrième 0-0 consécutif du Stade Rennais loin de ses bases. Mieux ! à l'inverse de ses matches à Toulouse, Nancy et Auxerre, les Rennais n'auront que guère eu l'illusion de marquer leur premier but à l'extérieur de la saison. À vrai dire, seules les dix premières minutes du match auront vu successivement Briand trouver Penneteau (1ère) et Lemoine la barre transversale (10ème). Pour le reste, rideau ! Incapables de bonifier leur résultat nul d'Auxerre face au Mans le week-end dernier, les hommes de Guy Lacombe seront dans l'obligation de l'emporter contre Sochaux dimanche, sous peine de se voir condamner à stagner en milieu de tableau pour encore longtemps.

Les matches nuls se suivent et ne se ressemblent pas pour le Stade Rennais. Si les deux précédents, à Nancy et Auxerre, avaient été stériles (0-0), la rencontre d'hier soir fut, à l'inverse, riche en buts et en spectacle. Menés au score dès la 11ème minute, les hommes de Guy Lacombe n'ont pas tardé à réagir, égalisant par Briand au quart d'heure de jeu. Las, les « Rouge et Noir » encaissaient un second but, sur un penalty consécutif à une main de Mangane... pourtant hors de la surface de réparation (34ème). En seconde période, les rentrées de Wiltord (63ème) et Kembo-Ekoko (74ème) permettaient d'apporter du sang neuf en attaque. Les Bretons poussaient et voyaient leur domination récompensée par l'égalisation de Pagis (78ème). Le score en restera là : malgré une forte pression sur les buts de Pelé dans les dernières minutes de la rencontre, les Rennais manquaient cruellement de réalisme. Ils devront se montrer plus efficaces offensivement pour ramener quelque chose de Valenciennes, mercredi soir.

Rennes était attendu en Bourgogne. Deux semaines après avoir étrillé Lyon à domicile, les hommes de Guy Lacombe évoluaient à Auxerre pour tenter de décrocher leur première victoire à l'extérieur de la saison. Mais les Rennais ont débuté la rencontre de manière bien pâle. Malgré un possession de balle largement supérieure à celle des Auxerrois, ce sont pourtant ces derniers qui se procurent les meilleures occasions. Et c'est une nouvelle fois Nicolas Douchez qui sauve les meubles, véritable homme du match côté Breton. Les joueurs rennais auront attendu les vingt dernières minutes pour accélérer le pas. Sur une action conjointe de Sow et Fanni, le premier touche la barre, le second le poteau. Mais on en reste là, et le constat est implacable : sur quatre matches à l'extérieur, les « Rouge et Noir » ont ramené trois nuls, mais n'ont toujours pas marqué le moindre but.

Véritable bête noire des champions de France depuis quelques saisons, le Stade Rennais a remis ça, et avec la manière ! Malgré deux jours de récupération en moins, et face à une équipe invaincue en championnat cette saison, les « Rouge et Noir » ont complètement « mangé » l'Olympique Lyonnais ce dimanche. Acteur principal de cette rencontre, Mickaël Pagis aura marqué ce match de sa classe en inscrivant un superbe hat-trick (17ème, 56ème et 67ème), dont un troisième but somptueux. Une victoire aussi nette que méritée, et le Stade Rennais passera la prochaine trêve de quinze jours bien au chaud dans la première moitié du classement.

Dommage. C'est le premier mot qui vient à l'esprit après une rencontre disputée sous tension au Grolsch Veste d'Enschede. Sans jamais avoir réellement été mis en difficulté par le FC Twente, le Stade Rennais a dû s'incliner 1-0, et doit quitter l'Europe sur la pointe des pieds, sans atteindre la phase de poules. Pourtant, les occasions auront été là, mais le gardien néerlandais Boschker répondit présent, ou fut sauvé par le trio d'arbitral qui refusa un but à Briand sur un hors-jeu inexistant (23ème). Et ce qui devait arriver arriva : à la 68ème minute de jeu, sur un coup-franc rapidement joué, N'Kufo était servi au cœur d'une défense apathique et venait tromper Douchez en un-contre-un. Incapables d'égaliser en fin de partie, les Rennais abandonnent aux Pays-Bas leurs rêves européens, à l'issue d'un match en tous points frustrant.

Un seul but aura suffi. Face à une équipe niçoise décevante, eu égard à ses dernières prestations de ce début de saison, les Rennais de Guy Lacombe auront enfin remporté de façon indiscutable une rencontre de Ligue 1. Après avoir longtemps buté sur Letizi en première mi-temps, les « Rouge et Noir » font la décision en début de seconde période. Un centre parfait de Leroy, et la tête de Briand venait enfin ouvrir la marque (51ème). Les Niçois se feront bien plus pressants lors de la suite du match, mais sans inquiéter outre-mesure Douchez. Le Stade Rennais remporte sa seconde victoire de la saison en Ligue 1. Sans avoir réellement convaincu, mais sans avoir montré ses habituelles faiblesses défensives.

En ayant fait tourner son effectif, Guy Lacombe avait fait le pari de la jeunesse. Pari réussi car les Katongo, Oniangue ou Théophile-Catherine (qui disputaient tous les trois leur premier match avec l'équipe première) ont parfaitement tenu leur rang, lors d'une rencontre où les deux équipes auront réalisé une belle partie offensive. Après une première période stérile, mais où les deux équipes auront trouvé les poteaux, c'est le Stade Rennais qui ouvre la marque par Kembo Ekoko bien servi par Sow (54ème). Peu à peu, on s'achemine vers une victoire rennaise dans le temps règlementaire, mais sur un corner qu'il a bêtement concédé, Luzi se troue et laisse Paulo André égaliser de la tête (85ème). Poussé en prolongation, le Stade Rennais va trouver la ressource de reprendre l'avantage, par Wiltord sur une bonne passe de Thomert rentré en jeu (106ème). Las, alors que les Rennais s'offrent plusieurs balles de break, les Manceaux reviennent une nouvelle fois. Luzi repousse une frappe de Gervinho... dans les pieds de ce même Gervinho, qui ne se fait pas prier pour expédier le ballon en lucarne (119ème). La séance de tirs au but est inévitable, et à ce jeu là les Rennais ont déjà prouvé contre Simferopol qu'ils ont de la ressource. Frédéric Thomas côté sarthois et Pagis côté Breton manquent leur tentative, et c'est sur le dernier tir au but que se fait la décision : Luzi stoppe le tir de Louvion, quand Sow réussit à battre Pelé. Le Stade Rennais est qualifié pour les huitièmes de finale.

Dominateurs pendant la majeure partie du match, les Rennais n'auront pas réussi à vaincre une équipe nancéienne peu inspirée, la faute à un manque d'inspiration en attaque. Les « Rouge et Noir » auront même dû terminer la rencontre à 10 contre 11, Hansson étant expulsé après avoir durement taclé Youssouf Hadji (84ème). Malgré cet avantage numérique et de nombreuses occasions dans les dix dernières minutes du match, les locaux ne parvinrent ni à battre Nicolas Douchez, ni à égayer une rencontre chiche en occasions de but. Au final, un nouveau match nul pour le Stade Rennais, le troisième consécutif en Ligue 1 pour une équipe qui stagne décidément au classement.

Devant un adversaire pourtant peu désireux de se replier sur son but, le Stade Rennais n'a pas réussi à se créer beaucoup d'occasions dans le jeu. Son salut n'est venu que sur un corner et un coup-franc de Jérôme Leroy, encore décisif sur la scène européenne.

Malmenés en début de match par une équipe néerlandaise joueuse, les Rennais se sont bien rattrapés passée la demi-heure de jeu. Après l'ouverture du score de Denneboom, qui reprend de la tête un centre d'Elia et bat un Douchez un peu juste (12ème), les Rennais finissent par se réveiller. Mbia égalise tout d'abord de la tête sur corner (36ème) et est même tout proche d'ajouter un second but avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, Rennes accentue sa pression, et est récompensée lorsqu'un coup-franc de Leroy est repris - de nouveau de la tête - par Bocanegra seul devant Boschker (49ème). Le Stade Rennais aura bien d'autres occasions d'accentuer son avantage, mais ne concrétise pas, et se fait même quelques frayeurs devant les dernières velléités offensives néerlandaises. Menés au score, les Bretons auront eu le mérite de l'emporter au final, et se déplaceront aux Pays-Bas avec un petit avantage. Au Grolsch Veste, il ne faudra pas perdre... ou au moins marquer.