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Ce gardien expérimenté, né et formé à Caen, est venu grossir les rangs du Stade rennais pour la saison 2007-2008. Arrivé avec le rôle de n°3, il s'est tenu prêt à prendre la relève en cas de blessures de Simon Pouplin et Patrice Luzi, tout en encadrant en CFA les jeunes gardiens du centre de formation, prenant dans ce rôle la succession de Christophe Revault. Une saison durant laquelle il n'aura joué qu'en équipe réserve, sans disputer le moindre match en Ligue 1. Passé également par Sedan, Laval, Tours, et la Division 2 portugaise avec Estoril pour un total de plus de 250 matches au compteur, Fabrice Catherine ne reste donc qu'une saison au Stade rennais. Un bail qui n'est ensuite pas reconduit, le joueur étant alors laissé libre par le club. Après une ultime saison en National, il prend sa retraite sportive en juin 2009, et devient professeur d'EPS dans le Calvados.

Le latéral gauche Emerson est le neuvième brésilien de l'histoire à évoluer sous les couleurs du Stade rennais. Après les départs de Chris Mavinga et Yassine Jebbour à l'été 2013, le club rouge et noir choisit de se renforcer avec les arrivées de deux spécialistes expérimentés à ce poste : le Toulousain Cheikh M'Bengue, et donc Emerson, qui doit prendre le rôle de doublure. Arrivé en Bretagne quelques jours après avoir résilié son contrat avec Trabzonspor (Turquie), Emerson connaît bien la Ligue 1 : de janvier 2007 à juillet 2011, recruté par Jean-Luc Buisine, il a évolué à Lille. D'abord intégré à doses homéopathiques au groupe pro, il devient un titulaire régulier lors de ses trois dernières saisons dans le Nord, où il convainc moyennement, mais participe au doublé coupe - championnat réalisé en 2011. Transféré à Benfica en 2011, il n'y reste qu'une saison, puis s'aventure en Turquie. Mais, là encore, l'aventure tourne court. En Bretagne, doublure de Cheikh M’Bengue, il n'est titularisé qu'à huit reprises. Il est finalement libéré de son contrat fin mars 2014 par le Stade rennais, retourne au Brésil pour des raisons personnelles, et signe à l'Atlético Mineiro.

Arrivé au centre de formation du Stade rennais en provenance de Choisy-le-Roi, Slimane Sissoko possède alors un profil atypique dans les équipes de jeunes du club. Attaquant longiligne, culminant pratiquement à 1,90 m, le Parisien d'origine domine son sujet dans le domaine aérien et possède également des facultés dans son jeu dos au but, permettant à son bloc équipe de remonter. Des qualités qui lui permettent d'atteindre le groupe espoirs, sans y briller de façon notable, alors que son comportement n'est pas toujours exemplaire. De façon assez surprenante, il obtient un contrat professionnel d'une saison, en juin 2011, à l'issue de son contrat stagiaire. Mais, deux mois après son passage pro, son contrat est résilié. Sans club durant de longs mois, il rejoint finalement Boulogne-sur-Mer et le National en juin 2013, mais n'y reste qu'une saison et - plombé par des blessures - ne joue que très peu. Après s'être relancé durant quelques mois en CFA2, il rejoint Luçon en janvier 2015, et y réalise six très bons mois (9 buts en 8 matchs joués). Si bien qu'il tape dans l'œil d'Angers, promu en L1, qui le recrute au mois de juin suivant. Son passage dans l'élite se révèle être un échec, malgré une passe décisive lors de la 1ère journée de championnat, et Sissoko ne parvient pas à s'imposer avec le SCO. Un an après son arrivée, il quitte Angers et signe à Nîmes.

Le défenseur international néerlandais Mario Melchiot, 29 ans, s’engage pour une saison avec le Stade rennais en juillet 2006. Défenseur polyvalent, généralement utilisé comme latéral droit, l'ancien joueur de Chelsea compte alors une Coupe d’Angleterre et un Charity Shield à son palmarès. Formé à l’école de l'Ajax Amsterdam, il porte également durant sa carrière les couleurs des clubs anglais de Chelsea et de Birmingham. En fin de contrat avec ce dernier, relégué de Premier League, Melchiot préfère alors rebondir en Ligue 1 française plutôt que de poursuivre sa carrière en Angleterre. Après une excellente saison, durant laquelle il fait étalage de toutes ses qualités - défensives comme offensives - et à l'issue de laquelle il retrouve la sélection néerlandaise, il décide finalement de repartir outre-Manche, au grand dam de nombreux supporters rennais. Il joue alors durant trois ans avec Wigan, toujours en Premier League, avant de terminer sa carrière par une ultime pige, au Qatar.

Révélé lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2003, qu'il dispute avec la Colombie, Víctor Hugo Montaño débarque en France en 2004. Après avoir inscrit une cinquantaine de buts en un peu plus de 60 matchs dans son pays natal avec son club de Los Millonarios, Montaño signe en effet à Istres, tout juste promu en Ligue 1. S'il réussit à engranger du temps de jeu (33 matchs, dont 11 titularisations), son bilan reste maigre avec 2 buts au compteur. Istres relégué à l'issue de la saison, le Colombien s'engage avec Montpellier, qui évolue alors en Ligue 2. Ses débuts sont également difficiles : 12 réalisations en 88 matchs pour ses trois premières saisons. Mais les deux suivantes sont celles de son explosion, avec 15 buts inscrits en 2008-2009 et 11 en 2009-2010. Des performances qui ne laissent pas insensible le Stade rennais, alors à la recherche du remplaçant de Jimmy Briand. Attaquant accrocheur, il devient alors le buteur attitré du club, qui laisse partir Asamoah Gyan et Ismaël Bangoura. Mais, malgré onze buts pour sa première saison, Montaño peine à convaincre. L'arrivée de Mevlüt Erding en janvier 2012 met un sérieux frein à son temps de jeu, le Colombien perdant sa place de titulaire, et une longue blessure au pied le met sur la touche en 2012-2013. À l'été 2013, après trois années passées en Bretagne, Montaño refait le chemin inverse et signe à Montpellier. Un retour mitigé, puisque le Colombien ne reste dans l'Hérault que jusqu'en janvier 2015. Il quitte alors la France pour retrouver l'Amérique latine, puisqu'il s'engage avec un club du championnat mexicain.

Prêté par West Ham, Alou Diarra vient apporter ses dix années d'expérience du haut niveau au Stade rennais, en vue de la deuxième partie de la saison 2012-2013. International à plus de quarante reprises, finaliste de la Coupe du monde 2006, et comptant plus de 300 matchs de Ligue 1 durant sa carrière, le milieu défensif vient compenser le départ de Yann M'vila en janvier 2013. Passé par le Bayern Munich puis Liverpool durant sa jeunesse, c'est en Ligue 1 qu'il fait ses armes, via de nombreux prêts, avant de se stabiliser. Révélé à Lens, il fait un court passage à Lyon avant de connaître sa meilleure période chez les Girondins de Bordeaux. Parti à Marseille en 2011, il ne brille guère sur la Canebière, et est transféré l'été suivant à West Ham. Avant, donc, de rejoindre le Stade rennais sous forme de prêt. Un pari de Pierre Dréossi et Frédéric Antonetti qui se révèle perdant, le milieu de terrain ne parvenant pas à apporter ce qu'on attendait de lui. Il quitte donc le club, sans regrets, en juin 2013, et retourne à West Ham où son temps de jeu reste faible. Laissé libre, il est sans club durant quelques mois, puis signe à Charlton en D2 anglaise. En août 2016, il retourne en Ligue 1 et s'engage avec Nancy.

Homme d'expérience dans le football français, Pierre Dréossi a foulé les pelouses de Division 1 et 2 à près de 500 reprises (et disputé 10 matches de Coupe d'Europe) en seize ans de carrière professionnelle. Après avoir signé son premier contrat pro à Lille en 1976, le jeune défenseur central quitte sa région natale pour le FC Sochaux. Il passe ensuite par Nice, le Paris SG et Cannes où il met un terme à sa carrière et trouve un poste d'entraîneur au centre de formation. Il devient ensuite adjoint de l'équipe première durant un an et demi en D1, avant de retrouver le club de ses débuts en première division et d'y devenir directeur sportif : Lille. En 2002, Dréossi débarque au Stade rennais en tant que manager général, en même temps qu'Emmanuel Cueff, pour tenter de donner un peu de relief au palmarès du club breton. La confiance de François Pinault et du staff breton pour le travail accompli entre 2002 et 2006 lui permet ensuite d'obtenir les pleins pouvoirs au Stade rennais. En plus de son rôle de manager général, il prend les rênes de l'équipe première au niveau sportif et technique en juin 2006. Un cumul qui durera pendant une saison et demie, le temps de qualifier une nouvelle fois le Stade rennais pour la Coupe UEFA. Mais l'état de grâce prend fin à l'automne suivant, avec une série noire de neuf matches sans victoire (dont huit défaites). Pierre Dréossi décide alors de quitter ses fonctions d'entraîneur pour se concentrer sur celles de manager général. Homme fort du Stade rennais, il devient le principal relai de la famille Pinault sur place, et est un soutien inconditionnel de Frédéric Antonetti durant ses quatre années au poste d'entraîneur. N'ayant plus la confiance de la famille Pinault, il est finalement évincé en juin 2013. Sans club durant deux ans et demi, Pierre Dréossi travaille notamment auprès de la LFP, en produisant un rapport sur la compétitivité du football français. Puis, finalement, en décembre 2015, il est nommé manager général du Paris FC, un club de Ligue 2.

Formé à l'AS Nancy-Lorraine, Olivier Sorin rejoint Auxerre en décembre 2006 pour y occuper le poste de gardien numéro un. Il passe au total sept saisons et demie dans l'Yonne, et termine avec son équipe meilleure défense du championnat en 2009-2010 (29 buts encaissés). La saison suivante, il dispute la Ligue des champions avec l'AJA. Lors de sa dernière année à Auxerre, il est victime d'une fracture du tibia gauche et ne dispute ainsi que la première moitié de saison, remplacé ensuite par Donovan Léon. Il signe finalement à Rennes en juin 2014, où il arrive dans le rôle de doublure de Benoît Costil. Au Stade rennais, Olivier Sorin ne fait finalement aucune apparition avec l'équipe professionnelle en compétition. Costil indiscutable numéro 1, il doit se contenter du statut de numéro 2, faisant quelques apparitions en CFA2. En septembre 2015, une blessure de Costil lui donne l'opportunité de retrouver les pelouses de Ligue 1... mais Philippe Montanier préfère finalement donner sa chance à Abdoulaye Diallo, qui la saisit immédiatement. En fin de contrat à l'été 2016, Olivier Sorin annonce alors en septembre qu'il prend sa retraite en tant que gardien de but pour démarrer une carrière de formateur au Stade rennais.

Gardien de but originaire de Lorraine, Jean-Michel Moutier passe professionnel à Nancy au début des années 1970. Malgré sa taille relativement modeste pour son poste (1,74 m), le joueur reste titulaire durant près de dix ans dans les cages de l'ASNL. Coéquipier de Michel Platini, Olivier Rouyer ou encore Laurent Pokou et Patrick Delamontagne, il remporte ainsi la Coupe de France en 1978. Six ans plus tard, en 1984, il part terminer sa carrière au Paris Saint-Germain : titulaire la première saison, il est poussé sur le banc par l'arrivée de Joël Bats, et ne dispute aucun match lors de la saison 1985-1986, celle où le club parisien remporte son premier titre de champion. Après avoir pris sa retraite en 1987, il devient brièvement l'entraîneur des gardiens parisiens, puis coordinateur sportif, avant d'occuper durant trois ans le poste de directeur sportif de l'AS Nancy-Lorraine. En 1991, alors que Canal+ vient de racheter le PSG, Michel Denisot décide de le rappeler dans la capitale. Grâce à un carnet d'adresses bien fourni, Moutier réussit quelques bons coups, qui conduisent au succès parisien en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1996. En 1998, comme Paul Le Guen, « Moumoute » quitte Paris pour le Stade rennais, devenant conseiller du nouveau président Pierre Blayau. Une mission qui dure deux ans, avant que Moutier ne quitte le club, comme Blayau, en 2000. Jean-Michel Moutier retrouve alors Denisot, en devenant manager général de la Berrichonne de Châteauroux, puis revient au PSG, d'abord via la cellule de recrutement, puis de nouveau comme directeur sportif. En 2006, la nouvelle direction du club parisien, à la tête duquel arrive Alain Cayzac, ne souhaitant pas travailler avec lui, Moutier quitte de nouveau la capitale. Il s'occupe alors de diverses affaires, gérant un restaurant, une compagnie de taxis, une société de conciergerie, tout en restant dans le milieu du football, avec une mission de développement du sport dans les Émirats, et en travaillant ponctuellement sur des transferts.

Ailier droit né à Rennes, Bernard Ruaudel évolue aux Cadets de Bretagne avant d'arriver au Stade rennais. Sous statut amateur, il évolue principalement avec la réserve, mais dispute également quatre matchs avec les pros en Division 1, retenu par Antoine Cuissard. En 1964, il quitte le club pour l'US Saint-Malo.