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Formé à Lyon où il débute à l'âge de dix ans, Fabien Debec rejoint le Stade rennais en 1996, et y signe son premier contrat professionnel. Pendant cinq ans, il reste cantonné au rôle de numéro 2 ou numéro 3, successivement dans l'ombre de Goran Pandurović, Tony Heurtebis, Christophe Revault et Bernard Lama. En 2001, il tient enfin sa chance. Promu numéro 1 dans les cages rennaises, Debec tombe rapidement de haut : pour l'ouverture du championnat, les Rennais sont lourdement défaits route de Lorient par l'AJ Auxerre de Djibril Cissé (0-5). Debec perd alors sa place au profit du vétéran Éric Durand, et ses autres opportunités montreront qu'il n'a pas l'étoffe d'un titulaire. Transféré l'été suivant à Coventry (Angleterre), il poursuit ensuite sa carrière en Ligue 2, puis dans les divisions inférieures. De 2009 à 2011, il évolue ainsi à l'US Langueux dans les Côtes d'Armor. Après Langueux, Fabien Debec intègre ensuite le Lamballe FC, dont il devient l'un des éducateurs, s'occupant des jeunes mais également des gardiens.

Passé par l'INF Clairefontaine, Steve Furtado ne parviendra jamais vraiment à s'imposer comme un titulaire dans les équipes de jeunes du Stade rennais. D'origine portugaise, cet ailier droit au physique fluet possède des qualités de vitesse et de percussion qui en font une belle arme pour mettre en difficulté les défenses adverses, mais il ne réussira jamais à Rennes à se défaire de son statut de joker. Après quatre années passées en Bretagne, des U17 nationaux jusqu'à l'équipe réserve, il n'est pas conservé par le club. Quelques semaines plus tard, il signe à Caen pour y évoluer avec l'équipe réserve, mais ne parvient pas non plus à percer en Normandie. Après un an sans club, il est recruté par l'US Créteil et y fait ses débuts en National.

Originaire du Finistère, et petit-fils de l'ancien rennais Jean Combot, Pierre-Yves Hamel arrive au Stade rennais en provenance du centre de préformation de Ploufragan. Un gage de qualité pour cet élément offensif, capable d'évoluer dans l'axe comme sur les côtés. Éprouvant d'abord quelques difficultés face à la concurrence au sein des équipes de jeunes du club, Pierre-Yves Hamel met plusieurs années avant de s'affirmer totalement dans son rôle d'attaquant. Chose faite lors de la seconde partie de la saison 2012-2013, qui le voit s'épanouir, jusqu'à atteindre un groupe espoirs où il commence à marquer but sur but. Freiné la saison suivante par une grosse blessure, il reçoit néanmoins la confiance du club, qui le fait signer professionnel pour une saison. Confiné avec la réserve, dont il devient l'un des cadres, il ne parvient pas à gagner la confiance de Philippe Montanier, et ne fait aucune apparition chez les professionnels, malgré une saison correcte en CFA2 (20 matchs, 8 buts). Logiquement, il est laissé libre par le club à l'été 2015. Ayant d'abord choisit de poursuivre sa progression sous les couleurs d'Avranches, en National, l'attaquant ne parvient pas à s'y imposer, et finit par résilier son contrat au bout de cinq mois. Il rejoint alors le FC Lorient, pour en intégrer la réserve et entamer un projet sport études. Ses performances en CFA lui permettent de s'approcher du groupe pro, et le 16 octobre 2016, le Finistérien fait ses débuts en Ligue 1, lancé dans le grand bain par Sylvain Ripoll. Il en profite pour marquer son premier but professionnel, contre Nantes, sur un centre de son ancien camarade de promotion à l'ETP Odorico, Steven Moreira.

Né à Mayotte, Imbadillahi ("Imbad") Ahamada est arrivé très jeune à Rennes. Passé par le CPB du Blosne, il a rejoint ensuite le Stade rennais, devenant le gardien de but attitré de la génération 1994. À partir de son passage en catégorie U17, le Mahorais doit cependant évoluer dans l'ombre de ses devanciers de la génération 1993, en particulier Devis Epassy. À un poste où les places sont toujours chères, Imbad Ahamada, gardien de but au physique râblé et à la capture de balle impeccable, n'est jamais parvenu à écarter la concurrence, notamment celle des pros (Abdoulaye Diallo et Cheikh Ndiaye) pour gagner ses galons de titulaire en CFA2. Après huit petits matchs joués à ce niveau en 2013-2014, il est laissé libre par le club, et s'engage à Cholet.

Gaucher pouvant évoluer aussi bien au milieu qu'en défense, Antoine Tchang-Tchong intègre le centre de formation du Stade rennais en 2009. Né en Bourgogne, il est issu d'une famille où se mêlent la France et des origines chinoises. Joueur offensif, il peut compter sur ses qualités de vitesse, de technique et de centre. Antoine Tchang-Tchong reste durant cinq saisons dans les rangs du Stade rennais, jusqu'à intégrer l'équipe réserve en CFA2. Malgré ses qualités, il n'est pas conservé par le club à l'issue de la saison 2013-2014. Sans club durant de longs mois, il multiplie alors les essais infructueux. Finalement, en février 2015, il retourne à Dijon, sous contrat amateur.

Joueur au gabarit imposant, Cédric Hountondji était pisté par de nombreux grands clubs lorsqu'il a rejoint le Stade rennais en 2009. Passé par l'US Orléans et le centre de préformation de Châteauroux, il s'est vite imposé comme une valeur sûre des équipes de jeunes du Stade rennais. Évoluant également parfois comme milieu défensif, il s'est finalement fixé à un poste de défenseur central auquel ses qualités le prédestinaient. Après quelques courtes apparitions les saisons précédentes, ce Franco-béninois s'est ensuite affirmé, en 2012-2013, comme l'un des piliers de la réserve rennaise en CFA2. Remarqué par Philippe Montanier, il intègre l'effectif pro à l'été 2013, fait ses débuts en Ligue 1 dans la foulée et signe son premier contrat professionnel en décembre de la même année. En 2014-2015, il est prêté sans option d'achat à Châteauroux, puis en 2015-2016 à Auxerre. Le club ne comptant plus sur lui, il est transféré au GFC Ajaccio en juin 2016.

Jean Vincent est l'une des grandes figures de l'histoire du football français, que ce soit en tant que joueur ou en tant qu'entraîneur. Lorsqu'il foule les terrains, Vincent est un élégant attaquant, qui évolue préférentiellement sur l'aile gauche. Aussi bien à Lille qu'avec Reims ou qu'en équipe de France, il se taille un palmarès impressionnant, qui compte quatre titres de champion, trois coupes de France, une finale de Coupe d'Europe des clubs champions, et une place de troisième de la Coupe du monde 1958. Bardé de trophées, il se lance au milieu des années 1960 dans une carrière d'entraîneur. D'abord avec Caen, au niveau amateur, puis en Suisse, avant une première expérience en D1 avec Bastia. Vincent entraîne ensuite Lorient pendant quatre ans en deuxième division, avant de faire un saut de puce en prenant en main le FC Nantes en 1976. À Nantes, il prend la relève du mythique José Arribas, fondateur du fameux « jeu à la nantaise ». Avec Coco Suaudeau comme adjoint, Jean Vincent en intègre rapidement les préceptes, étant lui-même un adepte du jeu offensif. Les résultats suivent également, avec deux nouveaux titres de champion et une Coupe de France. Après six années chez les Canaris, Vincent choisit un nouveau défi en devenant sélectionneur du Cameroun, qu'il mène durant la campagne du Mondial espagnol, en 1982. Cette mission achevée, il est débauché par le Stade rennais qui vient de remercier Pierre Garcia. C'est une mini-révolution chez les « Rouge et Noir », Vincent devenant le premier entraîneur de l'équipe première n'ayant jamais été joueur au club depuis cinquante ans. Les résultats viennent pourtant rapidement, et le Stade rennais, à l'issue d'une saison presque parfaite, remonte dans l'élite après six saisons au purgatoire. Malheureusement, la suite est moins concluante. En D1, l'équipe sombre, et Vincent n'est pas conservé à l'été 1984. Il s'exile alors au Maroc, où il obtient de bons résultats avec le Wydad Casablanca, avant de devenir sélectionneur de la Tunisie. Quittant le métier d'entraîneur à la fin des années 1980, il dirige pendant plusieurs années des stages destinés aux jeunes footballeurs, avant de prendre sa retraite en 1995. Il meurt en août 2013.

Recalé au concours d'entrée de l'INF Clairefontaine pour une grosse blessure, Tiémoué Bakayoko a intégré le centre de formation du Stade rennais en 2008. Le club rouge et noir fait alors confiance à ce milieu relayeur au physique puissant, mais dont se dégage également une certaine adresse balle au pied, et d'intéressantes qualités offensives. Relayeur, il a pris une belle dimension dans les équipes de jeunes rennaises, devenant un élément régulièrement appelé chez les Bleuets dans sa catégorie d'âge. Retenu pour le Mondial U17 en 2011, il intègre peu à peu l'équipe réserve, et se retrouve aux portes de l'effectif pro. À l'été 2013, Philippe Montanier l'intègre à son groupe, et Bakayoko découvre dans la foulée les pelouses de Ligue 1. Convaincant, il signe peu après son premier contrat professionnel, en novembre 2013. Malgré un léger essoufflement au printemps 2013, lors duquel il perd sa place de titulaire, son potentiel convainc de nombreux clubs. C'est ainsi qu'il prend la direction de Monaco en juillet 2014, le Stade rennais récupérant dans l'affaire près de 8 millions d'euros.

Fils de Sébastien Cuvier, ancien joueur devenu entraîneur, Jordan Cuvier a suivi son père durant tout son parcours professionnel. Né alors que son papa jouait à Avranches, il a débuté le football alors qu'il exerçait à Pacy, puis a régulièrement changé de club, au même rythme que son paternel. En janvier 2011, rupture ! Alors qu'il évolue à Jura Sud (entraîné par son père...), Jordan a l'opportunité de rentrer en centre de formation. Sollicité par Lyon, il choisit finalement de signer au Stade rennais. En Bretagne, son adaptation est compliquée par une série de blessures, et ses qualités d'attaquant de pivot ne lui permettent pas de s'imposer réellement au sein de sa génération. D'un commun accord avec le club, il résilie son contrat stagiaire en janvier 2013, et rejoint Le Havre, puis Béziers, Lège Cap Ferret, Moulins, puis enfin Chambly en National, en juin 2016.

Repéré alors qu'il évolue en région parisienne, Alexandre Even intègre le centre de formation du Stade rennais en 2009. Milieu de terrain, capable de participer à la récupération du ballon et à l'orientation du jeu, il met à profit une belle qualité de passe pour servir le collectif rennais. Avec la réserve, il doit faire face à un secteur de jeu particulièrement embouteillé au Stade rennais. Titulaire intangible durant la saison 2013-2014, il ne se voit finalement pas proposer de contrat professionnel, et signe à Tarbes en juillet 2014. Un an plus tard, il s'engage avec Pau, qu'il contribue à faire monter en National, mais reste en CFA pour 2016-2017 en rejoignant Andrézieux-Bouthéon.