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Retour sur la première partie de saison en Ligue 1 du Stade Rennais Football Club. Journée par journée, revivez les moments clés du parcours rennais en championnat.

En ajoutant un 17ème match à sa série d'invincibilité, le Stade Rennais aura terminé l'année 2008 sur une excellente note. Mieux encore, les « Rouge et Noir » auront rapporté de Lorient leur seconde victoire de la saison à l'extérieur. Pourtant, les choses avaient mal commencé. Au terme d'une première mi-temps fermée, c'est Lorient qui ouvrait la marque. Sur un corner mal renvoyé, Morel fusillait Douchez, impuissant sur ce coup (45ème+1). Les minutes défilent en seconde mi-temps, et on voit mal comment les « Rouge et Noir » vont inverser la vapeur. Comme à Caen, ce sont finalement les remplaçants qui vont faire la différence. Sur un centre de Sow, Gyan place sa tête et inscrit son premier but en Bretagne (75ème). Six minutes plus tard, une passe « pagistrale » permet à Sow de se présenter seul face à Audard, puis de marquer dans le but vide (81ème). Un succès qui démontre encore une fois les ressources mentales de cette équipe, et qui permet au Stade Rennais de se replacer dans le haut du classement de Ligue 1. De quoi partir en vacances dans la sérénité.

Très attendu, du moins côté rennais, ce derby de l'Ouest aura finalement accouché d'un match nul et vierge. Dès l'entame de match, les Nantais se montrent les plus mordants. Ce sont eux qui se créent les premières occasions, et touchent même le poteau de Douchez sur une frappe canon de N'Daw (3ème). Peu à peu, les Rennais refont surface, et prennent le contrôle du match passée la première demi-heure. En seconde mi-temps, cette domination est totale, mais jamais les attaquants ne furent réellement en position de battre un Heurtebis impeccable dans son ancien jardin. Les rentrées de Wiltord et Gyan n'y feront rien : les Rennais concèdent le nul face à leurs voisins, perdent deux points dans l'affaire, et font du surplace au classement.

« Dominer n'est pas gagner », un adage que le Stade Rennais a encore pu vérifier samedi soir sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen. Outrageusement dominateurs en première mi-temps, les hommes de Guy Lacombe ne parviennent pas à concrétiser leurs occasions. Et sur l'une des premières incursions normandes dans la surface de réparation rennaise, Nivet profite d'un marquage trop lâche pour tromper Douchez de la tête (45ème+2). Rageant au vu de l'impressionnante main-mise bretonne qui caractérisait la rencontre jusque là. On en vient à craindre une défaite aussi curieuse qu'imméritée alors que Caen a l'occasion de doubler la mise en seconde mi-temps. Fort heureusement, Douchez s'interpose. Et c'est finalement au moment où l'on s'y attend le moins que Sow, rentré en jeu une minute plus tôt, profite d'un bon service de Briand pour tromper Planté de près (77ème). Si la série d'invincibilité rennaise se poursuit, les Bretons pourront s'en vouloir d'avoir lâché deux points largement à leur portée...

Attendu au tournant pour prolonger sa série de treize matches sans défaite face à un Paris Saint-Germain annoncé en pleine forme, le Stade Rennais a montré qu'il avait franchi un palier cette saison, en s'imposant sur la plus petite des marges. Crispés en début de match face à des Parisiens bien regroupés derrière, les Rennais mettent 25 minutes à se lâcher. Pagis, d'un tir « pagistral » des 30 mètres, est tout près de déflorer la lucarne, mais Landreau détourne sur sa barre. Juste avant la mi-temps, c'est finalement Cheyrou - entré en jeu un quart d'heure plus tôt suite à une blessure de Mbia - qui trouve l'ouverture sur une frappe lointaine que ne peut capter Landreau masqué (45ème). Pressants en deuxième mi-temps, les Parisiens échouent devant la muraille infranchissable qui garde les buts bretons. Nicolas Douchez et son défenseur Mangane auront été les grands artisans de cette victoire rennaise. Les « Rouges et Noir » réussissent à conserver leur avantage, qui leur permet de pointer seul à la deuxième place du classement de Ligue 1.

À première vue, on aurait tendance à considérer que le match nul obtenu par le Stade Rennais à Bordeaux a tout du bon résultat. Si l'on s'en tient à la valeur montrée par les deux équipes, cette affirmation tient encore du bon sens. Pourtant, le scénario du match laissera des regrets aux hommes de Guy Lacombe. Le match est rapidement pris en main par des Girondins qui butent sur un bloc rennais très solide. La possession de balle est bordelaise, mais les occasions sont rennaises. Ainsi, sur une bourde du gardien de Bordeaux Valverde, Thomert contre la balle et n'a plus qu'à la glisser dans le but vide (20ème). On sent le bon coup, d'autant que les hommes de Guy Lacombe sont à deux doigts de faire le break grâce à Briand puis Mangane. Le match en main, les Rennais mènent tranquillement le début de seconde mi-temps, jusqu'à ce que - sur un ballon anodin - une mésentente entre Mangane et Douchez profite à Gourcuff qui marque (60ème). La suite ne sera qu'une longue attaque-défense où Bordeaux se heurtera à la défense rennaise et à un Douchez souvent impérial. De retour de Gironde, les Rennais ramènent un point précieux dans leurs valises, mais également quelques regrets.

Le Stade Rennais a enchaîné face à Monaco sa troisième victoire consécutive en Ligue 1. Une performance qui lui permet de monter pour la première fois de la saison parmi le trio de tête du championnat. Rapidement, les hommes de Guy Lacombe ont prit l'ascendant face à des Monégasques timorés. Une domination concrétisée en fin de première mi-temps. Parti dans la profondeur, Moussa Sow voit sa première frappe repoussée par Roma. Mais le ballon revient sur le jeune attaquant dont le tir contré lobe le portier italien (43ème). La seconde mi-temps repart sur les mêmes bases, jusqu'à ce que Briand profite d'une grossière erreur de N'Koulou pour battre Roma en un-contre-un (53ème). Par la suite, les Rennais vont retomber dans des travers déjà aperçus les saisons précédentes. Laissant l'initiative aux Monégasques, les Bretons vont reculer et s'exposer. Un penalty indiscutable concédé par Mangane offre à Cufré l'occasion de réduire le score (72ème). Mais - signe d'une plus grande maturité ? - les « Rouge et Noir » vont tenir bon, et obtenir une victoire logique et méritée. De bon augure avant d'aller défier Bordeaux le week-end prochain.

On se souviendra longtemps de ce huitième de finale de Coupe de la Ligue. Pas pour le contenu du match en lui-même, plus pour la cruauté de son dénouement. Après l'élimination de Lyon par Metz la veille, la route vers le Stade de France s'était sérieusement dégagée, mais - comme d'habitude - l'enceinte dyonisienne ne rencontrera pas, cette fois encore, les « Rouge et Noir ». Les choses avaient assez mal débuté pour une équipe rennaise remaniée avec une entame de match havraise, concrétisée par l'ouverture du score du jeune Ben Nabouhane (15ème). Les Rennais revenaient à hauteur neuf minutes plus tard, sur un joli but en pivot de Sow (24ème). Le Stade Rennais prenait alors la direction du jeu, mais sans concrétiser, avant que les débats ne s'équilibrent en seconde mi-temps. Quarante-cinq minutes assez ternes, guère égayées par une barre transversale trouvée sur un coup-franc de Cheyrou (58ème). On se dirigeait donc vers la prolongation, mais l'arbitre M. Lannoy en décida autrement, offrant un penalty discutable et discuté aux Normands dans le temps additionnel. Lesage ne se fit pas prier pour expédier son équipe en quarts de finale, laissant les Rennais sous le coup de l'incompréhension, de la frustration et de la colère.

Solides mais sans idées, voila comment auraient pu être résumés les deux derniers déplacements du Stade Rennais et même, en se forçant un peu, tous ceux qui les avaient précédé depuis le début de saison. Un seul but encaissé à l'extérieur certes mais surtout aucun marqué, voila quel était le défaut des Bretons avant d'aborder un déplacement dans le Forez face à des Stéphanois à la peine en championnat. D'emblée plus inspirés les Rennais rentraient mieux dans le match que leurs adversaires. Incisifs, précis et ... chanceux, les « Rouge et Noir », à la 13ème minute, profitaient d'une erreur de la défense locale et faisaient la différence par Mickael Pagis suite à un bon service de Briand. Le reste de la période offrait autant de sueurs froides à Viviani qu'à Douchez, ce dernier devant notamment s'imposer sur une belle frappe du virevoltant Dimitri Payet à la 36ème. La seconde période repartait sur les mêmes bases que la première avec l'entrée de Leroy côté rennais qui apportait immédiatement son génie. Une reprise de volée du gauche magistrale donnait un corner aux Stadistes sur lequel Pagis obligeait Viviani à repousser une frappe dans les pieds de ... Rod Fanni qui doublait la mise (51ème). Deux minutes plus tard Pagis, encore lui, finissait le travail après une ouverture lumineuse de Briand. L'Angevin éliminait parfaitement le portier Vert et poussait le ballon dans le but vide (53ème). Malgré quelques tentatives stéphanoises et même rennaises (par M'Bia ou Briand notamment) le score ne bougeait plus. Cette victoire permet aux Rennais de s'emparer de la quatrième place et, enfin, de se libérer hors de leurs bases.

Auteur de trois matches nuls consécutifs, le Stade Rennais se devait de renouer avec la victoire face à lanterne rouge du classement. Mission accomplie, mais que ce fut dur ! Pourtant, les « Rouge et Noir » faisaient la différence dès la première minute de la rencontre. Sow, lancé en profondeur, est déséquilibré à l'entrée de la surface par Jokic, et M. Fautrel siffle un pénalty contestable. Jimmy Briand transforme. Cette ouverture du score rapide semble pourtant figer les joueurs de Guy Lacombe, qui vont dès lors reculer devant une équipe sochalienne qui n'en demandait pas tant. Malgré une tête de Hansson qui trouve la barre de Richert, les occasions se font rares, d'autant que les Sochaliens ne sont pas plus en réussite. Les visiteurs gardent ainsi la possession de balle, sans réussir à s'approcher des buts de Douchez, malgré un coup-franc de Birsa qui échoue également sur la transversale. Au terme d'un match terne, les Rennais gardent un résultat précieux. La manière n'y était pas, mais la sixième place du classement est au bout.