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Né à Rennes, Yves Legrand est formé à la Tour d'Auvergne. Sur ses qualités d'attaquant, il est logiquement débauché par le Stade rennais, qui l'incorpore à son effectif professionnel au cours de la saison 1954-1955. Polyvalent, Legrand peut jouer à tous les postes de l'attaque, et démontre son efficacité, notamment aux côtés de Jean Grumellon et José Caeiro durant l'exercice 1955-1956 en deuxième division. À partir de 1956, l'apprentissage de la D1 se révèle plus compliqué. Après une saison moins probante (trois buts seulement), il est prêté au SCO Angers, puis transféré définitivement à Rouen. En Haute-Normandie, Legrand retrouve son efficacité, et obtient une nouvelle montée dans l'élite. Il y reste jusqu'à la fin de sa carrière au milieu des années 1960, malgré un nouveau prêt d'une saison à Nancy.

René Krumm est originaire d'une région d'Alsace située au carrefour de trois pays : la France, l'Allemagne et la Suisse. Lors de son parcours de footballeur, il ne fait qu'une courte escale en Bretagne, au détour de la saison 1954-1955, disputée en D2. Dans un effectif qui échoue dans sa tentative de remontée en D1, Krumm ne joue qu'une rencontre, la dernière de la saison à Rouen. Recruté au FC Saint-Louis, il y retourne dès la saison suivante, puis part jouer au FC Hégenheim, un club voisin, où il reste plusieurs années, et avec lequel il remporte le titre de champion d'Alsace en 1958.

Théo Louis est originaire de Haute-Saône, en Franche-Comté. Il grandit à Jussey, petit village où il fait ses débuts de footballeur à l'âge de six ans. Ses qualités de gardien ne passent pas inaperçues, et il intègre à 12 ans le club de Vesoul, puis un an plus tard le pôle espoirs de Dijon pour y réaliser sa préformation. Repéré par le Stade rennais, il rejoint la Bretagne en 2014, et intègre le centre de formation. Sa grande envergure dans le but lui permet de s'imposer rapidement avec les moins de 17 ans, mais aussi d'être appelé en équipe de France de jeunes. En 2016, les espoirs que fonde le club sur lui sont concrétisés par la signature d'un contrat stagiaire anticipé de trois ans. De quoi lui permettre de commencer à approcher l'effectif professionnel, où figure un autre gardien haut-saônois, Paul Nardi. Convoqué parfois par Christian Gourcuff chez les pros, il se blesse en 2018-2019. A l’été, il rejoint la réserve de l’AS Monaco, puis un an plus tard est transféré à Thonon Evian. A l’été 2021, il revient en Bretagne en National 2, à l’US Saint-Malo.

Milieu de terrain originaire de Basse-Normandie, Hakim Khadrejnane rejoint le centre de formation du Stade rennais en 2006. Passées ses trois années sous contrat aspirant, il ne parvient pas à se mettre d'accord avec le club autour du contrat de stagiaire qui devait lui permettre de poursuivre sa progression en Bretagne. Préférant s'exiler en Italie, sur les conseils de son agent, il rejoint l'Hellas Vérone, en troisième division transalpine, mais n'y reste qu'un an et demi, et ne joue aucun match avec les professionnels. Quittant l'Italie en janvier 2012, il reste pendant une année sans club, puis finit par revenir chez lui, à Alençon, en division régionale bas-normande.

Attaquant venu de Rhône-Alpes, Jean-Bryan Boukaka intègre le centre de formation rennais en 2007. Puissant, rapide, il se positionne très vite comme l'un des meilleurs atouts de la génération 1992. Arrivé dans le courant de la saison 2009-2010 dans le groupe CFA, il en devient un titulaire la saison suivante. Positionné dans l'axe ou côté droit, il souffre néanmoins de la concurrence en 2011-2012, alors que le club recrute le Malien Fantamady Diarra et le Sénégalais Abdoulaye Sané. Malgré six buts, il n'est pas conservé par le club à l'issue de son contrat stagiaire. Tours flaire le bon coup, et Boukaka passe pro avec le club de Ligue 2 à l'été 2012. Toutefois, en Touraine, Boukaka ne s'impose pas, et est prêté en National, à Boulogne. Une division où il reste l'année suivante, en signant à Amiens, avant de s'exiler en Roumanie, au Rapid Bucarest, en 2014.

Arrivé au Stade rennais en 1962, Jean-Claude Delorme est sous contrat stagiaire lors de sa période sous le maillot rouge et noir. Arrivé du Stade briochin, ce natif de Plancoët joue quatre rencontres pro sur le front de l'attaque rennaise, mais ne marque aucun but. En 1963, direction le Finistère. Delorme signe à l'AS Brestoise, où il se taille un jolie réputation de buteur dans les rangs amateurs. Le Stade brestois le remarque, et le fait venir en 1965. Il contribue à la montée en puissance du club finistérien, avec qui il obtient la montée de DH en CFA, et dont il vit les premières années professionnelles, au début des années 1970. Quittant le football professionnel quelques années plus tard, il travaille depuis à l'hôpital des armées de Brest.

Formé à la célèbre académie créée par Jean-Marc Guillou à Abidjan en Côte d'Ivoire, Boubacar Barry dit « Copa » rejoint le Stade rennais comme stagiaire professionnel en 2000. Un an plus tard, il signe pro, mais ne parviendra pas à franchir le pas qui sépare l'équipe réserve de la Ligue 1, et reste logiquement dans l'ombre du jeune, mais déjà talentueux Petr Čech. Prêté un an à Beveren afin de gagner en temps de jeu, il pose ses valises en Belgique sur la durée, et devient l'un des gardiens de but les plus prisés de la Jupiler League. Copa devient également le titulaire dans les buts de la sélection ivoirienne. et dispute notamment trois Coupes du monde en 2006, 2010 et 2014. Parfois sous-estimé, jugé comme l'un des maillons faibles des « Éléphants » ivoiriens, il prend une belle revanche en offrant à son pays la Coupe d'Afrique des nations 2015, aux tirs au but, stoppant trois tentatives adverses et réussissant la sienne.

Né en 1988 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Jirès Kembo Ekoko arrive très jeune en France. Après des débuts au club de Bondy en région parisienne, il intègre l'INF Clairefontaine. Trois ans plus tard, déménagement pour la Bretagne et le centre de formation rennais. L'éclosion de celui que ses coéquipiers surnomment « Kembinho » est rapide, et il devient vite l'une des pièces maîtresses de l'équipe réserve, pour laquelle il enfile les buts comme des perles pendant deux saisons. Devenu professionnel, l'attaquant a plus de mal à s'imposer en Ligue 1 et à exprimer tout son potentiel. Il cherche longtemps à grappiller du temps de jeu en équipe première, sans y parvenir réellement pendant de nombreuses saisons. Valeur d'avenir, il finit par obtenir à partir de 2010 une place de titulaire dans l'effectif rennais de Frédéric Antonetti, puis en devient une pièce majeure en 2011, après avoir mis derrière lui des problèmes physiques récurrents. À l'été 2012, après de longs mois de négociations pour prolonger son contrat, il choisit finalement de quitter Rennes pour signer aux Émirats arabes unis, à la surprise générale. Débute alors une carrière dans le Golfe persique, plus longue que l'intéressé ne l'imaginait sans doute lui-même. Après avoir rejoint Asamoah Gyan à Al Aïn où il joue durant deux saisons, entrecoupées d'un détour d'un an au Qatar, Kembo rejoint Al Nasr en 2015, et y retrouve Jonathan Pitroipa.

Milieu de terrain doté de qualités d'endurance hors du commun, Abdoulaye Doucouré fait partie de la prometteuse génération 1993 du centre de formation. Arrivé à Rennes à quatorze ans, il s'impose rapidement comme l'un des grands espoirs du club, et fait également son trou dans les équipes de France. Dès le début de saison 2010-2011, il fait plusieurs apparitions avec la réserve en CFA, mais une grosse blessure vient gâcher le reste de son année. Preuve que le Stade rennais mise énormément sur lui, cela ne l'empêche pas de passer professionnel dès l'été 2011. Débute alors une longue attente de près de deux ans, durant lesquels le jeune joueur doit patienter avant de faire sa première apparition chez les pros. Longtemps cantonné sur le banc par Frédéric Antonetti, il débute finalement en Ligue 1 à la fin avril 2013, et en profite pour inscrire un premier but dès son premier match. Révélation de la fin de saison 2012-2013, son éclosion est toutefois interrompue par une deuxième rupture des ligaments croisés, au même genou qu'en 2010-2011. De retour à l'hiver 2013-2014, il parvient à s'imposer comme titulaire dans l'effectif de Philippe Montanier. Il dispute alors une saison pleine en 2014-2015 (35 matchs de Ligue 1), puis est transféré à Watford en février 2016. Dans la foulée, il est prêté à Grenade (Espagne), qui possède le même propriétaire que le club anglais, et où il retrouve Dimitri Foulquier, avec lequel il s'était lié d'amitié à son arrivée au centre de formation.

Durant l'été 1999, le Stade rennais se cherche un gardien capable de suppléer Christophe Revault gravement blessé, et qui puisse s'éclipser au retour du titulaire. Ce gardien, ce sera Grégory Malicki. Débauché à Niort, il était titulaire les deux saisons précédentes en Division 2. Dans les cages rennaises, Malicki dispute la Coupe Intertoto puis le début du championnat, mais il ne convainc guère et une expulsion face à Nancy propulse Fabien Debec sur le devant de la scène. Celui-ci se montre plus convaincant, et passe devant Malicki dans la hiérarchie. Au retour de Revault, Malicki passe troisième gardien, et est finalement prêté, à Créteil pour six mois, puis les saisons suivantes à Châteauroux puis Lille. En 2002, il s'engage définitivement avec les Dogues, dont il reste longtemps le gardien numéro 2. Sa huitième et dernière saison dans le Nord, il la passera comme titulaire, sa première avec ce statut en Ligue 1. L'été suivant il est finalement laissé libre, et retourne en L2, via Dijon puis Angers, où il prend sa retraite en 2014, âgé de 40 ans. Début 2017, il revient aux Chamois niortais, dont il devient entraîneur des gardiens du centre de formation.