Club

Né d'un père irlandais et d'une mère française, Niall Burdon grandit dans l'agglomération rennaise. Après avoir joué à L'Hermitage puis à Vezin-le-Coquet et au Rheu, il intègre les rangs du Stade rennais en 2007, à l'âge de quatorze ans. Ce gardien très longiligne impose ses qualités dans les équipes de jeunes du club, et intègre le centre de formation en 2008. Cette même année, il profite de sa double nationalité pour obtenir quelques sélections en équipe d'Irlande. Il fait ensuite son chemin jusqu'au groupe espoir, qu'il intègre en 2011. Mais la saison 2011-2012 sera sa dernière au Stade rennais. En concurrence avec Devis Epassy, il n'est finalement pas conservé par le club, qu'il quitte en juin 2012. Le tout sans avoir joué le moindre match avec la réserve. Après quelques mois sans club, il part en Irlande, et fait ses débuts pros en championnat avec Shelbourne. Une expérience d'un an, à l'issue de laquelle il part jouer au Luxembourg, puis aux États-Unis. De retour en France, il rejoint Vannes à l'été 2016.

Didier Notheaux fait toutes ses classes au FC Rouen, avec lequel il fait ses débuts professionnels en 1970. Après plusieurs saisons en Division 2, il rejoint l'élite en signant au RC Lens en 1974. Il reste deux ans en Artois. Le Stade rennais, qui vient juste de faire un double « ascenseur » entre D1 et D2 le recrute alors. « Attila » passe un an Bretagne, titulaire en défense centrale, puis quitte le club lorsque celui-ci est de nouveau relégué et doit se séparer - pour raisons financières - de la plupart de ses joueurs. Il retourne alors à Rouen pour y clore sa carrière professionnelle. En 1980, il rejoint Lisieux et y débute sa reconversion d'entraîneur. La moustache triomphante, il franchit rapidement des paliers et prend en main Le Havre, qu'il finit par faire monter puis par stabiliser dans l'élite. Après des passages à Mulhouse et Reims, il retrouve le Stade rennais en 1991. Il succède alors à Raymond Keruzoré, mais ne parvient pas à empêcher la relégation du SRFC en D2. La saison suivante ne lui permet pas non plus d'assurer une remontée immédiate, et Notheaux est remercié. La suite de sa carrière le verra exercer en D2, en National et à l'étranger. Il devient ainsi sélectionneur de pays africains ou même entraîneur en Chine.

Yvon Goujon fait partie de l'une des plus grandes familles du football breton. Cousin d'Antoine Cuissard, il est le petit-fils de la fondatrice du FC Lorient, mais est également l'oncle de Yannick Stopyra. Cuissard, Stopyra, Goujon : trois noms qui firent les beaux jours du Stade rennais. Auparavant, Yvon Goujon fait bien entendu ses débuts avec les Merlus. Dès ses sept ans, il entre au FCL pour y jouer pendant dix saisons. Très jeune, ses qualités d'attaquant sautent aux yeux de ses entraîneurs, et Goujon est intégré à l'équipe première sénior, qui joue alors en Division d'honneur. Ses qualités attirent également le regard de l'AS Saint-Étienne, qui le recrute en 1954. Pendant trois saisons, celui qui n'est encore que junior ne fait que de rares apparitions en D1. Son heure vient ensuite : Goujon dispute deux saisons pleines avec les Verts. Transféré en octobre 1959 à Sochaux, c'est dans le Doubs qu'il connaît sa première cape avec les Bleus. Son parcours s'essouffle ensuite quelque peu, connaissant deux relégations avec Sochaux puis Limoges, où il évolue durant un an. C'est en revenant en Bretagne qu'Yvon Goujon se relance finalement. Recruté par le Stade rennais à l'automne 1961 pour remplacer Jacky Faivre parti à... Saint-Étienne, il devient au côté de Khennane Mahi l'un des fers de lance d'une efficace attaque rennaise (trente buts à eux deux en 1961-1962). Si Mahi part, Goujon garde son efficacité la saison suivante avec Alain Jubert et Marcel Loncle comme nouveaux arrivants dans le secteur offensif. Avec une vingtaine de buts en deux saisons, l'ancien lorientais parvient à retrouver l'équipe de France, avec qui il totalise finalement onze sélections. En 1963, finalement, il quitte Rennes pour le FC Rouen, avant de terminer sa carrière en pente douce avec Angoulême puis Limoges en seconde division. Dans ces deux derniers clubs, Yvon Goujon débute dans le même temps une carrière d'entraîneur, qu'il prolonge jusque dans les années 1980, devenant notamment sélectionneur du Congo.

Franck Héry aurait pu faire toute sa formation à l'En Avant de Guingamp. Né dans la cité costarmoricaine, fils de Bruno Héry (qui joua quatre saisons à l'EAG) le jeune milieu de terrain en intègre les équipes de jeunes dès les débutants, et passe huit années sous les couleurs guingampaises. En 2006, il rentre au centre de préformation de Ploufragan et devient un espoir convoité. Le Stade rennais se manifeste et parvient à l'engager, ce qui mécontente l'En Avant et pousse Héry à prendre une licence à Paimpol pour sa deuxième année de préformation. En 2008, comme prévu, Franck Héry intègre le centre de formation du Stade rennais, où sa progression régulière l'amène jusqu'au groupe espoirs. Cinq ans plus tard, il est promu dans l'effectif professionnel avec la signature de son premier contrat pro, puis est prêté à Vannes pour s'aguerrir en 2013-2014. Mais il ne s'impose pas dans le Morbihan (5 matchs), et n'est pas conservé par Rennes. Il signe à Guingamp en septembre 2014 pour venir renforcer l'équipe réserve, qui évolue en CFA2, puis est promu dans l'effectif pro, et fait finalement ses débuts en Ligue 1 en octobre 2015. Après avoir joué une poignée de matchs pros sous les ordres de Jocelyn Gourvennec, il est prêté aux Herbiers, en National, pour la saison 2016-2017.

Ivica Mornar est un baroudeur. International croate, il se révèle sous les couleurs de l'Hajduk Split, puis entame son tour d'Europe en 1995. Il écume alors les championnats allemands (Francfort) et espagnols (Séville puis Ourense), avant de se stabiliser en Belgique, où il reste six ans, sous les couleurs d'Anderlecht puis du Standard de Liège. En janvier 2004, il découvre l'Angleterre via Portsmouth, où il ne convainc pas. L'été suivant, le Stade rennais sollicite son prêt, mais après de bons débuts, marqués par plusieurs passes décisives, le Croate disparaît de la circulation, victime de blessures récurrentes. Un an après son départ de Rennes, il met fin à sa carrière professionnelle.

Formé au club, Yannick Le Guen passe deux saisons dans l'effectif professionnel du Stade rennais. Sous les ordres de Raymond Keruzoré, ce milieu de terrain ne joue que très peu, avec six matchs disputés en l'espace de deux saisons, dont quatre comme titulaire. En 1989, il quitte son club formateur pour le Véloce vannetais où il reste un an, puis pour l'US Cagnes. En 1991, il rejoint l'US Avranches où il évolue jusqu'en 2001.

Joueur d'origine italienne, au physique fluet, Oswaldo Minci naît en Lorraine. C'est cependant alors qu'il évolue à Morlaix qu'il est repéré par le Stade rennais, où il atterrit en 1948, alors qu'il est déjà âgé de 24 ans. Milieu de terrain endurant, qui ne lâche pas le porteur de balle adverse, il devient titulaire lors de la saison 1949-1950, où il enchaîne les matchs. Pourtant, il est transféré à l'été 1950 au FC Nantes, qui évolue alors en deuxième division. Naturellement, Minci s'impose chez les Canaris, où il joue durant cinq saisons, et où il boucle sa carrière professionnelle. Rentré en Moselle, dans son village natal d'Algrange, il y meurt en novembre 1978, à 54 ans seulement.

Quand il débute en équipe première en 1998, Cyril Yapi est promis à une brillante carrière. À 18 ans seulement, il se fond dans l'effectif de Paul Le Guen, et obtient un peu de temps de jeu. Éternel espoir, ce milieu de terrain offensif ne confirmera finalement jamais, ne réussissant pas à obtenir une place de titulaire régulier en l'espace de quatre saisons, malgré un prêt correct à Laval en Division 2. Après avoir tenté sa chance en Italie avec Côme, la carrière de Yapi est stoppée nette par une condamnation à quinze ans de prison, ayant été reconnu coupable d'avoir tenté d'assassiner sa femme, début 2002. Après avoir purgé une partie de sa peine, il est libéré et retrouve les terrains, jouant au niveau district dans le Morbihan, ainsi qu'avec l'amicale des anciens joueurs du club. En juin 2015, il devient également l'entraîneur de son club.

Brésilien aux racines allemandes, Pedro Henrique est originaire du Rio Grande do Sul, l'État le plus méridional du Brésil. Il réalise sa formation à Santa Cruz, à Florianopolis, puis enfin au sein du prestigieux Grêmio (club formateur de Ronaldinho), où il termine sa formation, mais où il ne parvient pas à passer professionnel. Pedro Henrique poursuit alors sa progression dans de modestes clubs brésiliens, en troisième division, mais réussit néanmoins à taper dans l'œil des recruteurs européens. En janvier 2012, comme beaucoup, il traverse l'Atlantique pour tenter sa chance sur le vieux continent, et signe au FC Zurich. Après une saison et demie moyenne, perturbée par une blessure, il réalise un très bon exercice 2013-2014, avec onze buts marqués et un succès en Coupe de Suisse. Suffisant pour convaincre les dirigeants rennais de miser sur lui, afin de renforcer le secteur offensif des Rouge et noir. En juin 2014, Pedro Henrique signe un contrat de quatre ans en faveur du Stade rennais. En concurrence avec Kamil Grosicki, ses débuts sont mitigés, mais il est l'un des rares joueurs rennais à surnager au cours d'une période hivernale peu brillante pour le collectif de Philippe Montanier. Au final, sa première saison se révèle correcte, avec trois buts et cinq passes décisives, mais l'ailier brésilien doit tenter d'avoir plus d'influence sur le jeu. Las, sa progression reste par la suite limitée. Concurrencé par Grosicki, Ntep et Dembélé, il ne fait pas figure de titulaire indiscutable, quel que soit l'entraîneur. En 2016-2017, Christian Gourcuff ne le fait ainsi débuter qu'à quatre reprises lors de la première partie de saison, si bien que Pedro Henrique finit par partir chercher du temps de jeu au PAOK Salonique (Grèce) en janvier 2017.

Formé au Stade lavallois, Jean-Luc Dogon remporte avec le club mayennais la Coupe Gambardella 1984. Un succès qui lance une longue carrière, et qui est bientôt suivi d'un titre de champion d'Europe espoirs remporté avec les Bleuets. Après son apprentissage de la D1 avec Laval, Dogon rejoint rapidement l'éphémère Matra Racing, puis réalise le gros de sa carrière à Bordeaux. Avec les Girondins, il devient international (une sélection en 1993), et encadre notamment la génération Zidane - Lizarazu - Dugarry qui parvient en finale de la Coupe UEFA 1996. Après un épisode de deux ans à Strasbourg, il rejoint le Stade rennais en août 1998. Au crépuscule de sa carrière, Dogon doit apporter son expérience à l'arrière-garde de l'équipe de Paul Le Guen. Malheureusement, ses deux années en Bretagne sont émaillées de plusieurs blessures. Il prend sa retraite sportive en 2001, après une dernière pige à Créteil, en D2.