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Briochin de naissance, Jacques De Montmarin débute sa carrière professionnelle au Mans durant la Seconde Guerre mondiale. Une première fois obligé de jouer à Rennes en 1943, alors que les équipes professionnelles rennaises et mancelles sont réunies par le régime de Vichy sous le nom « d'équipe fédérale Rennes-Bretagne », il retourne ensuite au Mans, fait un passage par Reims, puis revient en 1946 au Stade rennais. Prenant le poste de gardien de but titulaire, il ne connaît pas des débuts très heureux, encaissant même sept buts pour son premier match avec Rennes. Rapidement, il est suppléé par Georges Hatz, puis va jouer avec la section amateur. En 1949, il quitte Rennes pour Amboise.

Attaquant formé à Amiens, Stanislas Dombeck découvre le haut-niveau sous les couleurs du Stade français, d'abord en Division 2, puis dans l'élite. En 1956, le Stade rennais choisit de le recruter. Tout juste remonté en D1, le club l'intègre à sa ligne d'attaque, aux côtés notamment de Khennane Mahi, José Caeiro ou Antoine Cuissard. Après une première saison mitigée, Rennes retourne en D2. Dombeck va y exploser, marquant pas moins de dix-sept buts, faisant oublier le départ de Caeiro, et contribuant grandement à la remontée immédiate dans l'élite. Dans la foulée, il poursuit ses bonnes prestations en D1, ce qui lui vaut d'être sélectionné en équipe de France en décembre 1958. La suite est moins brillante. En 1960-1961, Dombeck est absent durant la majeure partie de la saison. En fin de carrière, il quitte le Stade rennais en 1962, et retourne dans les rangs amateurs. Intégrant le FC Tours, il en devient même l'entraîneur entre 1964 et 1967. Par la suite, Stanislas Dombeck s'installe en Charente-Maritime. Il entraîne longuement le club de Saintes, chaussant encore les crampons régulièrement, puis celui de Saint-Jean-d'Angély jusque dans les années 1990. Retiré dans cette région, il y meurt en septembre 2013, peu avant ses 82 ans.

Auvergnat de naissance, Christian Zajaczkowski fait ses débuts professionnels à Châteauroux en deuxième division. Repéré par le Stade rennais, il y signe en 1980 et s'installe rapidement comme titulaire au milieu de terrain. Longiligne milieu défensif, il devient l'un des hommes de base des effectifs menés par Pierre Garcia puis Jean Vincent. Avec Zajaczkowski, le Stade rennais remonte en D1 en 1983, puis fait l'ascenseur. Sa période rennaise prend fin sur une nouvelle montée, en 1985. Quittant la Bretagne, il rejoint un autre promu dans l'élite, Le Havre, où il joue deux saisons. Ses performances lui attirent les faveurs du Paris Saint-Germain, mais le milieu de terrain n'y jouera que très peu avant d'être prêté, successivement à Lens puis à Abbeville. En 1990, Zajaczkowski quitte le monde professionnel pour terminer sa carrière de joueur dans des clubs amateurs. C'est là qu'il entame également une nouvelle carrière, comme entraîneur, dans des clubs de niveau régional.

Après avoir fait ses classes au CD Libertad puis à San Lorenzo, Ricardo Cherini passe professionnel à l'Instituto Córdoba. Ailier gauche, il fait partie de l'une des plus grandes générations qu'ait connu le club argentin, où il côtoie notamment Mario Kempes et Osvaldo Ardiles, futurs champions du monde. Remarqué par le Stade rennais, il est recruté par Jean Prouff en 1972. En Bretagne, il n'est pourtant pas un titulaire régulier, en concurrence avec Daniel David puis Pierre Dell'Oste. Cherini retourne finalement en Argentine en 1974, dans sa région de Córdoba, et signe à Talleres où il devient l'idole des supporters du club albizul (blanc et bleu). Dès l'âge de trente ans, il prend sa retraite sportive et se retire du football. Il s'occupe ensuite notamment d'une entreprise de métallurgie. En 2008, à 57 ans seulement, il succombe à une crise cardiaque.

Né à Naples, Marco Di Costanzo est formé à Nice. Attaquant trapu, il fait ses débuts en équipe première avec les Aiglons lors de la saison 1993-1994 et, après avoir obtenu une montée dans l'élite, dispute ses premiers matchs de D1 la saison suivante. Son temps de jeu reste cependant limité, et il finit par être transféré en Italie en 1995. Il y joue deux saisons, d'abord en Série B avec la Reggiana, puis en Série C2 avec la Triestina. Malgré tout, le Stade rennais décide de le recruter en 1997. Mauvaise pioche : Di Costanzo ne s'impose pas, dispute huit bouts de matchs et marque un but, puis est prêté en Israël en janvier 1998. Par la suite, il retourne en France, et plus précisément sur la Côte d'Azur, où il continue sa carrière mais dans les rangs amateurs.

Petit-fils de la fondatrice du FC Lorient, Antoine Cuissard passe sa jeunesse entre le Morbihan et Saint-Étienne, ville d'origine de sa famille, où il voit d'ailleurs le jour. Ainsi, il fait ses débuts de footballeur à Lorient, mais commence sa carrière professionnelle avec les Verts à la fin de la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, il s'impose déjà comme l'un des meilleurs joueurs français, et multiplie les sélections en équipe de France. En 1946, il quitte temporairement les Verts pour retourner au niveau amateur à Lorient, mais continue tout de même d'être retenu chez les Bleus. Figure emblématique de l'ASSE des années 1940, il joue également brièvement à Cannes, à Nice où il remporte une Coupe de France, puis atterrit au Stade rennais en 1955. Cuissard devient rapidement un pilier de l'effectif, et y démontre toute sa polyvalence, évoluant aussi bien dans l'entrejeu qu'en attaque. En 1957-1958, il est ainsi le meilleur buteur du club, avec 26 buts marqués toutes compétitions confondues. En 1959, en fin de carrière, il retourne à Lorient où il devient entraîneur-joueur durant une saison, avant de quitter temporairement le monde du football. En 1961, le Stade rennais fait finalement appel à lui pour prendre la relève d'Henri Guérin, et Cuissard connaît alors sa première expérience significative à la tête d'une équipe. Sous ses ordres, durant quatre saisons, le Stade rennais se stabilise en D1 (sortant d'une période d'ascenseur), mais le technicien finit par se couper de certains de ses joueurs, et est remercié en 1964, puis remplacé par Jean Prouff. Il dirige ensuite son club de Lorient durant deux ans en D2, puis l'AC Ajaccio en D1. Après une expérience en Suisse, il revient au Stade rennais en février 1975. Il prend la suite de René Cédolin, limogé en cours de saison, mais ne parvient pas à sauver le club de la relégation. La saison suivante, il le fait remonter dans l'élite, mais ne conserve pas ses fonctions, et devient directeur technique et recruteur pour le club. Un poste qu'il occupe de 1976 à 1978. Prenant ensuite sa retraite, il décède en novembre 1997.

Originaire du Finistère, Gilbert Le Goff fait ses débuts au haut-niveau avec Guingamp, en deuxième division. Il s'impose comme l'un des hommes de base de l'équipe costarmoricaine durant sept saisons, de 1977 à 1984. Cette année-là, il est recruté par un Stade rennais qui vient de faire l'ascenseur entre D1 et D2, et cherche à remonter immédiatement. Mission accomplie avec Le Goff titulaire sur le côté droit de la défense. Ce moustachu reste un membre intangible du onze de départ rennais durant les deux saisons suivantes dans l'élite, et sombre comme ses coéquipiers en 1986-1987, avec une nouvelle relégation en D2. Le Goff reste alors fidèle aux « Rouge et Noir », mais finit par être éclipsé par Alain Doaré. En 1988, il quitte le club pour finir sa carrière chez les amateurs, avec le Stade léonard Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon, et devient représentant pour la marque de sodas Orangina. Entre 1991 et 1993, il devient également l'entraîneur des Dernières Cartouches de Carhaix.

Originaire de Cancale, Frédéric Guilbert évolue avec l'US Saint-Malo lorsqu'il est recruté par le Stade rennais en 1952. Il reste deux ans avec les « Rouge et Noir », disputant deux petits matchs de première division. Guilbert part alors brièvement en Algérie, avant de rentrer dans l'hexagone, au Havre. Il reste de nombreuses saisons sous les couleurs du HAC, remportant même un titre de champion de D2 après avoir apporté une modeste contribution au succès de l'équipe première. Installé dans le port normand, il y décède en mai 1988, à 54 ans seulement.

Attaquant originaire du Gard, Pierre Dell'Oste débute sa carrière professionnelle avec le SO Montpellier, et fait ses armes en deuxième division. En 1967, il découvre la D1 en rejoignant l'AS Monaco, et s'affirme comme un bon espoir du football français. Après deux saisons sur le Rocher, il connaît les affres d'une relégation en D2, mais y reste tout de même. En 1970-1971, il marque ainsi dix-neuf buts à cet échelon sous les couleurs monégasques, et obtient la remontée cette année-là. Après un passage dans un Nîmes Olympique qui vit alors ses heures de gloire (vice-champion de France et qualifié pour la Coupe UEFA), Dell'Oste s'engage au Stade rennais en 1973. Il connaît alors deux première saisons mitigées, où il joue aussi bien comme avant-centre que sur l'aile gauche. En 1975, la relégation du club en D2 lui offre finalement une place de titulaire, pour ce qui sera sa meilleure saison bretonne. Partie prenante dans la remontée immédiate des Bretons en D1, Dell'Oste n'en profite finalement pas, puisqu'il est transféré en fin de saison à Montpellier, qui navigue alors en D3 après avoir changé de nom et être retourné au statut amateur. Il y reste une saison, puis finit sa carrière à Arles en deuxième division.

Buteur aux airs angéliques mais « dur » athlétiquement et travailleur face aux défenses, Marco Grassi arrive au Stade rennais en août 1994. Dès son premier match, son histoire d'amour avec le club rouge et noir débute par un but marqué et une victoire devant Bordeaux. Adroit face au but, il en inscrit quinze en championnat pour sa première saison, et contribue grandement au maintien d'un club tout juste remonté en Division 1. Sa deuxième saison, alors qu'il est handicapé par quelques problèmes physiques, est moins bonne, mais Grassi marque tout de même onze buts. Ayant séduit les cadors du championnat, il est transféré à l'AS Monaco. Champion de France avec l'équipe monégasque un an plus tard, il n'aura pourtant jamais le même rendement que lors de son époque rennaise. Il passe ensuite brièvement à Sion, Cannes, Lyon puis Nice, sans grand succès. En 2006, il devient président du FC Chiasso, le club de ses débuts, mais quitte ses fonctions en 2009.