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Formé à Alkmaar, Arnold Oosterveer débute sa carrière pro au Telstar Velsen, en deuxième division néerlandaise. Après deux années comme titulaire, il est recruté par l'AZ Alkmaar, qui le fait jouer deux saisons en Eredivisie. En 1988, il change de décor, et atterrit à Niort, tout juste relégué de D1 en D2. Titulaire en défense centrale, il ne parvient pas à obtenir de remontée avec le club des Deux-Sèvres. En octobre 1990, le Stade rennais cherche à obtenir le renfort d'un joker pour pallier à une grosse blessure de François Denis. Oosterveer débarque alors en Bretagne, et deviendra rapidement le capitaine de l'équipe. Défenseur à l'ancienne, dur sur l'homme, il reste deux saisons à Rennes, jusqu'à la relégation du club en D2, en 1992. Transféré à Valenciennes, il subit une nouvelle relégation, et quitte la France en 1993. Il termine sa carrière à Heerenveen aux Pays-Bas, puis devient agent de joueurs.

Né en région parisienne, René Cédolin grandit dans le Calvados. Alors qu'il joue à Douvres-la-Délivrande, près de Caen, il signe un accord de non-sollicitation en faveur du Stade rennais en 1957, qu'il rejoindra deux ans plus tard. En attendant, il rejoint le Stade Malherbe de Caen, qui évolue sous statut amateur. Rapidement, Cédolin fait ses débuts en D1 avec le Stade rennais, d'abord comme latéral gauche. Il mettra cependant plusieurs années avant de réaliser une saison complète à ce niveau en 1963-1964. L'année suivante, Jean Prouff le replace dans l'axe, où il est associé à Yves Boutet, et parfois même au milieu. Il devient l'un des hommes de base du collectif rennais, associé successivement à Michel Beaulieu, Georges Jazdzyk puis Zygmunt Chlosta. Au fil des ans, Cédolin devient le joueur ayant disputé le plus de matchs de D1 avec le maillot rennais sur le dos (322 rencontres), et remporte deux fois la Coupe de France. En 1965, blessé, il doit cependant déclarer forfait pour la deuxième finale, Jean-Pierre Brucato le remplaçant en défense centrale. En 1971-1972, tout en restant dans l'effectif, il fait un premier pas vers le métier d'entraîneur en secondant Jean Prouff, puis en prenant sa suite la saison suivante. Cédolin perpétue l'héritage du technicien morbihannais, et conduit l'effectif durant deux ans et demi. En février 1975, malgré des résultats corrects, il est évincé au profit d'Antoine Cuissard, décision qui provoque l'indignation du syndicat des entraîneurs. Quittant la Bretagne, il devient l'entraîneur de Troyes, de Guingamp puis d'Angers, avant de se concentrer sur la formation des jeunes, notamment à Sochaux dont il conduit les juniors à une victoire en Coupe Gambardella en 1983. Après diverses expériences à Niort, Alès ou Le Havre, il prend sa retraite et vit désormais dans l'Hérault.

Claude Dubaële débute sa carrière en intégrant à doses homéopathiques la grande équipe du Stade de Reims, à la fin des années 1950. Difficile pour le jeune artésien de se faire une place parmi les Just Fontaine, Jean Vincent, Raymond Kopa, Hassan Akesbi ou Roger Piantoni, qui brillent sur le front de l'attaque rémoise. Dubaële doit ainsi attendre 1962-1963 pour obtenir un temps de jeu plus substantiel, mais il part au mois de septembre de l'année suivante pour la Bretagne. Rejoignant le Stade rennais, Dubaële s'y fait un nom. Ses débuts sont on ne peut plus meilleurs : dès la deuxième minute de sa première rencontre avec les « Rouge et Noir », il ouvre son compteur but. Parfois utilisé comme milieu de terrain par Antoine Cuissard, il marque tout de même onze buts pour sa première saison. Un total qui va en augmentant l'année suivante sous les ordres de Jean Prouff. Associé en attaque à Daniel Rodighiero, Dubaële fait des ravages, et contribue grandement au succès en Coupe de France, en marquant quatre buts dont un en demi-finale. Moins décisif en 1965-1966, il quitte Rennes à l'issue de sa troisième saison en Bretagne. Dubaële rebondit à Angers, dont il devient l'une des armes offensives principales quatre saisons durant, puis à Lille qu'il aide à remonter dans l'élite. Il termine sa carrière au Mans, puis s'oriente vers le métier d'entraîneur. Après avoir fait ses armes avec un petit club de Dordogne, il revient au Stade rennais où il prend en main des équipes de jeunes. Après avoir refusé l'équipe première en février 1975, il succède finalement à Antoine Cuissard à l'été 1976. Pour sa première saison comme entraîneur en D1, il n'évite pas une descente, puis doit subir un licenciement pour raisons économiques en janvier 1978. Par la suite, l'ancien attaquant n'entraînera plus au haut-niveau, devant se contenter notamment d'un Red Star alors en Division d'honneur.

Alexandre Simon se voit offrir ses premiers matchs avec l'équipe première aux débuts de la Seconde Guerre mondiale, alors que de nombreux éléments sont partis au front et que la section professionnelle n'existe plus. Ancien du Stade briochin, cet attaquant vit sa meilleure saison en 1943-1944, alors que les professionnels ont été transférés à l'équipe fédérale Rennes-Bretagne. Ses six buts en onze matchs lui permettent de conserver une petite place alors que le Stade rennais retrouve le championnat de France, sans bénéficier d'un temps de jeu conséquent. En 1946, il quitte Rennes pour l'AS Poissy. Une ville d'Île-de-France où il meurt en janvier 1994.

Né en Algérie, Moussa Bezaz arrive très jeune en France. Formé au FC Sochaux, il débute en Division 1 avec les Franc-Comtois, et gagne progressivement en temps de jeu à son poste d'ailier. En 1983, il quitte finalement son club formateur et rejoint le Stade rennais qui vient de remonter dans l'élite. Il ne joue qu'épisodiquement au poste d'arrière droit, concurrencé par Yannick Bajeot et Bernard Samson, puis plus du tout lors de sa deuxième saison, en D2. Bezaz quitte alors les rangs professionnels pour rejoindre Épinal en 1985, puis entame sa carrière d'entraîneur à Chaumont en 1987. Il fait monter son club en D2, puis fait de même avec le FCO Charleville-Mézières trois ans plus tard. En 1999, il entre à l'AS Nancy-Lorraine, devenant entraîneur de la réserve puis directeur de la formation. En 2002, il prend la suite de Francis Smerecki à la tête de l'équipe première, mais n'y reste que quelques mois avant d'être remplacé par Pablo Correa. Son parcours le mène ensuite aux Émirats Arabes Unis, où il prend en charge la formation d'un club local, puis Bezaz devient en juillet 2009 sélectionneur de l'équipe de Palestine. Un poste particulier qu'il occupe durant deux ans. Après une courte mission au Bahreïn, Bezaz entraîne à Belfort en 2013, puis en Algérie, avant de revenir en Lorraine à l'été 2015.

Bernard Goueffic fait ses débuts au Stade briochin, où il est repéré par le Stade rennais. Arrivé en 1966, il fait ses débuts en équipe première un an plus tard, mais voit ses premières années rennaises entrecoupées d'un passage au bataillon de Joinville. À partir de 1969, ce défenseur s'impose comme le premier remplaçant en cas d'absence en défense, ce qui lui permet d'obtenir un temps de jeu variable. C'est avec ce statut qu'il participe au parcours victorieux du Stade rennais en Coupe de France 1971, disputant trois matchs mais pas la finale. Goueffic ne devient titulaire qu'en 1972-1973, après le départ de Zygmunt Chlosta et la retraite de René Cédolin. En 1973, il rejoint Lorient où il prend une place de titulaire en deuxième division, et ce durant trois ans. La suite de sa carrière se dessine à Lucé, où il joue durant trois nouvelles saisons en D2, avant un bref retour à Lorient. Dans le même temps, il entame une brève carrière d'entraîneur.

Formé au FC Sochaux, Gilles Rousset fait ses débuts en Division 1 au début des années 1980. Il doit cependant longuement patienter avant de devenir titulaire dans les cages franc-comtoises, dans l'ombre de l'expérimenté Albert Rust. En 1987-1988, Sochaux fait un court passage en D2, et il est alors propulsé comme numéro 1. Sa carrière lancée, il participe à la remontée sochalienne dans l'élite, puis reste deux saisons supplémentaires dans le Doubs, intégrant sur la fin l'équipe de France. En 1990, il rejoint un Lyon en pleine reconstruction. Il y reste trois saisons, consolidant sa place chez les Bleus. Il participe d'ailleurs à l'Euro 1992, mais comme numéro 3 derrière Bruno Martini et Pascal Olmeta. Après un court passage à Marseille où il ne joue pas (remplaçant du jeune Fabien Barthez), il signe en 1994 en faveur d'un Stade rennais tout juste remonté en D1. Propulsé titulaire en début de saison au détriment de Pascal Rousseau, ses performances mitigées le poussent sur le banc pour le dernier tiers de la saison. Grosse déception du recrutement, il quitte le club après une seule année, et s'exile en Écosse. Sous les couleurs de Hearts of Midlothian, il reste cinq saisons, et devient l'un des favoris du public de ce club d'Édimbourg. Après sa retraite sportive, il devient agent de joueurs, puis entraîneur des gardiens du centre de formation de l'Olympique lyonnais à partir de 2006.

Né au Vietnam, Michel Poinsignon fait ses armes de footballeur dans la région de Saint-Étienne. Membre de l'équipe réserve des « Verts », il remporte le championnat de Division 3 en 1980. C'est à cette date qu'il quitte le Forez pour rejoindre le Stade rennais en deuxième division. Poinsignon ne fera que quelques apparitions au milieu de terrain en équipe première, avec deux titularisations et deux remplacements. Parti l'été suivant, il fera la suite de sa carrière en D2 et en D3, avec Montceau-les-Mines et Annecy. C'est d'ailleurs à Annecy, au début des années 1990, qu'il débute sa reconversion. Entraîneur-adjoint, directeur sportif et enfin entraîneur de la réserve du FC Annecy, il entraîne depuis des clubs de la région Rhône-Alpes.

Stéphane Grégoire est un joueur atypique. Après avoir joué à Bressuire et à Thouars, sa ville natale, il passe professionnel à 29 ans en signant au Stade rennais. Contre toute attente, ce milieu de terrain s'impose dans le onze de Guy David, puis dans celui de Paul Le Guen la saison suivante. Inamovible durant trois saisons, devenu capitaine du Stade rennais, son temps de jeu s'effrite cependant lors de ses deux dernières années rennaises. En 2002, il quitte le club pour évoluer encore deux ans en Ligue 1 avec Ajaccio, puis trois ans en Ligue 2 avec Dijon. En 2007, à 39 ans, il fait un premier pas vers une reconversion comme entraîneur en prenant en main Orléans en CFA, pendant deux ans, puis intègre un petit club amateur, l'USM Saran, en 2010. Après y avoir occupé le poste d'entraîneur durant quatre ans, il décide de s'occuper des jeunes du club, tout en s'investissant dans le sport adapté.

Fils de l'international Jacky Simon, ancienne gloire du FC Nantes, Fabrice Simon reste deux saisons au Stade rennais, jouant essentiellement avec les amateurs. Au cours de l'exercice 1981-1982, il dispute deux matchs de Division 2, en toute fin d'année. Après avoir remplacé Karel Bonsink face à Rouen, il est titularisé lors du dernier match de la saison contre Dunkerque. Venu d'Équeurdreville près de Cherbourg, il part ensuite à l'AS Saint-Seurin, en Gironde, puis retourne dans la Manche, devenant entraîneur-joueur à l'AS Surtainville, un club de DH.