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Milieu offensif fantasque et talentueux, Farès Bousdira fait ses débuts professionnels au RC Lens, en deuxième division. Rapidement, il aide son club à revenir dans l'élite, à y retrouver les sommets, et en devient l'un des joueurs majeurs. Ses qualités l'amènent en 1976 à intégrer brièvement l'équipe de France. Deux ans plus tard, il est finalement transféré à l'OGC Nice, alors l'un des meilleurs clubs de l'hexagone, mais son passage y est mitigé. Il rejoint ensuite Angers, mais le SCO est relégué puis dépose le bilan en janvier 1982. Son club obligé de céder ses meilleurs joueurs, Bousdira fait un saut de puce pour atterrir au Stade rennais, empêtré depuis de longues années en D2. Rapidement le Franco-algérien se fait une place dans la ligne d'attaque bretonne, et devient l'un des éléments majeurs de la remontée acquise en 1984. Il en reste un pilier durant une année dans l'élite malheureuse (où il marque tout de même huit buts) conclue par une relégation, puis joue de nouveau les premiers rôles pour aider le club à remonter la saison suivante. En 1985, il quitte Rennes pour terminer sa carrière dans des clubs de Division 2, puis au niveau amateur à Bourges. Il y devient brièvement entraîneur-adjoint, puis part jouer à la Réunion. Après trois dernières saisons comme joueur, il embrasse définitivement la carrière. Depuis, Bousdira écume le championnat local.

Formé à Sochaux, Jacques Cousin débute sa carrière de footballeur professionnel pendant la guerre. Obligé de s'exiler une saison à Reims, il revient rapidement dans le Doubs pour faire ses débuts en D1. Après un court passage par la D2 avec Angoulême, il est recruté par le Stade rennais pour évoluer dans l'élite. Durant trois saisons, il occupe une place de titulaire sur le front de l'attaque, aux côtés notamment de Jean Grumellon, et marque au passage le total de 28 buts. Quittant Rennes en 1950, il rejoint le FC Sète, où il ne goûte cependant pas au même succès. Après deux saisons, il retourne en D2 où il joue avec le Red Star, puis termine sa carrière à Blois dans les championnats amateurs. Il meurt en mars 1984 à l'âge de 62 ans.

René Raphy débute sa carrière professionnelle pendant la Seconde Guerre mondiale. Originaire de région parisienne, il est ainsi membre de l'équipe fédérale Paris-Capitale en 1943-1944, avant d'intégrer le Stade français. À la libération, en 1945, il rejoint le Stade rennais où il reste le temps d'une seule saison. Au milieu de terrain, Raphy n'est pas toujours titulaire, et dispute un total de dix-sept matchs. Transféré à Angers, en D2, il y reste un an, puis revient dans l'élite sous les couleurs de l'OGC Nice, sacré champion de D2 en 1948. Cinquante ans avant l'arrêt Bosman, René Raphy quitte alors l'hexagone, et part jouer en Italie. D'abord à San Remo, puis à Pistoia, en Toscane. En 1950, il rejoint l'Espagne, et reste trois saisons au Real Murcie. Passé cet épisode ibérique, il revient à Nice où il devient l'entraîneur du Cavigal, puis dirigeant de ce même club. Il meurt en mai 2008 dans les Alpes-Maritimes.

Né à Rennes, Gérard Primault évolue à Châteaugiron avant de rejoindre le Stade rennais. Jouant avec les amateurs, il fait néanmoins une courte apparition avec l'équipe première, au cours d'un match joué en deuxième division sur le terrain du Stade Malherbe de Caen en mai 1981. Par la suite, ce milieu défensif rejoint l'UCK Vannes.

Défenseur très longiligne, Bira Dembélé a fait ses classes au sein des équipes de jeunes du Stade rennais. Excellent de la tête, grâce à sa taille et à une détente impressionnante, Dembélé doit alors encore améliorer la qualité de ses relances. Après avoir formé avec Prince Oniangué une charnière centrale des plus efficaces en CFA, Bira Dembélé profite d'une cascade d'absences dans l'équipe première pour faire ses grands débuts en Ligue 1, en janvier 2008, lancé par Guy Lacombe. Une promotion qui lui permet de décrocher un premier contrat professionnel d'une durée de trois saisons. À l'été 2009, il est prêté à Boulogne, promu en L1, afin qu'il puisse trouver du temps de jeu. Il y inscrit son premier but chez les professionnels. Revenu au sein de son club formateur en 2010, Dembélé est mis au placard par Frédéric Antonetti, et dispute l'intégralité de la saison 2010-2011 avec la réserve. En fin de contrat en juin 2011, il rejoint Sedan, mais n'y brille guère. Prêté six mois au Red Star, il passe ensuite une saison avec la réserve ardennaise. En 2013, Sedan étant victime d'un dépôt de bilan, Bira Dembélé doit quitter le club. Après quelques mois sans club, il s'exile en Angleterre pour signer à Stevenage puis à Barnet, en troisième division.

Recruté en 1981 dans le club de Toulouse Fontaines, Jacques Linarès restera quatre ans au Stade rennais, n'évoluant généralement qu'avec les amateurs. À son actif, une petite apparition en deuxième division lors de la dernière journée de l'exercice 1981-1982. Ce défenseur remplace alors Bernard Tischner en cours de match face à Dunkerque au stade de la route de Lorient. Linarès fait également deux apparitions en Coupe de la Ligue en 1984, mais à cette époque l'épreuve est une compétition de préparation, disputée l'été. En 1985, il quitte le club pour Saint-Dizier, mais reviendra vite en Bretagne, jouant plusieurs années avec le Véloce vannetais.

Albert Monnier ne joue que deux matchs en équipe première avec le Stade rennais, lors de la saison 1946-1947. Ailier gauche, il marque un but pour sa première apparition chez les professionnels. Originaire du Doubs, il évolue à l'AS Cannes avant d'atterrir au Stade rennais. À l'issue de cette unique saison avec les Rouge et noir, il part dans le club amateur du SA Thiers.

Joueur du modeste KFC Diest, la vie d'Eddy Voordeckers bascule lorsqu'il est remarqué par Ernst Happel, l'entraîneur autrichien du Standard de Liège. Séduit par les qualités de cet attaquant de taille réduite, Happel n'hésite pas à l'intégrer rapidement à son équipe. Avec le Standard, Voordeckers remporte de nombreux titres, y comprit une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1982. Il devient également international, ce qui lui permet de disputer l'Euro 1984 en France. Après un passage à Waterschei, celui qui est surnommé « Tintin » - en raison de sa chevelure blonde - est transféré au Stade rennais en 1985. Le club vient de remonter en D1, et parviendra à s'y maintenir, notamment grâce à son attaquant belge. Malheureusement, Voordeckers se blesse ensuite au genou, et doit subir deux opérations chirurgicales, qui l'empêchent de jouer durant la quasi-totalité de la saison 1986-1987. À l'issue de celle-ci, le Stade rennais est relégué en D2, et Voordeckers retourne en Belgique. Il joue encore cinq saisons au haut niveau avec La Gantoise et Westerloo avant de mettre fin à sa carrière professionnelle.

Recruté alors qu'il évolue à Méan-Penhoët près de Saint-Nazaire, Yves Toupel joue durant six saisons au Stade rennais, de 1951 à 1957. Membre de la section amateur, il ne joue que quelques matchs en équipe première chaque année, sans parvenir à se faire durablement une place au sein de la défense rouge et noire. À l'issue de cette période, il rejoint Brive-la-Gaillarde, dont il devient quelques années plus tard l'entraîneur.

Originaire de l'actuelle Serbie, Nebojša Zlatarić évolue pendant une dizaine d'années dans le petit club de sa ville natale, le FK Mačva Šabac. Âgé de 21 ans, le jeune yougoslave est repéré par les recruteurs de l'Olympique de Marseille. En deux saisons sur la Canebière, l'attaquant yougoslave dispute trente-six rencontres de première division et marque neuf buts, dont huit lors de la saison 1976-1977. Auparavant, Nebojša Zlatarić prend part à l'épopée olympienne en Coupe de France 1976, et en profite pour remporter son seul et unique trophée avec le maillot bleu et blanc. Avec l'OM, il dispute également trois matches de coupe d'Europe et devient même le 2000ème buteur du club dans l'élite. Zlatarić prend ensuite la direction de la capitale en signant au Paris FC, club qui navigue à cette époque entre la D1 et la D2. Buteur providentiel, il trouve le chemin des filets à treize reprises (pour 32 matches joués) lors de l'exercice 1977-1978, et permet au club parisien de regoûter aux joies de la première division. Pour son retour en D1, Nebojša Zlatarić marque quatre fois lors des treize premières rencontres de championnat, avant d'être transféré au RC Lens, équipe qui lutte pour la remontée en D1. Il fait ses premiers pas avec l'équipe nordiste le 28 octobre 1978, lors d'une victoire 2 buts à 0, face aux « Diables Rouges » du FC Rouen. Dans le Nord, il marque neuf buts en dix-huit matches joués. Dans sa foulée, Lens termine à la seconde place derrière Brest, et obtient son accession lors des matches de barrage face au... Paris FC (0-0 puis 0-0, 2-3 aux tirs au but). L'avant-centre yougoslave signe à Rennes la saison suivante, et a pour mission d'aider le club breton à remonter parmi l'élite. Il inscrit un total de six buts au cours du championnat, mais le Stade rennais termine second de son groupe derrière Tours, avant d'échouer face à Avignon dans l'épreuve des barrages (0-0 à Rennes, puis 2-3 à Avignon). L'attaquant rejoint alors l'US Valenciennes à l'été 1980. Sur le front de l'attaque nordiste, ils sont cinq - avec Robert Jacques, Jean-Pierre Orts, Bruno Zaremba et Cyriaque Didaux - à se partager deux places de titulaire, et alternent devant. De ce fait, Zlatarić ne joue que seize matches pour seulement deux buts marqués. Après six années passées en France, Nebojša Zlatarić retourne alors en Yougoslavie. Il meurt en novembre 2014, à l'âge de 60 ans.