Histoire

Défenseur parisien, formé à l'école du Stade français, Henri Gouès débute sa carrière professionnelle essentiellement en deuxième division, avec le club parisien donc, mais également avec le SO Montpellier, où il évolue entre 1957 et 1959. Recruté par le Stade rennais, c'est en Bretagne que Gouès découvre réellement l'élite. Titulaire en défense durant quatre saisons, il est le plus souvent aligné côté droit dans un alignement à trois. En 1963, il quitte finalement le club et abandonne le professionnalisme pour retrouver l'AS Poissy, le club de sa ville natale.

Milieu défensif originaire du Finistère, Jean Cueff fait ses armes au Stade léonard de Saint-Pol-de-Léon avant de rejoindre les « Rouge et Noir ». Recruté en 1951, il fait ses premiers pas en équipe première sous la direction de François Pleyer. Au fil des années, il gagne peu à peu en temps de jeu, jusqu'à devenir titulaire indiscutable à partir de 1954. Associé dans l'entrejeu à Roger Vialleron, Antoine Cuissard ou Marcel Mansat, il reste durant sept ans au Stade rennais, gagnant au passage un titre de champion de France de D2. En 1958 finalement, il quitte la Bretagne pour continuer sa carrière au CO Roubaix-Tourcoing, où il reste quatre saisons supplémentaires. En 1962, il met un terme à sa carrière. Il meurt à 50 ans seulement, le 1er janvier 1982 dans son Finistère natal.

Natif de Liffré, Robert Hauvespre passe ses premières années de footballeur entre le club de sa commune et le Stade rennais. En 1940, le début de la guerre profite à sa carrière sportive : le club rennais n'évolue plus qu'au niveau amateur, et Hauvespre débute en équipe première, en championnat départemental, alors qu'il n'est qu'adolescent. Après être retourné à Liffré, il retrouve les Rouge et noir sitôt la guerre finie, en 1945. Hauvespre débute alors en première division, et prend sa place en attaque, au poste d'ailier ou de soutien. Au total, il dispute plus de cent matchs avec le Stade rennais, et marque sept buts. En 1950, il quitte la Bretagne pour Boulogne-sur-Mer. Fin novembre 1997, il décède en région parisienne, à l'âge de 73 ans.

Après des débuts comme préparateur physique avec Gueugnon, Cyril Moine prend rapidement la charge d'équipes de Ligue 1. Après deux ans à Nantes puis trois à Marseille, il rejoint le Stade rennais que prend en main Christian Gourcuff. Relégué à la remise en forme des blessés pendant les quelques mois que passe Georges Gacon en Bretagne, Cyril Moine quitte finalement le club au départ de Vahid Halilhodzic, pour suivre le Bosnien au Paris Saint-Germain. Son bail sera de trois ans et demi dans la capitale, l'arrivée de Paul Le Guen en janvier 2007 précipitant son départ. Il exerce par la suite au RC Lens, puis retrouve Halilhodzic lorsque celui-ci est nommé à la tête de l’équipe d’Algérie en juin 2011, avant de le suivre en Turquie en 2014.

Formé au FC Sochaux, Jacques (dit « Jacky ») Faivre fait ses débuts en Division 1 avec le club du Doubs. Il doit cependant attendre un court passage à Besançon, en D2, pour gagner significativement en temps de jeu, puis gagner sa place chez les Lionceaux. En 1956, il rejoint un OGC Nice tout juste sacré champion de France, mais doit attendre trois ans avant d'obtenir un titre avec les Aiglons. En perte de vitesse, Faivre signe en 1960 au Stade rennais pour se relancer. L'opération est une totale réussite : s'imposant dans le secteur offensif rennais, il marque vingt buts en championnat. Malheureusement, Jacky Faivre ne reste que peu de temps sous le maillot rouge et noir. Dès septembre 1961, il est transféré à l'AS Saint-Étienne, peu de temps avant d'être appelé pour la première fois en équipe de France. Chez les Bleus, Faivre marquera même deux buts pour sa première sélection. Une performance qui ne présagera pourtant pas d'un grand futur. Déjà âgé de 29 ans, il met un terme à sa carrière deux ans plus tard.

Au détour de passages dans les différentes sections du Cercle Paul-Bert, Hervé Goby joue en amateurs au Stade rennais entre 1977 et 1981. Le club expérimentant des problèmes sportifs et financiers dans cette période, le jeune défenseur obtient plusieurs occasions de s'illustrer en deuxième division, palliant notamment les défections d'Alain Philippe ou de Bertrand Marchand. Au total, Goby obtient huit titularisations en 1977-1978, puis quatre autres (plus un remplacement) en 1978-1979. Restant deux années de plus avec la section amateur du Stade, il quitte le club en 1981 pour retourner au CPB.

Formé au FC Cologne, Patrick Weiser fait ses débuts en Bundesliga durant la saison 1991-1992. Après six années à ce niveau, il décide de tenter l'aventure à l'étranger, et signe au Stade rennais en 1997. Il s'impose au milieu de terrain au sein de l'effectif de Guy David, et dispute trente matchs pour sa première saison en France. Malheureusement, son temps de jeu diminue considérablement avec l'arrivée de Paul Le Guen la saison suivante. En 1999, il retourne en Allemagne et s'engage avec Wolfsburg. Titulaire, il dispute six saisons pleines avec l'équipe de Basse-Saxe, puis retourne à Cologne pour terminer sa carrière professionnelle dans son club de cœur. En 2007, il entame sa reconversion, devenant entraîneur de jeunes à Meckenheim puis au FC Cologne durant deux saisons. En 2011, Weiser prend du galon, l'entraîneur norvégien Ståle Solbakken décidant d'en faire son adjoint auprès de l'équipe première du FC Cologne. Weiser suit ensuite Solbakken lorsque ce dernier est nommé entraîneur de Wolverhampton, le temps d'une demie-saison. Cette expérience prenant fin en janvier 2013, Weiser retourne ensuite à la formation des jeunes, cette fois au Bonner SC, un petit club de la ville de Bonn.

Formé au Stade rennais, Gianni Sourisseau fait quelques apparitions en équipe première lors de la saison 1987-1988, mais n'est titulaire qu'à une seule reprise lors des cinq matchs que lui fait jouer son entraîneur Raymond Keruzoré. Ce milieu de terrain joue ensuite à Mont-de-Marsan et Angoulême, et ne parvient pas à percer chez les professionnels.

Attaquant au profil atypique, Tony Vairelles est formé à Nancy, mais se fait véritablement connaître à Lens où il est sacré champion de France en 1998. Devenu international, il est recruté par l'ambitieux Olympique lyonnais à l'été 1999, mais y connaît un échec cuisant. Il enchaîne alors les prêts, jusqu'à signer en août 2003 un contrat d'une année avec le Stade rennais. Mauvaise pioche, Vairelles ne s'imposant jamais alors qu'Alexander Frei est lui en pleine ascension. Écarté périodiquement du groupe pro, il ne marque qu'un but en une vingtaine de matchs, mais pour sept titularisations seulement. Non retenu, il quitte la Bretagne en 2004, et multiplie depuis les expériences mitigées dans des clubs de niveaux inférieurs. En 2009, il devient propriétaire du FC Gueugnon. Un peu moins de deux ans plus tard, le club bourguignon est mis en liquidation judiciaire. Revenu par la suite dans la région nancéienne, il est impliqué dans une affaire de fusillade qui entraîne son placement en détention provisoire durant quelques semaines. Sorti de prison, il prend une licence avec un petit club lorrain, Saint-Max-Essey, au niveau régional, durant une saison.

Formé au Stade rennais, Mickaël Bailly n'a pas eu l'opportunité de se distinguer au sein de son club formateur sur du long terme. À son actif, un match en Division 1 sous les ordres de Paul Le Guen lors de la saison 1999-2000 au cours de la réception de Sedan (5-0). Attaquant de profondeur, pouvant également évoluer sur les côtés, il ne trouvera pas de nouveau challenge en professionnel. Il évolue alors en CFA avec le Paris FC, puis notamment à l'US Avranches et à l'OC Cesson-Sévigné.