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Histoire

Histoire complète du Stade Rennais, des stades où l’équipe a successivement évolué, moments forts du club : Coupes de France 1965 et 1971, match contre la Juventus en 1999, Coupe Gambardella en 2003, Coupe UEFA 2005...

L’histoire du Stade Rennais
L’histoire des stades du Stade Rennais
Les entraîneurs du Stade rennais
Le blason du Stade rennais

Historique du Stade Rennais en Championnat
Historique du Stade Rennais en Coupe de France
Historique du Stade Rennais en Coupe de la Ligue

La victoire en Coupe de France en 1965
La victoire en Coupe de France en 1971
Le match contre la Juventus Turin en 1999
La victoire en Coupe Gambardella en 2003
La victoire en Coupe Gambardella en 2008

Derniers articles de la rubrique

1er janvier 2005
Esteban Gomez

Originaire d'Espagne, frère de Victor Gomez, également passé par le Stade rennais, Esteban Gomez fait carrière au poste de milieu de terrain dans l'hexagone. Après avoir joué dans des clubs parisiens, il joue après guerre sous les couleurs de Strasbourg, puis de Nice et de Toulouse. En 1950, il rejoint le Stade rennais, et est régulièrement associé dans l'entrejeu à Jean Prouff. Il perd cependant en temps de jeu la saison suivante, remplacé par Paul Le Dren. En 1952, il quitte la Bretagne en signe à Troyes où il termine sa carrière.

1er janvier 2005
Jean-Michel Bridier

Originaire de Martinique, Jean-Michel Bridier fait ses débuts professionnels en région parisienne, avec le Red Star en Division 2. Il découvre la D1 en 1984 en signant au RC Paris, mais le club francilien (qui deviendra le Matra Racing en 1987) est relégué en D2. Bridier contribue à le faire remonter dans l'élite, mais est relégué sur la touche l'année suivante. En 1987, il est transféré au Stade rennais, en pleine phase de reconstruction. Sous la houlette de Raymond Keruzoré, il est régulièrement titularisé en attaque, mais ne convainc pas. Dès l'été suivant, il quitte la Bretagne et retourne en région parisienne, à Créteil. Bridier ne rejouera plus en D1, évoluant ensuite à Ancenis, Le Mans, puis de nouveau Créteil. Un club cristollien qui devient définitivement sa « maison » puisqu'il y entame sa reconversion. Il y entraîne des équipes de jeunes, devient adjoint en équipe première, assure quelques intérims, et entraîne l'équipe réserve. Un poste qu'il occupe durant cinq ans. En 2012, il est de nouveau promu en équipe première, pour devenir l'adjoint de Jean-Luc Vasseur.

1er janvier 2005
Bertrand Marchand

Après avoir débuté dans son département des Côtes d'Armor, Bertrand Marchand est recruté par le Stade rennais en 1972. Après plusieurs années comme amateur, il fait ses débuts pros en 1976. Ce défenseur dispute alors plusieurs saisons comme titulaire, au sein d'une équipe rennaise en grande difficulté. Après un passage de deux ans à Montmorillon, il termine sa carrière comme entraîneur-joueur à Thouars. Il reste dans les Deux-Sèvres pendant une dizaine d'années, jusqu'à devenir entraîneur d'équipes de jeunes au Stade rennais en 1997. Quatre ans plus tard, Christian Gourcuff fait appel à lui pour devenir son adjoint. Ce sera un déclic : devenu entraîneur principal de Guingamp entre 2002 et 2004, il fait ensuite carrière dans les pays arabes, et notamment en Tunisie où il devient un éphémère sélectionneur national, et remporte surtout la Ligue des champions africains avec l'Étoile du Sahel en 2007.

1er janvier 2005
Blaž Slišković

Blaž Slišković fait tout son début de carrière avec le Velež Mostar (où il est notamment le coéquipier de Vahid Halilhodžić) puis avec l'Hajduk Split. Autorisé à quitter la Yougoslavie en 1986, à 27 ans, il part monnayer son talent en Europe de l'Ouest, à commencer par la France et l'Olympique de Marseille. Il reste un an sur la Canebière et fait étalage de ses qualités techniques. La suite de sa carrière se dessine aussi bien dans l'hexagone qu'en Italie, où il joue sous les couleurs de Pescara. Après des passages à Lens et Mulhouse, il rejoint le Stade rennais à l'été 1991. Sa saison est mitigée et Slišković ne tire pas franchement vers le haut un club qui file droit en Division 2. Une relégation plus tard, il retourne en Italie, avant de terminer sa carrière en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Il débute alors sa reconversion, et devient entraîneur. Son parcours l'amène même à devenir sélectionneur de la Bosnie durant quatre ans. Il exerce exclusivement dans des pays des Balkans jusqu'en 2011, date à laquelle il entraîne brièvement des clubs saoudiens puis chinois.

1er janvier 2005
Ernest Vaast

Né à Paris d'une famille modeste originaire du Nord, Ernest Vaast prend ses premières licences dans de petits clubs d'Île-de-France. Après Gennevilliers, Clichy et Levallois, il rejoint le prestigieux RC Paris à qui il a tapé dans l'œil. Rapidement, il peut délaisser son métier de mécanicien pour devenir footballeur professionnel. Sa carrière prend son essor au sortir de la guerre. Efficace attaquant, il séduit les sélectionneurs nationaux. Entre 1945 et 1949, il honore quinze capes au total, et inscrit pas moins de onze buts. Vainqueur de la Coupe de France en 1945 et 1949, Vaast se retrouve en 1948 au cœur d'une affaire insolite : blessé au ventre, il part se soigner dans les Alpes, et accepte par amitié, sans autorisation, de jouer deux matchs amicaux avec le Servette Genève. Aucun transfert n'ayant été homologué, il est suspendu plusieurs mois par la fédération. De retour à Paris au printemps 1949, il joue finalement jusqu'en 1951 avec le Racing, cet incident l'ayant sans doute privé en revanche d'une plus longue carrière internationale. Après sa longue période parisienne, cet attaquant renommé rejoint finalement le Stade rennais, dont il devient l'un des atouts principaux en attaque, aux côtés notamment de Jean Grumellon et Jean Combot. Son passage en Bretagne ne dure finalement que deux saisons, la seconde se terminant par une relégation en D2. De retour à Paris, Vaast dispute en 1953-1954 une dernière saison professionnelle avec le Red Star, mais est victime d'une rupture du tendon d'Achille. Sa carrière professionnelle prend fin, mais le joueur décide de devenir entraîneur. Après avoir passé ses diplômes, il exerce successivement à Bressuire, Cherbourg, Saint-Georges-les-Ancizes, Gien et enfin Rodez. À l'occasion, il n'hésite pas à rechausser les crampons, jouant au football jusqu'à ses 55 ans ! En 1970, il s'installe dans l'Hérault, à Balaruc-les-Bains, où il passe sa retraite après 1977. C'est là où il meurt en avril 2011, âgé de 88 ans.

1er janvier 2005
Fantamady Keita

En 1972, Fantamady Keita est l'une des révélations de la Coupe d'Afrique des nations. Avec le Mali, il parvient en finale, et s'octroie le titre de meilleur buteur de la compétition. Logiquement, de nombreux clubs français s'intéressent à lui, et c'est finalement le Stade rennais qui parvient à le recruter. Premier joueur d'Afrique noire à être recruté depuis la décolonisation, Keita fait des débuts fracassants sous le maillot rouge et noir, marquant trois buts pour ses deux premiers matchs. Pour sa première année, il partage le front de l'attaque avec Réginald Dortomb, et marque neuf buts au total. Gâchée par quelques blessures, sa deuxième saison est moins bonne sur le plan comptable, d'autant qu'il recule parfois en position de numéro 10. Enfin, en 1974-1975, Keita ne joue quasiment plus. Il quitte alors la Bretagne pour jouer aux États-Unis, puis revient en France pour porter le maillot d'Angoulême puis de Chaumont. Il s'établit ensuite en Savoie, où il entame sa reconversion.

1er janvier 2005
Kim Källström

Arrivé durant le mercato d'hiver de la saison 2003-2004, Kim Källström a rapidement ébloui le public rennais de sa classe en se montrant plusieurs fois décisif. Véritable métronome, tributaire de l'animation offensive, cet international suédois devient l'une des pièces maîtresses de l'effectif de Laszlo Bölöni durant deux ans et demi. Aux côtés d'Alexander Frei, Olivier Monterrubio ou encore du jeune Yoann Gourcuff, il régale le public rennais par nombre buts et nombre passes décisives Ayant montré l'étoffe d'un excellent joueur de Ligue 1, le Suédois est recruté par l'Olympique lyonnais en juin 2006. Titulaire régulier en équipe de Suède, il se bâtit un joli palmarès sous les couleurs lyonnaises, où il reste six saisons et dispute près de 300 matchs. En juillet 2012, après près de dix ans passés en France, il signe au Spartak Moscou, puis est prêté à Arsenal en janvier 2014. En Angleterre, sujet à des blessures, il ne joue que très peu, et retourne en Russie après une pige de six mois. À l'été 2015, approchant de ses 33 ans, il part découvrir un nouveau championnat en signant avec le club suisse du Grasshopper Zürich, puis retourne en Suède en février 2017.

1er janvier 2005
Arnold Mvuemba

Formé au club, passé professionnel en 2004, Arnold Mvuemba est originaire de l'Orne, en Normandie, et intègre le Stade rennais à l'âge de douze ans. Talentueux milieu défensif, il devient vite l'un des grands espoirs du club, grâce à une capacité d'endurance au dessus de la moyenne, une grande qualité de passe et jolies qualités techniques. Grand artisan de la victoire rennaise en Gambardella 2003, il éprouve cependant quelques difficultés à s'imposer en équipe première, que ce soit sous l'ère Bölöni ou avec Dréossi, en raison de son inconstance. À court de temps de jeu, il choisit l'aventure anglaise, en étant prêté puis définitivement transféré à Portsmouth, en Premier League, mais n'y joue que très peu. Dans une impasse, il est prêté puis rapidement transféré à Lorient, où il s'épanouit sous les ordres de Christian Gourcuff, au point de devenir l'une des pièces-maîtresses du collectif morbihannais. En 2012, après trois années passées chez les Merlus, il monte en grade et rejoint Lyon, mais son temps de jeu peine à y décoller durant trois saisons, avant de se réduire encore durant l'exercice 2015-2016. En fin de contrat en 2016, il quitte le Rhône, et finit par revenir au FC Lorient à l'issue du mercato, le club morbihannais ayant notamment échoué à recruter Abdoulaye Doucouré.

1er janvier 2005
Yann M'vila

Arrivé à Rennes à l'âge de 14 ans, Yann M'vila fait partie des meilleurs joueurs issus du centre de formation du Stade rennais. Milieu de terrain qui excelle à la récupération et dans l'orientation du jeu, il se taille rapidement une réputation de grand espoir qu'il concrétise par de multiples sélections dans les équipes de France de jeunes et par une victoire en Coupe Gambardella 2008. Lancé chez les professionnels en 2009 par Frédéric Antonetti, M'vila devient rapidement l'un des piliers de l'effectif rennais, s'affirmant aux yeux de tous comme un titulaire indiscutable. Ses performances attirent le regard des sélectionneurs de l'équipe de France : après une petite trentaine de matchs de L1, Raymond Domenech le pré-sélectionne pour le Mondial 2010, sans finalement le retenir. Quelques semaines plus tard, c'est Laurent Blanc qui le lance chez les Bleus. M'vila réalisant quelques prestations convaincantes avec les A, il s'y installe durant deux ans, et gagne un nouveau statut au Stade rennais. Il devient l'un des porte-drapeaux de son club formateur, son joueur le plus connu et le plus reconnu. Mais à partir de la saison 2011-2012, le joueur multiplie les écarts extra-sportifs, et est moins tranchant sur le terrain. Mis à l'index médiatiquement, il voit sa cote fortement chuter au fil des mois. Alors qu'Arsenal avait offert 28 millions d'euros pour s'attacher ses services en août 2011, il quitte finalement le Stade rennais en janvier 2013, pour rejoindre le Rubin Kazan, moyennant une somme bien inférieure. Après plusieurs mois d'exil, loin des médias, de la France, et loin des Bleus, il est prêté à l'été 2014 à l'Inter Milan, avec l'ambition de retrouver le chemin du haut niveau, mais n'y glane que peu de temps de jeu. Si bien que son prêt est résilié dès le mois de janvier. Quelques mois plus tard, il est censé être de nouveau prêté, cette fois au Dinamo Moscou, mais le contrat n'est jamais homologué, et l'ancien rennais ne joue que des matchs amicaux avec le club moscovite, avant de faire ses valises pour Sunderland (Angleterre), à qui Kazan le prête de nouveau.

1er janvier 2005
Makhtar N'Diaye

Formé au Stade rennais, où il arrive à l'âge de 14 ans en provenance de son pays natal, Makhtar N'Diaye est rapidement considéré comme l'un des plus grands espoirs du club. Ses qualités techniques convainquent Paul Le Guen qui le lance en équipe première à 17 ans seulement. Malheureusement, le grand espoir ne confirmera jamais vraiment au haut niveau. En l'espace de quatre saisons, il ne totalise qu'une quarantaine de titularisations au milieu de terrain. Insuffisant en tout cas pour le Stade rennais qui décide de le prêter une saison à Sedan, sans que cette opération ne soit réellement probante. Ne rentrant pas dans les plans de Laszlo Bölöni, il est finalement libéré de son contrat en février 2005. Chaotique, la suite de sa carrière continue d'être gâchée par des blessures qui avaient déjà entravé sa progression en Bretagne. Passé par la Suisse puis l'Écosse, il part un temps au Qatar. En 2011, N'Diaye revient en Bretagne, et plus précisément à La Vitréenne, où il rend quelques services et débute une reconversion d'entraîneur.